CHAP 46♠️

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Il referma la portière et fixa le fameux Rudra. Il ne ressentait aucune sympathie pour lui. Et il n'allait sûrement pas faire semblant.

Azor- Vous devriez rentrer. Nous avons des choses à nous dire je crois. Tous les trois.

Svetlana était dans la voiture, il était donc impossible qu'elle prenne part à cette discussion. Il ne pouvait s'agir que de sa mère.

Le regard de Azor était si menaçant et si violent que Rudra s'empêcha de regarder en direction de Svetlana. Il se retourna sans protester et entra. Azor le rejoint.

Rudra le conduit jusqu'au bureau où Madame Sharma se préparait sans doute à décamper.

Mais après les propos qu'elle avait tenu à l'égard de Svetlana, sûrement pas! Elle n'allait pas réussir à s'en tirer comme ça. Elle parut surprise de revoir son fils en compagnie de cet homme. Elle en fût presque effrayée.

Mme Sharma- Que se passe t-il? Rudra?

Azor referma soigneusement la porte.

Mme Sharma - mais qu'est-ce qui se passe à la fin?

Azor- J'imagine que votre rythme cardiaque s'est affolé en me voyant entrer? Vous avez raison d'avoir peur. Souffla t'il dangereusement.

Rudra- Monsieur Makar...

Azor- C'est moi et moi seul qui ai la parole! Hurla t'il.

Et c'est à partir de moment précis que Rudra comprît l'erreur qu'avait commis sa mère.

Azor- Prenez place, il s'agit là de votre bureau. Alors mettez-vous à l'aise!

Rudra ne se fît pas prier et sa mère non plus.

Azor- Bien, soyez très attentifs à ce que je vous dirai. Commença t'il; votre petit business, je pourrais la faire disparaître si vous osez ne serait-ce que penser à redire vos absurdités de tout à l'heure. Entant que femme, vous devriez comprendre mieux que tout le monde la douleur de perdre un enfant, la culpabilité. Pourtant vous vous êtes bien régalé en lui rappelant cet enfant qui n'a pas pu grandir en elle. Vous êtes-vous déjà demandé la peine qu'avait ressenti votre fils? Ça, c'est une douleur qui ne disparaît pas. Sachez que Svetlana est la femme la plus belle, la plus forte, la plus intelligente et la plus maternelle qui puisse exister, des qualités qui vous manquent cruellement! Vous avez eu beaucoup de chance de l'avoir eu comme belle fille, mais je suis content que vous l'ayez perdu car vous ne méritiez pas un tel cadeau.

Il marqua une pause, respira fort puis abattît ses mains sur le bureau en les faisant sursauter.

Azor- Vous m'avez mis très en colère et l'espace d'un instant j'ai voulu briser votre orgueil en vous arrachant la chose la plus précieuse que vous ayez et je ne parle pas de votre fils. Son bonheur, ce qu'il est vous importe peu. Je parle de cet endroit que vous chérissez! Mais ensuite j'ai pensé à ce cadeau que vous m'avez fait. Vous n'imaginez pas à quel point je suis heureux qu'elle se soit détachée de vous car grâce à elle mes enfants ont gagné une mère et moi... une femme que nulle n'égalera. Vous avez beaucoup de malchance, vous l'avez laissé partir. C'est sans doute vous qui êtes maudite car vous n'aurez pas la chance immense de vivre à ses côtés et de profiter de toute sa bienveillance et sa bonté infinie. Elle est plus mère que vous n'aurez jamais espéré l'être.

Rudra semblait vraiment en souffrir et même si Azor ne l'aimait pas beaucoup, ce n'est pas lui qu'il accablait.

Azor- J'espère que toute votre vie vous vivrez dans la peur que je viennes vous retirer tout ce qui vous est cher. Absolument tout et ne doutez pas que j'en sois capable. J'attends le jour où vous oserez refaire une erreur de ce genre. Je ne vous perdrai jamais de vue. Jamais! Sachez-le.

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