Spider-man : Alone in New york by Breezebane

Chapitre 1

Rappel : cette fiction ne m'appartient pas. C'est celle de @Breezebane.

J'ouvris la porte silencieusement, espérant que Tante May ne se réveille pas. Un gémissement m'échappa quand la porte grinça. Je fis une pause, surveillant l'appartement avec mes spider-sens. Après plusieurs minutes d'un silence terrifiant que seuls les klaxons perturbaient, j'enleva mes chaussures et me dirigea sur la pointe des pieds vers ma chambre.

Je passa devant la cuisine, ignorant les protestations de mon estomac qui réclamait bruyamment de la nourriture. May ne serait pas contente si elle découvrait que je mangeais dans son dos, et je ne voulais pas affronter sa colère. Mais c'était plus difficile qu'avant. Maintenant que j'étais Spider-Man, mon métabolisme me réclamait plus de nourritures qu'avant. Mes portions n'avaient pas changé et May se fâchait dès que je mangeais un peu plus que prévu - je parlais en connaissance de cause. C'était compréhensible, ce n'était pas comme si on avait beaucoup d'argent : May ne travaillait qu'à temps partiel, tout juste assez pour payer le loyer modeste de l'appartement. Je devais travailler de mon côté pour payer les factures, la nourriture, etc. Même si finalement une grande partie de mon salaire était dépensé en alcool. 

J'y suis presque, pensai-je en abaissant la poignée de ma porte et en l'ouvrant. Mes yeux s'écarquillèrent quand je vis May en face de moi, debout, les lunettes sur son nez et une veine pulsant sur sa tempe. Elle alluma les lumières, et me regarda dégoûtée.

Sa voix était calme. Trop calme.

- Combien de fois vais-je devoir te le dire ? Le couvre-feu est à 22h.

Elle regarda sa montre.

- Et non pas 2h du matin.

Avec un frisson de peur, je réalisa ce qu'il était entrain de se passer : le calme avant la tempête.

Je cherchais mes mots, essayant de trouver une excuse.

- Oui, je... mais Ned, je devais avec Ned, tu sais, travailler sur un p-projet mais, mais ça a pris euh, plus de temps que prévu. C'est pour le cours de physique. On avait un exposé et on devait se filmer pour expliquer des phénomènes, comme les ondes électromagnétiques, mécaniques, de matière et ...

- Et quoi encore ? Je sais que tu me mens, Peter ! cria May, me coupant. Je sais ce que tu fais tous les soirs quand tu fais le mur et que tu rentres tard ! Je suis au courant de tout !

- Tu -tu es au courant ?

Je paniquais. Je n'avais pas été assez prudent. Oh non. Je ne pouvais pas réprimer le frisson qui me parcourait. Avait-elle remarqué que je guérissais plus rapidement que la normale ? Sûrement pas. Elle ne se souciait pas vraiment de moi. Ou m'avait-elle vu enfiler mon costume ? Ça serait vraiment horrible.

- Oui, bien sûr que je suis au courant ! Tu vas à des fêtes et tu reviens ivre. Mais je ne suis pas surprise. Je savais bien que tu finirais comme ça ! hurla-t-elle.

Alors c'était ce qu'elle pensait de moi, que j'allais à des fêtes pour me saouler. Toutes ses heures passées dehors à aider le quartier, à arrêter des criminels, elle pensait que je me bourrais la gueule. Est-ce que j'avais l'air ivre pour elle ?

J'en étais choqué.

- Mais, mais ce n'est pas ce que tu penses.

- Epargne-moi tes mensonges, mon garçon. Je vais t'apprendre ce qu'il en coûte de me manquer de respect!

Elle m'attrapa par les cheveux et me traîna jusqu'à la cuisine. Pour une raison quelconque, je ne me rebellais pas. J'étais juste sous le choc. Puis elle me jeta au sol. Heureusement, l'atterrissage n'était pas si douloureux que ça. Elle me frappa, commençant par un coup de pied dans le ventre, suivi d'un coup dans la poitrine puis le dos. Elle ne s'arrêta que quand elle eut le souffle court. Je n'étais plus qu'une masse gémissante sur le sol, essayant de ne pas trop bouger pour ne pas réveiller la douleur de mes blessures.