Dangereux Accord

CHAP 10♠️

On arrive au château et je depose nos affaires.

Le château était si calme, un peu plus que d'habitude et je compris vite pourquoi quand je vis Mirza Dunek s'approcher dossiers en mains et Azor qui donnait l'air d'être débordé en lisant des tas de feuilles. La panique me gagna et mon cœur ne fît qu'un bond.

Immédiatement, Fanny fît un faux pas et manqua de tomber elle se raccrocha à un meuble et se mît à rire nerveusement ce qui éveilla la curiosité de deux hommes qui levèrent immédiatement leurs regards.

Bon Dieu!

Son regard était si sérieux, si séduisant...

Mirza, transpirant à grosses gouttes avait défait sa cravate et remonté les manches de sa chemise couleur grise argentée tandis que le maître des lieux comme à notre première rencontre officielle en Grèce, était torse nu.

Oram - Papa! Cria le bonhomme qui courût immédiatement vers lui.

Il mît Un genoux à terre pour le prendre dans ses bras le regard désolé. Il était devait se sentir terriblement mal pour avoir annulé cette journée détente avec ses enfants car cela était flagrant, il n'y avait eu absolument rien qui exprimait de la détente dans l'expression de son corps. Il ne s'était pas arrêté de bosser.

Il embrassa Oram et immédiatement Mirza referma le dossier. Il devait être terriblement épuisé.

Auréa elle, n'avait pas bougé d'un poil même si cela se voyait qu'elle était terriblement en manque de son père et nul ne pouvait le contester, elle était absolument folle de son père car il était la seule image d'autorité et les seuls bras affectifs qu'elle avait connu jusque-là. Elle lui en voulait d'avoir manqué cette journée, elle lui en voulait de lui avoir fait ressentir de l'abandon car c'est un sentiment dont son frère et elle avaient terriblement souffert...

Azor cessa tout pour se concentrer sur sa petite princesse qui semblait l'en vouloir alors je m'accroupis pour embrasser sa petite joue.

Moi- Tu n'es pas contente de revoir papa ?

Elle ne réagît pas.

Moi - Tu ne veux pas lui faire un câlin? Regarde, Oram prend toute la place.

Immédiatement elle courût à son tour pour serrer son père dans ses bras. Celui-ci se sentait terriblement coupable d'avoir fait passer son travail en premier et la culpabilité se lisait dans ses beaux yeux. Il embrassa ses deux trésors puis murmura tristement :

Azor- Lypámai, o bampás lypátai tromerá tous thisavroús mou. ~Je suis désolée, papa est terriblement désolée mes trésors.~

La sincérité de ses mots était troublante. Il les embrassa chacun leur tour puis se redressa

Azor- Je vais me rattraper, c'est promis.

Auréa- Svetlana a dit qu'on ira passer le week-end à la ferme.

Il fronça les sourcils mais ne laissa rien paraître.

Azor- Elle a dit ça? Ça aurait dû être un secret. Répondît-il en entrant dans le jeu.

Oram- Tu promets d'être là papa?