Chapitre 9

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CHAPITRE 9

La liberté

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Je m'approche lentement de la porte en fer faites de barreaux, dès que j'y suis, je prend la fourchette caché dans mon haut et je la place dans la serrure.
J'essaye d'ouvrir la porte, je tourne et tourne la fourchette, sans succès, je la tourne et j'essaye de nouveau d'ouvrir la porte, quand j'entends un clique, la porte s'ouvre doucement en grinçant.

Je passe la porte sans faire aucun bruit, je la ferme puis je me dépêche de partir, je monte les marches quatre par quatre, j'ouvre la porte d'en haut que j'ouvre lentement, je passe le seuil de la porte, que je ferme aussi.
Je suis maintenant dans les longs couloirs du manoir, je me dirige vers une fenêtre et je regarde le ciel lumineux grâce au soleil.

Je regarde de gauche à droite et j'entends des bruits de pas arriver, je me cache derrière une commode et je vois un homme en costard avec une cigarette dans la bouche.
Il regarde partout puis il met de la cocaïne sur une petite table décorée et snife la ligne de cocaïne grâce à un billet roulé.
Il se frotte le nez puis se relève directement et il continue de marcher, quand je ne le vois plus, je me lève en regardant si il y a personne puis je continue mon chemin à l'aveugle sans connaître l'endroit où je me trouve.

Je continue mon chemin sans que personne vienne, je continue mon trajet, je me cache des domestiques ou des personnes venant dans les parages.
J'ouvre une porte qui donne sur un immense parking rempli de bagnoles. Je prend une voiture, je brise la vitre et j'ouvre la portière. Je me met sur le siège conducteur, j'ouvre la boîte de commande et j'essaye d'allumer la voiture.

Je prend des fils que je coupe et je mêle deux fils entres eux et j'essaye de les joindre, après une bonne minute, la voiture s'allume mais sans plus attendre, j'entends une énorme alarme retentir dans toute la demeure.
Je commence à paniquer, je démarre la voiture et le garage s'ouvre en étant automatique.
Sans plus attendre, je fonce dans les chemins d'air que le bruit du garage et du moteur en réveille certain, j'entends des cries et des balles sont tirés sur la voiture, des vitres se brisent et un balle me touche l'épaule.
La douleur est forte. Beaucoup trop forte.

Je respire doucement pour éviter de paniquer, mais je continue de conduire, le plus vite possible. Je fonce dans les plantes et les gardes pointent sur moi leur fusil, je mords ma lèvre en m'excusant d'avoir percuté des hommes.
Les barrières de sorties se ferment lentement, alors j'appuie sur l'accélérateur, je passe au niveau des barrières, les barrières se referment sur la voiture, raillant les deux côtés de la bagnole.

Je me retourne pour regarder derrière et je vois Eren et ses deux acolytes les plus proches.
Il me regarde de loin et il lève son verre en l'air en me souriant. Puis il boit une gorgée en ordonnant un ordre à ses membres.
Je fonce en dehors de la demeure, coursé par d'autres voitures derrières moi.

Je continue de rouler en vitesse, pour rentrer chez-moi, sauf que la voiture que j'ai prise n'a plus d'essence, alors je dois faire un détour dans une station essence, j'ai réussi à semer les autres véhicules qui me poursuivaient.
Je vois au loin, une station essence, alors je décide d'y aller, je m'y arrête et je me gare à côté de pompes, je descend de la voiture en regardant de chaque côté, je prend en vitesse la pompe que je place dans le réservoir, je regarde l'écran affichant le prix que je ne peux pas payer.

Soudainement, deux voitures noires arrivent à la station, j'essaye de me cacher un peu en attendant de remplir la voiture.
Les voitures approchent de plus en plus et là Oscar et Léo arrivent vers moi, Léo a son téléphone à son oreille pendant que Oscar cherche partout, son regard trouve le mien puis il se met à courir vers moi:

« - Putain. »

J'enlève la pompe de mon réservoir sauf que Oscar est déjà devant moi prêt à m'attraper, je brandis la pompe:

« - Je suis désolée Oscar. »

Je le frappe avec la pompe, j'ouvre vite ma portière et je monte dedans, Léo arrive alors je ferme vite la portière et je démarre la voiture en vitesse et je pars, j'entends juste l'employé me hurler de payer.
Je continue de conduire en ayant des remords pour Oscar, je secoue ma tête de gauche à droite. J'arrive de plus en plus vers chez-moi, je prend les rues et les carrefours.
Je la vois enfin, ma maison, je gare en vitesse la voiture en face de mon habitation, la voiture de mes parents est garé aussi.

Je sors de la voiture avec rapidité, je rentre immédiatement dans ma maison, toute la pression sort de mon corps, mes larmes lâches et tombent contre le sol.

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