IN YOUR EYES

Chapitre 39

CHAPITRE 39

Son enfance détruite

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Je prend sa main délicatement, elle continue de pleurer en silence en s'essuyant le visage du mouchoir, je l'amène dans ma pièce, je l'installe doucement sur le canapé, je lui allume la télévision.
Elle me regarde avec ses yeux larmoyants qui me déchire le coeur, elle a dû vivre l'enfer pour en arriver à la.

Je lui donne un verre d'eau qu'elle boit lentement, elle sèche ses dernières larmes et elle me regarde en souriant:

« - Merci. »

Je lui souris tendrement, j'essaye de discuter avec elle d'autre chose pour se pas remuer le couteau dans la plaie, je vois qu'elle regarde l'ourson en peluche qui est sur le canapé:

« - C'était à mon petit frère.

- Était?

- Il est mort assassiné comme toute ma famille. »

Elle ouvre en grands ses yeux, elle essaye de s'excuser en ne sachant pas trop quoi faire, je l'a regarde en souriant:

« - Ne t'en fais je commence à m'y faire même si c'est difficile. »

Elle hoche la tête, elle m'aide ensuite à préparer le repas, nous rigolons ensembles et discutons de tout et de rien, je vois une nouvelle facette de Rosa et celle là est la vrai Rosa.
On s'assoit à table devant nos assiettes et nous commençons à manger toujours en discutant.

Après une soirée, elle est partie pour rentrer chez elle, je pars me coucher.

POV Rosa

Je ferme la porte laissant TP se coucher, je marche dans le couloir, j'ouvre la porte du bureau d'Eren après avoir toqué, je le vois fumer une cigarette et boire un verre,je m'approche de lui et je m'assois sur le siège en face.
Je prend sa cocaïne, j'en snife puis je nettoie mon nez, il lève la tête de ses papiers et il me regarde:

« - Rosa que me vaut ta visite?

- Je veux de la coke.

- Je t'en donne déjà. »

Je place une liasse de billets sur le bureau, je vois qu'il regarde l'argent qu'il prend d'une main, il compte les billets puis il l'est met dans sa poche:

« - Tu l'auras.

- Merci. »

Je me lève, je pars du bureau et je continue mon chemin pour rentrer chez-moi.
J'arrive enfin, j'ouvre la porte en disant bonjour à mon garde, il m'ouvre la porte en me saluant puis je rentre dans ma maison, je pose mes affaires ensuite je vais dans mon lit après mettre douché.

Je n'arrive pas à dormir, je repense encore et encore à son visage qui me hante nuit et jour.

- Nous sommes la police veuillez sortir de cette maison.

Je suis dans ma chambre, téléphone en main, pendant que mon père me hurle dessus en frappant la porte de la salle de bain qui est verrouillée.
Ça fait depuis deux ans que je vis ça, c'est devenu encore plus difficile avec l'âge, j'ai compris que quelque chose cloche, il me pénétrait sans mon consentement alors que je me débattais à chaque fois.

J'entends les sirènes de polices devant ma maison, mon père jure en m'insultant:

« - Sale pute! »

Je met mes mains sur mes oreilles pour cacher le bruit de cris, de luttes et d'insultes que j'entends de gauche à droite. Je pleure de peur, peur qu'il revienne et qu'il continue ses horreurs.
J'entends des coups dans la porte, j'enlève mes mains de mes oreilles, c'est un policier qui m'appel:

« - Petite je suis là, je ne te veux aucun mal, viens m'ouvrir s'il te plaît. »

Je pose le téléphone, je m'avance lentement vers la porte, je l'a déverrouille doucement et j'ouvre la porte, je vois un policier qui me regarde tristement:

« - Viens petite ne t'en fais pas. »

Je cours vers le policier en pleurant, maintenant je suis enfin libéré de ce cauchemar, libéré de ce monstre infâme, mon père qui m'a toujours tué et a tué mon enfance que si j'avais pu avoir une enfance d'une enfant de six à huit ans qui joue avec ses jouets  et qui rigole avec ses parents.
Mais je ne l'es pas eu cette enfance que j'ai rassurer tellement voulu, elle m'est passé sous le nez et quant à lui il m'a emmenée dans les profondeurs de l'enfer en elle même, un enfer rempli de flamme et de mal qui ronge ce qui vienne dans cette endroit monstrueux.

Les policiers me font monter dans leur voiture, je reste sur la banquette arrière avec une couverture autour de moi.
Les policiers m'emmène dans une gendarmerie, une femme m'installe sur un fauteuil et elle s'installe à côté de moi:

« - Rosa je vais te poser des questions et tu vas répondre d'accord? »

J'hoche la tête doucement en attendant les questions qu'elle va me poser, elle se lève et elle me donne deux poupées, un homme adulte et une petite fille:

« - L'homme est ton père et toi tu es la petite fille, qu'est-ce qui te faisais? »

Je regarde les deux poupées sachant complètement ce que je devais faire, je prend la poupée de l'homme que je met derrière l'autre poupée, je montre les gestes qu'il faisait dans le bain:

« - Il voulait aussi que je le touche, il m'obligeait à le faire.

- Depuis combien de temps?

- Depuis que j'ai six ans. »

Je pose les poupées sur la table en face de nous,elle me regarde avec pitié, je hais se regard comme si c'était sa faute, alors que non, je veux juste être loin de la personne qui est mon gendre, cet homme obscur qui j'espère va pourrir dans une cellule:

« - Ta maman qu'est-ce qu'elle faisait?

- Rien.

- Elle le laissait faire c'est ça?

- Oui. »

Mes réponses sont courte, comme ce qu'à fait ma mère durant toutes ces années.