Chapitre 25

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CHAPITRE 25

Une soirée

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Je monte dans sa voiture d'un blanc mat, je m'attache toujours la tête baissé, sans rien dire par peur de sa réaction et je ne veux plus ses mains sur mon corps. Le trajet se fait en silence, il essaye un moment de mettre sa main sur ma cuisse mais je lui en empêche, je l'entend jurer:

« - Mi bella, pourquoi tu ne veux pas?

- Devine. »

Je le regarde avec rage en fronçant les sourcils, je tourne ma tête pour regarder le paysage sombre de la nuit. Au loin, après un bon trajet long et glauque, nous descendons et pour aller jusqu'à la demeure je n'attend même pas Alexandro. Sauf qu'il me prend fortement le bras et il me colle à lui, j'essaye de me dégager mais il me tient fermement le bras.
Je le regarde extrêmement mal, je le vois sourire sadiquement, nous passons les gardes armés puis nous rentrons dans une immense pièce rempli de femmes presque nues faire plaisir à des hommes, j'ai des nausées quand je vois ça.

Alexandro retient toujours mon bras et il me fait m'asseoir sur une table, en face de moi il y a deux hommes, un assez fort et un autre musclé:

« - Mes bons amis, comme vous allez? »

L'homme fort prend un cigare dans sa bouche, il me regard d'un air excité et je vois sa verge se lever, je le vois suant et il caresse son crâne chauve, qui me donne encore plus de nausées:

« - Alexandro, tu nous ramènes une gazelle, elle est super bonne.

- C'est pas pour vous Jorge et Juan. Je l'es prise. »

Je les entend rires, ils parlent d'affaires en buvant et fumant de l'alcool, de drogues. Je l'écoute d'une oreille, je regarde surtout les décors, c'est luxueux, au loin il y a des prostituées dansant sur des barres sensuellement:

« - Tu aimes bien le décor TP? »

Je regarde l'homme qui me pose cette question, c'est le dénommé Juan, il me regarde verre en main, il se lève lentement et il se rapproche de moi.
Il place sa bouche au niveau de mon oreille:

« - Tu n'es pas avec Eren?

- Est-ce que ça te regardes?

- Un petit peu, je suis un associé de Eren envoyé ici. »

Mon coeur s'arrête, cet homme pourra me sauver, il regarde Alexandro puis il enlève sa bouche de mon oreille et il s'assoit de nouveau en me faisant un clin d'œil.
Je regarde le sol quand Alexandro nous regarde, je tripote mes doigts, je vois la main d'Alexandro venir vers mon poignet, je regarde Juan avec des yeux de chiens battus mais il me regarde en fronçant les sourcils, soudainement, un coup de balle se place dans le crâne de Juan, le corps de Juan tombe au sol mort.

Mon coeur commence à battre rapidement, une énorme angoisse me prend, Alexandro me tire pendant qu'une personne prend le corps de Juan. Il me fait entrer dans une pièce et il me pose à l'intérieur:

« - Pourquoi vous vous parlez comme ça vous deux, maintenant mon associé est mort.

- À qui la faute?

- Tu devrais arrêter de me répondre comme ça mi bella! »

Mon corps tremble, je suis nerveuse pendant qu'il se rapproche de moi en vitesse.

Alexandro prend mon poignet, il appuie dessus me laissant une douleur et une trace rouge apparaît sur mon poignet.
Il me plaque contre le mur fortement, je gémis doucement avec la force qu'il a donné:

« - Mi bella, je vais te garder pour moi. »

J'essaye de me débattre, avec mes talons je lui donne un énorme coup dans les testicules, il met sa main dessus en criant dû à la douleur, je me dépêche de partir pendant que je l'entend me hurler et m'insulter.
Je cours dans le couloir et je vais en direction de la grande pièce pour me cacher, je me tourne et je vois Alexandro courir vers moi.

Je cours entre le monde, je l'es pousse, je l'es entend jurer pendant que je continue ma course effrénée, j'ouvre une porte qui donne sur des vestiaires des prostituées, j'en vois une qui s'approche de moi:

« - Qu'est-ce qu'il se passe?

- Un homme m'a enlevé et il essaye de me violer, il va sans doute arriver. »

La femme me regarde avec peine, elle me prend le poignet et elle me dirige dans son casier, je rentre dedans en la remerciant les larmes aux yeux. Elle ferme vite le casier quand elle entend la porte s'ouvrir, j'arrive à entendre les voix de la femme et celle d'Alexandro:

« - La pute t'as vu une femme en robe courte rouge?

- Non pas du tout, il y a que les prostituées qui viennent ici.

- Putain de merde! »

Il repart rapidement du vestiaire, la femme arrive vers moi et elle ouvre le vestiaire. Je sors du vestiaire, en respirant du mieux que je peu pour calmer ma nervosité.

Elle me regarde en me souriant doucement, elle m'assoit sur le banc du vestiaire en me tapotant le dos.

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