Chapitre 42

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CHAPITRE 42

Le traite

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Je suis sur mon canapé à réfléchir, je cherche dans ma mémoire un seul élément suspect que j'ai pu voir mais rien ne me vient.

J'entends ma porte s'ouvrir d'un coup, je me retourne pour faire face, je vois Eren complètement en rage et fulminant d'une colère immense, il s'approche de moi, il prend le col de mon haut et il approche mon visage du sien.
Il me regarde de son regard haineux et froid, le regard où tu peux voir ta pauvre mort juste en regardant ses pupilles d'un vert émeraude, tu peux voir ta mort de plusieurs façon, personnellement, je me vois brûler vif dans un immense bûcher devant ma famille, ma mère, mon père, Luis aussi Val et Rosa devenue de très bonnes amies. Je le vois lui aussi sur son balcon verre en main et cigarette à la bouche, me regardant mourir, je hurle de douleur et mon pauvre corps frêle brûle à petit feux, la douleur que je ressens alors que c'est seulement une illusion, une création de ses yeux émeraude, le pire est sur je ne meurs pas directement, je souffre tellement de ce feu brûlant et du chaud qui submerge mon corps.

Je reviens dans la réalité, je le vois sans voir ma mort, je sens des larmes qui perlent sur mes joues, il tient toujours fortement mon col tirant sur mon cou m'étouffant:

« - Je suis sûre que tu es la traite!

- Pardon? La traite?

- Oui, quand tu es arrivée j'ai perdu deux putains de cargaisons, tu trouves pas ça louche toi? »

Il me regarde toujours avec rage, je fronce les sourcils énervé de ses suppositions qu'il m'a craché dans le visage.
Je peste en le regardant aussi avec mépris, je mords mes joues pour éviter de l'insulter sinon je mourais d'une balle entres les deux yeux:

« - Alors déjà jamais j'aurais voulu être dans ton putain de monde de merde, j'aurais jamais voulu te rencontrer!
Depuis que je suis ici j'ai aucun moyens d'appeler et je reste dans cette baraque tout le temps sauf que à chaque fois que je sors tu es présent! Cette cargaison j'ai été seulement au courant dans la voiture et je n'ai jamais eu de téléphone dans les mains. C'est compliqué d'être une traite comme ça non?
Je ne serais pas si sûre si j'étais toi, Eren Jaeger. «

Il lâche le col de mon haut en le lâchant fortement, sa mâchoire se crispe en réfléchissant, il peste en faisant les cents pas dans ma pièce. Il frappe la table basse qui se casse en plusieurs morceaux s'étalant sur le sol, un éclat de verre atteint ma joue me blessant, j'essuie le sang qui coule de cette blessure:

« - Tu vas te calmer! Tu crois c'est en t'énervant et en cassant tout ce que tu vois. Putain!

- Je n'ai aucun ordre à recevoir de toi, t'es juste une petite salope qui m'a fait perdre cent milles balles!

- Une petite salope? Tu es quoi toi alors? T'es une putain d'ordure, tu crois que c'est mieux? »

Il s'approche de moi en respirant fortement, il reprend mon haut une nouvelle fois, il me plaque contre le mur me faisant mal. Je gémis de douleur, il attrape son flingue qui est dans sa poche, il le charge et il le place entre mes deux yeux, il me regarde avec cette rage immense qui s'agrandit de plus en plus, il fulmine tellement qu'il me glace le sang, des frissons me parcours tout le corps, il force son canon de fusil sur mon front, le canon me laisse une douleur et sûrement une trace:

« - Insulte moi de nouveau et j'hésiterais pas à te foutre une balle dans le crâne! »

Mon corps tremble en sachant pertinemment qu'il en serait capable, des larmes brouilles ma vue et ma respiration me fait suffoquer, je meurs de son charisme écrasant et de son regard vert émeraude me brisant les os, un par un, je souffre de sa force:

« - Je sais que tu as peur TP, n'essaye pas de t'aventurer dans un monde où je commande, c'est un petit conseil, sauf si tu veux mourir je peux abréger tes souffrances en une seule touche. »

Il enlève lentement son flingue qu'il range dans son pantalon, il se décale de moi doucement, puis il se retire et part me laissant déboussolé. Je glisse contre le mur, je colle mes jambes contre ma poitrine en respirant fortement.
La porte s'ouvre de nouveau qui donne sur Val, quand elle me voit, elle court vers moi:

« - TP qu'est-ce qui s'est passé?

- Eren a crut que j'étais la traite. »

Elle tapote mon dos en sachant comment ça s'est passé, elle cherche un ballai pour ramasser les bries de verres au sol.
Je me lève et je me barbouille le visage d'eau pour calmer mon corps qui est encore sous le choc.

Je m'assois sur une chaise, Val a mit les morceaux de verres sur le côté et elle s'installe sur une chaise en face de moi:

« - Léo a du culot c'est lui qui a mis en doute ta loyauté.

- Une loyauté? Si j'avais pu le faire je l'aurais fais. Eren n'est rien du tout pour moi, c'est une ordure qui a ruiné ma vie rien de plus rien de moins.

- Je suis sûre que non. Eren n'avait pas de doute en toi c'est Léo qui lui a fait ça.

- Tu veux nier le faite qu'il a tué ma famille, qu'il m'a enlevé pour une putain de cargaison de drogues, je reste enfermée depuis des mois.
Tu veux que je continue?

- Je sais tout ça TP, je le sais, mais je ne peux rien faire pour que tu reprennes une vie normale, tu es plongé dans cet enfer comme moi je le suis. »

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