IN YOUR EYES

Chapitre 90

CHAPITRE 90

Je ne veux pas

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Je sens des secousses, j'ouvre les yeux doucement, je soupire sans comprendre où je me trouve, je frotte mon visage de mes mains, je m'adosse contre la paroi derrière mon dos, puis, je sens une langue me lécher, j'ouvre les yeux complètement en empêchant l'animal de continuer, je vois un chien blanc, me regarder alors que je me réveille lentement, je baille en regardant de chaque côté où je me trouve.

Je suis dans un camion, à l'arrière, il y a un chien avec moi, je vois dans un petit trou, un monsieur avec un chapeau de marin, un cigare en bouche, il me regarde de son rétro viseur, je vois une immense cicatrice tuant son œil droit, il me regarde, neutre pendant que je fronce les sourcils en commençant à paniquer:

« - Estás seguro.(Tu es en sécurité.) »

Sans comprendre le sens de sa phrase, je l'entend souffler, il fume son cigare sans sourciller, il sort un dictionnaire de sa boite à gang, il cherche des mots, en même temps de conduire, il essaye de parler le mieux ma langue, même si son accent laisse à désirer, me laissant avec un sourire narquois, il copie sur une feuille chacun des mots:

« - Tu es en sécurité. »

Je souris en comprenant sa phrase, nous continuons le trajet, je ne sais pas où je me trouve, alors, je le suis sans rien dire sans rien faire, je caresse nonchalante le chien heureux, le camion s'arrête devant une rivière,
il descend de son camion comme son chien, je descend alors à mon tour. Il sort de son coffre ouvert, une canne à pêche et une boîte, je l'aide à prendre sa chaise, il descend de la terre pour aller au bord de la rivière, il prend sa chaise en la posant, il s'y installe.

Il jette sa canne à pêche pour sans doute pêcher, je m'assois au sol pour le regarder faire, le chien court dans l'herbe pendant que l'homme réussi à pêcher un poisson, le poisson se débat, il me lance une épuisette que je rattrape, j'attrape le poisson grâce à l'épuisette que je place ensuite dans le seau à droite de l'homme assit sur sa chaise.
Il m'applaudit en souriant pendant que je fais une révérence, il me tend la canne à pêche, je la prend et je m'assois sur la chaise qu'il me laisse.

J'attend qu'un poisson s'accroche à la canne, je sens que la canne à pêche bouge, je tire pour le sortir de l'eau, je vois un poisson bouger de partout voulant se défendre, l'homme l'attrape avec l'épuisette, il lance le cadavre dans le seau puis il le place dans un sac, il range ses affaires et je l'aide à tout mettre dans le coffre.

Ce séjour en Colombie, m'a fait connaître de magnifiques personnes, cet homme essaye de me parler dans ma langue officiel, avec son dictionnaire dans ses mains, je monte dans le camion en jouant avec le chien. Il arrête son camion et nous descendons de son véhicule,je le suis pendant qu'il avance, nous arrivons face à une petite grotte pas profonde, il pose ses affaires sur le sol, il se dirige vers une grande couverture et un feu éteint, il s'assoit sur sa chaise et je le regarde faire assise au sol, il allume le feu nous réchauffant, il fait ensuite cuire les deux poissons pêchés il y a peu, le chien est à côté assit sur sa propre couverture.

Pendant que les poissons cuisent, il fait mon espace pour dormir, par chance, il a une couverture en plus et il me prête un coussin, nous mangeons ensembles, je donne un morceau du poisson qui me donne pas trop envie, il le mange avec joie, je soupire lentement en passant mes mains sur mon visage.

Du coin de l'œil, je vois l'homme se préparer à dormir, je me pose dans la couverture au sol, il éteint le feu, je ferme les yeux fatigués, je m'endors fatigué et perdue.

Je veux les retrouver même s'ils sont partis, ils m'ont abandonnés, néanmoins, je sais qu'ils ont été obligés de le faire, à cause de lui, ses yeux verts émeraudes me hantent chaque jour, je n'arrive pas à l'enlever de mon esprit.
Je voudrais que tu reviennes, c'est tout, je voudrais vous revoir, je me demande souvent, pourquoi, cette question me trotte dans la tête, je veux savoir, pourquoi m'avoir abandonné, surtout tu m'as gardé auprès de toi alors que je voulais partir de ton monde en flamme, de ton caractère de fou je voulais avant te fuir comme la peste.

Mais maintenant, je veux te retrouver au péril de ma vie, est-ce parce qu'un homme me pourchasse et je me sens en sécurité à tes côtés, en sachant que je suis intouchable près de toi.

J'entends le bruit d'un fusil, je me lève en vitesse, il y a le bruit du chien aboyant, un cri de douleur, mes yeux fatigués brouillés deviennent de nouveaux stables, un homme armé d'un fusil dans la main et une chemise verte avec des motifs ananas dessus, mon coeur s'arrête de panique, l'homme qui m'a recueilli est mort d'une balle, le chien y passe aussi, mon coeur bat encore et encore, l'homme me salut d'une main alors qu'il pointe son fusil devant moi.

Il fait un signe de main pour que je m'approche, je lève les mains en l'aires, je m'approche de lui doucement en paniquant.

Je ne veux pas y retourner.