CHAPITRE 86
Merci petit
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Je suis toujours attaché, je vois un enfant qui arrive marche, il porte un énorme sac sur son dos, je le regarde peiné pour lui, il me regarde, je lui souris avec tendresse, il regarde à gauche et à droite puis il me regarde, je continue de lui sourire tendrement, il s'approche de moi lentement et méfiant:
« - Peux-tu me détacher s'il te plaît? »
Il bouge sa tête de gauche à droite pour refuser, il regarde partout en ayant peur de quelque chose ou de quelqu'un, je ferme les yeux pour garder mes larmes, je le regarde les larmes aux yeux:
« - Je veux juste rentrer. »
Je sanglote doucement, il mord sa lèvre puis il s'approche de moi, il pose son sac et il détache la corde, mes bras tombent, j'ai d'énormes crampes dans les bras, je le prend dans mes bras, je le porte pour partir, je veux au moins en sauver un, il fronce les sourcils, je cours, je passe par les ouvriers, quelqu'un essaye d'attraper mon bras, je lui donne un coup de pied dans son intimité, je cours du plus vite que je le peux avec l'enfant sur mon dos, plusieurs personnes essayent de m'empêcher de partir de cet enfer
Mais je ne les laisse pas faire, je me retrouve dans la forêt tropicale, il ne comprend rien alors que je le porte sur mon dos:
« - Ne t'inquiète pas, je vais te sauver. »
Je cours pendant une bonne heure, je passe par n'importe qu'elle chemin, c'est un immense labyrinthe, je le pose délicatement sur le sol, je m'assois contre le sol, je respire doucement pour reprendre mon souffle, j'entends soudainement des bruits de pas, je prend la main de l'enfant, on se met à courir.
Il m'aide à trouver le chemin, nous arrivons devant une route, je vois au loin un camion qui est arrêté, le conducteur est dehors, je reprend la main de l'enfant, je cours vers le camion, j'entre à l'intérieur, j'aide l'enfant à y monter, on se cache derrière des caissons sûrement de drogue:« - Ne t'en fais pas petit. Je suis là, il ne va rien t'arriver. »
Le camion démarre, le trajet commence, le petit place sa tête sur mon épaule sans doute épuisé, soudainement, le camion s'arrête, j'ouvre les yeux lentement, quelqu'un ouvre le rideau qui cachait la marchandise, je vois du coin de l'œil deux hommes en costumes de policiers qui parlent espagnol:
« - ¿Qué hay en estas cajas? (Qu'est ce qu'il y a dans ces cartons?)
- Hay verduras y frutas. (Il y a des légumes et des fruits.)
- Bueno, vete ahora. (Bien partez maintenant.) »
Le camion démarre de nouveau, il repart, l'enfant dort à mes côtés, je souris doucement en le voyant sauver de cet enfer, à son âge travailler comme ça, ce n'ai pas humain. Le camion s'arrête, le rideau se lève, je réveille doucement l'enfant, je me lève en me cachant derrière les cartons, j'avance lentement, je prend une boite en bois, je lui cogne sur la tête, il tombe au sol, le téléphone est parterre toujours dans l'appel, je le prend et le place à mon oreille:
« - Au revoir. »
Je cours avec l'enfant, je me retrouve dans un quartier assez pauvre, on se cache derrière une maison délabré, soudainement, une vieille femme arrive vers nous, elle nous regarde puis nous souris:
« - Vamos hijos míos. (Venez donc mes enfants.) »
Je regarde le petit, il se lève, il me fait un signe en sachant sûrement que je ne parle pas un mot espagnol, je me lève pour suivre la vieille dame, elle nous amène devant une maison pauvre et un peu délabré, elle nous fait rentrer, je vois une petite décoration, elle s'installe sur un fauteuil devant une table basse rempli de gâteaux et de boissons, le petit se jette dessus pendant que la dame sourit, je reste méfiante loin de la dame, je croise mes bras, elle me sourit, elle part avec l'enfant:
« - ¿Como te llamas? (Comment tu t'appelles?)
- Ya no sé. (Je ne sais plus.)
- Entonces te llamaré Victor. (Alors je vais t'appeler Victor.)
Il hoche la tête en se goinfrant de petits biscuits poser sur une assiette, elle parler avec lui, je ne comprend absolument rien, elle me fait signe de venir vers elle, avec méfiance je m'avance doucement, avec lenteur je me retrouve devant elle, elle pose délicatement sa main sur mon épaule:
« - Buena suerte hijo mio. (Bonne chance mon enfant.) »
Je fronce les sourcils sans avoir compris, mais je pense qu'elle va garder l'enfant avec elle, je le salut doucement en lui souriant avec tendresse, je lui caresse ses cheveux sales et noirs, je lui embrasse la joue puis je pars en le saluant, il me regarde en fronçant les sourcils, il se lève en vitesse alors que j'allais tourner la poignée de la porte d'entrée, il prend mon bras en fronçant les sourcils, il ne veut pas que je parte, je le regarde en me mordant la lèvre larmoyante:
« - Je suis désolée, je dois partir. »
Il sautille de partout en me tirant vers lui pour que je reste, pour pas que je parte, je lui caresse la joue doucement, je tourne la poignée en le saluant, je ferme la porte devant lui, je passe ma main sur mon visage, je continue de marcher, je jette un œil à la fenêtre, je le vois la main sur le carreau de la fenêtre, je détourne les yeux et je marche dans la rue, de mon pied je joue avec un caillou qui est au sol.
Qu'est-ce que je vais faire maintenant?
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IN YOUR EYES
RomanceLors d'une balade dans une forêt, sous le soleil chaud d'un après-midi, elle trouve un camion remplis d'armes et de drogues, voulant être une bonne citoyenne, elle appelle la police. Sauf que ce mouvement, cet appel, elle va être mêlée à des affair...