Chapitre 27

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CHAPITRE 27

L'hôpital

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Me voici piégé, il est sorti de sa voiture, je regarde derrière moi, je vois un mur dans la rue que j'ai trouvée, il s'approche de moi en rigolant sadiquement en voyant mon inquiétude et mon angoisse.
Toute cette nervosité, me fait lâcher, mes jambes flanchent et la douleur de ma cheville revient tout comme la réalité.

Je ne peux plus courir, je ne peux plus lui échapper, cette peur angoissante me coupe la respiration.

Il s'accroupit en face de moi, il me caresse la joue en essuyant mes larmes perlantes sur mes joues, il me lève en prenant mon bras et cette fois je me laisse faire, je n'arrive pas à bouger, j'ai d'immense douleur au dos et à la cheville:

« - Mi bella tu es vraiment une salope quand tu le veux. »

Je ne riposte pas, il me lance dans la voiture, je me prend les sièges et je me cogne le nez qui saigne. Je l'entend jurer, il démarre la voiture et nous partons, je sanglote, mon corps frêle n'arrive plus à tenir cette charge, j'ai des vertiges et des nausées.
Il s'arrête, il descend de la voiture, puis il prend mon corps frêle suant de peur et d'angoisse, je n'arrive pas à me débattre.

Ensuite, il me lance et un homme me rattrape:

« - Met la au cachot. »

L'homme me place sur son épaule, puis il me lance avec force dans le cachot, mon corps claque contre le sol me faisant mal, ma cheville douloureuse je la touche pour voir le dégât, l'os n'est pas brisé, je marche sur le sol puis je vais dans le coin du cachot.
Mes sanglots coupent le silence, mes membres sont douloureux me faisant grimacer.

J'attend dans le silence en espérant revenir chez Eren qui même si il s'est un immense connard, il me laissait dans une grande pièce et il venait pas me faire chier, j'avais la tranquillité, maintenant je suis dans un cachot et je suis remplis de bleus et de blessures en compagnie d'un homme sadique qui veut plus.

Mon calvaire n'est jamais finit, il doit toujours avoir un problème lorsque j'ai réglé l'autre.

Je n'ai pas la notion du temps, je ne sais pas si le soleil est dans le ciel ou est-ce la lune?
Je reste là immobile, je ne bouge pas, malgré qu'on me donne un verre d'eau ou un plateau de nourriture, je ne bois ni mange..

Soudainement, des nausées et des vertiges me prennent, mon coeur m'arrange un crie de douleur, il me brûle, je n'arrive pas à décrire la sensation que j'ai mais elle me fait mal.
Je tombe au sol, mon coeur ne battant plus correctement, je me vois mourir et c'est la seule chose que j'arrive à décrire.
J'entends le cachot s'ouvrir en vitesse, mon corps est au sol, je n'arrive pas à savoir ce qu'il se passe.
Je sens qu'on me décolle du sol, on me porte pendant que mes yeux sont flous, je laisse mon corps sans décence à l'homme qui m'emmène loin d'ici. L'homme monte des marches pendant que je gémis de douleurs, j'entends des jurons pendant que la personne court.

J'entends quelques voix lointaine mais je ne les perçois pas, on me pose sur une banquette de voiture puis la voiture démarre rapidement.

Mon corps est transporté, j'entends des voix encore lointaines donner des ordres, la lumière devient plus forte:

« - Elle a fait une crise d'angoisse sévère, son poux est redevenu normal et sa tension est descendu. »

J'ouvre délicatement les yeux, je vois une infirmière me regarder, elle me sourit quand elle voit que je suis réveillée, je me redresse doucement en ayant encore mal au dos:

« - Vous êtes à l'hôpital, vous avez fait une grosse crise d'angoisse qui a provoqué des douleurs au coeur et la tension est devenu trop haute, maintenant vous allez bien, votre cheville a une entorse, vous êtes sortie d'affaire, ne vous enfaite pas. »

Je l'écoute sans plus, je ne suis pas sortie véritablement d'affaire, je la regarde et je regarde de chaque côté de la pièce pour vérifier si un homme est présent, mais il y a personne.
Je regarde l'infirmière avec de gros yeux et je souris pour respirer correctement.
Je m'approche d'elle et je prend son haut:

« - L'homme qui m'a rapporté ici ne dois pas me reprendre, il est violent, je vous en prie madame. »

Je l'a regarde larmoyante, en me rappelant les événements, elle me regarde ébahie sans comprendre mon comportement et mon état:

« - Madame si vous êtes en danger, appelez la police.

- La police est avec eux, j'ai déjà essayé, rien ne marche je vous en prie gardez moi ici un peu.

- Oui madame mais sans preuve médicale je ne peux pas vous gardez ici. »

Je me lève du lit d'hôpital,je regarde les ustensiles et je vois une petite lame, je souffle un bon coup et je me la plante dans le bras je me mords la lèvre pour contenir la douleur.
L'infirmière arrive vers moi rapidement, elle m'assoit sur le lit et elle me prend en charge directement:

« - Vous pensez que ça c'est bien.

- Oui oui oui c'est bien madame. »

Je respire un bon coup, elle me donne un anti douleur et elle me bande avec un bandage.
La porte s'ouvre et donne sur Elias le bras droit de Alexandro:

« - On peut la reprendre?

- Je suis désolée monsieur mais son état n'ai pas encore stable, on doit la garder sous surveillance un peu.

- Bien. Ça va prendre du temps?

- Je dirais vingt-quatre heures de surveillance, la procédure habituelle. »

Il hoche la tête et il me regarde de loin puis il nous laisse, je l'a remercie, j'ai maintenant vingt-quatre heures de répit, elle me donne un plateau repas qui n'ai pas fameux.
Je mange en grimaçant pendant que l'infirmière me surveille d'un œil.
Le soir arrive vite,je me prépare à dormir,l'infirmière part me laissant dormir, je m'endors assez vite car il y a peu je dormais sur le sol humide d'un cachot.
Je soupire d'aise profitant de la couverture et du matelas, je ferme les yeux et je m'endors dans un profond sommeil.

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