Chapitre 20

2.1K 125 11
                                    

J'étais là, debout à l'entrée d'une banque en train d'être braquée.

Parce que mon entrée m'avait poussé à briser le verre trempé avec une petite explosion, je me tenais debout, du verre tout autour de moi. Pourquoi le voleur avait décidé de déclencher une explosion qui me dépassait. Habituellement, les voleurs étaient un peu plus intelligents et savaient que le son attirait l'attention de tout le monde, dont moi, surtout s'il ressemblait à quelque chose qui clochait. Mais qui était-on pour juger ?

La police serait là dans quelques minutes, dans tous les cas, mais j'avais décidé d'aller saluer le braqueur et d'essayer de l'empêcher de s'enfuir le temps qu'ils arrivent.

Je fis un pas en avant, marchant sur le verre brisé et les éclatant encore plus.

Je regarda le braqueur pour voir si le bruit l'avait alerté, mais simplement non , car il continuait à mettre l'argent dans le sac de sport.

Mais même s'il s'était retourné vers moi, il n'aurait pas pu m'apercevoir à moins qu'il ne pointe sa grosse lampe de poche, qui était posée sur la table, vers moi.

Heureusement pour moi, que l'éclairage était très faible.

Moi, en revanche, j'avais l'avantage d'avoir une vue améliorée, j'arrivais à le voir parfaitement.

Puis il eut terminé, il saisit les poignées du sac et prit sa lampe de poche.

Puis il se précipita hors du coffre, son masque de cheval se balançant à chacun de ses pas.

J'attendis appuyé avec les bras croisés qu'il remarque ma présence et quand enfin ce fut le cas, je m'adressa à lui :

- Je ne pense pas que ce que tu es en train de faire soit légal, mon pote.

Dès que j'ai eu fini de parler, il poussa un grognement de surprise, laissant tomber le sacau sol. Il attrapa un objet noir à sa ceinture et me pointa du doigt.

Oh. C'était une arme que je n'avais jamais vue auparavant. Pour ma défense, je ne l'avais pas remarqué car son manteau la cachait.

- Waouh. Ouah. Tout doux.

Je levai une main pour éloigner son arme, mais il appuya sur la détente.

Heureusement avec ma vue, je pouvais encore voir les bureaux qui nous entouraient. Je plongea derrière le bureau le plus proche et j'attendis qu'il se défoule sur le bureauq tout en rampant sur le sol pour l'éloigner de ma première cachette.

Chaque balle tirée toucha le bureau en bois, envoyant des bouts de bois et des éclats partout. Eh bien, ça avait dégénéré très rapidement. Au moins, le mauvais éclairage ne lui permettait pas de voir clairement, ses seules sources de lumière étant sa lampe de poche et le clair de lune.

Je continuais à avancer, le ventre au sol, essayant d'éviter les balles.

Dès qu'il manqua de balles et qu'il s'arrêta pour recharger, j'en profitai pour sortir de ma cachette et pour lui envoyer une toile sur son arme. Quand ma prise sur l'arme fut assez ferme, je tira d'un coup sec, faisant voler le pistolet de ses mains dans les miennes.

- Euh.

Tenant la crosse du pistolet du bout des doigts, je le posa sur une table

- Maintenant, c'est beaucoup mieux.

Alors que je m'occupais de l'arme, il décida de partir en courant avec le sac à la main.

- Super . dis-je en gémissant, Est-ce que tu ne fais jamais de pause ? me suis-je demandé avant de courir après lui.

Spider-man : Alone in New york by BreezebaneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant