Chapitre 100

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CHAPITRE 100

Apprends-moi

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« -Vous êtes inconscientes! »

Je le regarde à côté de moi se trouve Val qui me regarde avec respect alors que moi j'ai un petit sourire presque invisible qui est dessiné sur mes lèvres, il engueule d'abord Val qui s'excuse et il lui ordonne de partir.
C'est à mon tour.

Il attrape mes joues en appuyant fortement dessus, il me regarde avec son visage remplis de haine et ferme, il fulmine, je le regarde en fronçant les sourcils, quand cet homme est énervé, il me glace le sang, il paralyse tout mon être en seulement un regard, son regard qu'il détient le secret, cette âme est noire, obscure et profonde, mais, je ne vois aucune émotion positive elles sont toutes péjoratives, rien de bien émane de lui, ce qui sort de lui est une obscurité sans fin, une haine profonde et malsaine et un vide. Un vide qui vient de qui ou de quoi, un vide qui n'a pas de sorti, il est infini.

Comment l'aider? L'aider de ce vide infini qui vient droit des enfers les plus profondes, ses yeux verts émeraudes sont signes d'une noirceur tellement sombre qu'on ne voit aucune trace de celle-ci mais personnellement, j'arrive à voir ce vide, un vide qui n'ai pas que malsain ou obscure, un vide qui est aussi rempli d'une grande tristesse qui me gèle le corps et tous mes membres.

Comment fait-il pour vivre avec cette froideur éternelle?

Toutes ces questions sans réponses me crispe encore plus, je n'arrive pas à le déchiffrer, je ne vois que ça en lui, il donne libre accès à ce qu'il veut, à ce qu'il souhaite et personne peut faire quoique se soit pour empêcher qu'il le fasse, qu'il ne sort rien de sa bouche, qu'il garde tout pour lui seul malgré ses souffrances lire qu'un électrochoc, cet homme est un mystère,une énigme à résoudre où je n'ai jamais trouvée la réponse.

Rien, rien du tout:

« - Tu dois apprendre que dans ce monde il faut savoir se battre et vaincre. »

Je le regarde dans les yeux quand il me parle, je n'ai aucune sorte de respect en vers lui car même si ma haine a diminué elle reste toujours présente dans mon coeur, elle est gravée comme sur un rocher et elle ne veut pas s'enlever, elle ne peut pas.
Cette haine est pour moi une gravure qu'il m'a faite, il me la faite dans le coeur pour que jamais je ne l'oublie, mais malgré cette haine, un autre sentiment me submerge et je n'arrive pas à savoir lequel, cet homme me fait ressentir des émotions que je n'ai jamais connu, qui me sont complètement inconnus je n'arrive pas à trouver d'où elles viennent et qui elles sont.
Leurs provenances est inconnu, je n'ai rien pour le savoir:

« - Alors apprend-moi à me battre et à vaincre. »

Il me lâche directement le menton qu'il tenait toujours entre sa main, je ressens une petite douleur m'envahir:

« - Pourquoi je devrais le faire? »

« - Maintenant que ton monde est le mien et que jamais je ne vais pouvoir m'en sortir, alors, je suis une nouvelle membre de ton cartel. »

Un rire franc et sournois sort de sa bouche me clouant au sol, mes sourcils se froncent montrant ma rage de sa réaction:

« - Je ne prend pas les gamines qui savent même pas mettre un vrai coup qui fait mal. »

À l'aide de mon pied, je le frappe dans son intimidé, ses yeux s'ouvrent en grands, pendant que sa mâchoire se crispe montrant qu'il a mal sauf que cette réaction est directement enlevée pour ne pas montrer sa détresse, il cache ses sentiments, il les enfouit le plus profond en lui, cachant toute par d'humanité dans son corps. Je vais essayer de résoudre cette énigme:

« - Dommage car je suis pas ce genre de gamine Eren Jaeger. »

Je lui fais un clin d'œil alors qu'il a reprit avec rapidité son visage normal, ce visage qui prend même si il a mal, même si il est triste, même si il est heureux montrer une haine lui donne de la grandeur, tous ces hommes qui le respectent et pourraient donner leurs vies pour la sienne.

Je ne les comprend pas, je ne pourrais jamais donner ma vie pour la sienne, ni aucun signe ou de forme de respect en vers lui, seulement une haine c'est tout ce que je ressens à son égard il ne mérite pas plus ni moins.

Je le salue d'un revers de main, je ferme la porte de son bureau avec vitesse puis je marche dans les couloirs de la grande demeure de Colombie. Je suis prête à apprendre, plus que ton signal Eren, juste ça.

Un petit sourire en coin se dessine sur mes lèvres, ma fierté monte pendant que je marche avec fierté, je croise une domestique, je lui souris en lui souriant aimablement alors qu'elle arrosait les différentes fleurs en guise de décoration.

Je vais dans la chambre qui est la mienne, je saute dans mon lit pour lire mais avant quelqu'un ouvre la porte de la chambre, une jolie femme domestique:

« - De Eren. Ça commence déjà TP. »

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