Prologue

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J'entend de forte vibration qui me vrille les tympans. Des lumières multicolores dansent devant mes yeux. Une forte chaleur émane de mon corps. Une bouffée d'euphorie, mélangée avec à un étourdissement. Je suis bousculé par de longues ombres méconnaissable. La pièce tournoie dans un brouillard épais qui m'empêche de voir.

Un claquement de portière. Des sièges de voiture. Une silhouette à l'avant qui conduit. Le mouvement presque imperceptible du véhicule. Un maux de tête foudroyant. Un air de classique plane dans l'habitacle. De l'air frais filtre par les vitres semi-ouverte. Je suis à la fois en feu et complétement gelée. Je ne peux pas bouger. Totalement immobilisée. J'ai le tournis. La nausée. Tout en même temps. Morphée m'ouvre ses bras. Je lutte. Mais,

Un battement de cil.

Puis, deux.

Et, trois.

L'obscurité.

Mes yeux papillonnent et peine à s'ouvrir. Ils paraient peser une tonne. Je suis immédiatement abasourdie par une douleur lancinante à l'arrière de mon crâne, je lève ma main afin de tâter la plaie mais elle ne bouge pas d'un millimètre. J'abaisse mon regard sur celle-ci et réprime un cri d'effroi lorsque je constate que mes chevilles et mes poignets sont liés et m'empêchent d'effectuer ne serait-ce qu'un mouvement. D'un coup, une poussée d'angoisse m'étreint la gorge et me comprime l'estomac. Bordel, qu'est ce que je fais là ? Mon pouls s'accélère considérablement . Je peine à respirer. La pièce dans laquelle je me trouve est occupé uniquement par la chaise sur laquelle je suis assise. Les murs sont étrangement propre et contraste avec l'horreur de la situation comme si elles n'étaient elles mêmes pas prêtes à accueillir ce qui s'apprête. Comment je suis arrivée là ? Diverse questions me traversent l'esprit, toute restant sans réponse. De faible réminiscences me frappe mais drapées d'un voile opaque qui m'empêche d'y voir plus clair. Je dois sortir d'ici ! Je me met à gigoter en tentant de rompre les liens qui me meurtri les membres. Je les sens me lacérer la peau. Un grognement de douleur quitte mes lèvres en sentant mes muscles endoloris se contracter. Ils sont rigides et ankylosés Malgré tout, mes efforts restent vain. Avant même que je n'ai le temps de pousser un soupir, des bruits de pas se font entendre de l'ordre côté de la porte. Celle-ci s'ouvre sur un homme grand au regard sombre, impénétrable. Je réfrène un frisson et le regarde s'approcher lentement vers moi.

- Ça ne sert à rien.

Je sursaute en entendant cette voix rauque, dure et froide. Un rictus s'étend sur ses lèvres alors qu'il contemple l'air effaré sur mon visage. Je ne l'avais pas vue arriver. Tout chez lui semble être mauvais.

- Je t'effraie, peut être ?

Il fait un pas de plus vers moi. Ses iris noires transpercent chacune de mes cellules. Il avance de nouveau. D'une lenteur torturante. Ses pieds claquent sur le carrelage blanc, l'un après l'autre, provoquant un son divinement horrible. Il me surplombe de toute sa hauteur. Sans que je ne m'y attend, il m'attrape par les cheveux et me balance la tête en arrière accentuant la douleur qui me meurtrissait déjà. Son expression est un mélange d'amusement et de dangerosité, le rendant d'autant plus glaçant.

- Tu me réponds lorsque je te parle ! Je te fait peur ?

- Oui.

Je ne produit que ce minuscule son, trop fatiguée et faible pour autre chose. Mais cela semble le satisfaire.

- Bien. Tu apprends vite, on dirais.

Il me regarde un instant dans le silence le plus complet puis s'éloigne enfin. J'expire. Je ne m'étais même pas rendu compte que je retenais ma respiration. Je l'observe faire des aller retour devant moi.

- Tu te demandes sûrement qui je suis, ce que tu fait là, enfin bref, ce genre de question.

Je hoche la tête de manière presque imperceptible

- S'il y a bien une chose que tu dois savoir, c'est que je ne suis pas un putain de héros avec une cape. Bien au contraire. Si tu es là, c'est pour une raison bien précise. Tu le sauras en temps et en heure. En attendant, tu te contenteras d'être mon petit joujou !

Ces mots planent un instant dans l'air. Mon sang se fige dans mes veines. Son "joujou", qu'entend-il pas là ? Je prend une longue inspiration et ouvre à nouveau la bouche.

- Où somme-nous ?

Il se penche en avant, posant ses mains sur les accoudoirs de la chaise. Son souffle chaud s'abat sur moi lorsqu'il prononce ces mots,

- En enfer.

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Hey !

Ce petit prologue a t-il réussi à vous mettre l'eau à la bouche ?

  ❥ Pour Adeliza, c'est le début de ce qui semble être tout droit sortie d'un cauchemar.

  ❥ S'en sortira t-elle ?

  ❥ Que lui veut ce mystérieux ravisseur ?

M. ☾

Hadès Où les histoires vivent. Découvrez maintenant