CHAP 7♠️

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Moi- ...Je vous assure que je ne l'ai pas insulté, j'ai simplement suggéré qu'elle puisse utiliser des méthodes moins draconiennes avec Auréa, ce n'est qu'une petite fille et elle risque de la dégoûter de cette activité magnifique en...

Azor- Assez! Hurla t'il.

Il ne m'avait encore posé aucune question en me demandant simplement de le suivre jusqu'à son bureau après avoir embrassé ses enfants. Alors pour tenter d'alléger ma peine, j'avais entamé une séance d'explications et pourtant il ne semblait pas convaincu.

On se demande bien pourquoi...

Azor- Elle m'a appelé juste après le cours pour se plaindre de vous. C'est votre première rencontre et je dois déjà entendre des plaintes!

Moi- Monsieur Makar écoutez moi...

Azor- Tout ce que vous aviez à faire c'était vous occuper de Auréa pas de faire un sermon à sa prof sous prétexte que vous avez passé quelques malheureuses années dans ce domaine!

Il était énervé... il était très énervé Mais comment osait-il?

Moi- Comment osez-vous!

Azor- Comment j'ose? Comment vous osez! D'abord vous vous présenter tard pour le petit déjeuner et maintenant vous poussez madame Santiago à démissionner parce qu'elle se sent insultée! Cela fait des années qu'elle pratique, vous croyez pouvoir rivaliser?

Je reste muette.

Les larmes me monteraient presque mais je reste digne. Les paroles du patron étaient extrêmement blessantes et la situation était gênante. Je n'ai peut-être pas passé autant de temps que je l'aurais souhaité dans le milieu mais j'ai atteint des niveaux qu'elle n'aurait même pas osé rêver. Alors je pense pouvoir donner mon avis sur sa façon ignoble d'enseigner mais Azor n'était manifestement pas disposé à m'écouter.

Je rattrape rapidement une larme en ayant plusieurs flashbacks et instinctivement je touche mon genoux. Voilà la seule raison pour laquelle je me taisais, parce que si j'étais encore capable de bouger au rythme de la mélodie, je ne me serais jamais laissée humilier ainsi.

Moi- Vous... devriez voir comment elle dispense ses cours, vous serez surpris et ...

Azor- Figurez-vous que C'est déjà fais et j'admire la patience qu'elle y met.

Classique!

Jamais elle n'oserait lever le ton sur Auréa en présence de son père. Il ne me croyait pas et mon et mon attitude de ce matin n'avait en rien enragé les choses. Il me prenait pour une incompétente et rien de ce que je faisais ne jouait directement en ma faveur.

Azor- Je vous ai engagé pour que vous mainteniez un certain ordre à mon absence et vous faites tout l'inverse! Prenez-vous au sérieux ce travail de nurse Mademoiselle Von Daahir?

Moi- Oui... Monsieur.

Azor- Parce que là je suis à deux doigts de vous renvoyer à New-York.

Je devais absolument dire où faire quelque chose, je devais absolument réagir mais mon corps ne suivait pas. Il contourna de nouveau son bureau pour sortir et me laisser planter là quand un son daigna enfin sortir de ma bouche:

Moi- Monsieur...

Il s'arrêta sans pour autant se retourner.

Moi- Je m'excuse. Dis-je; Je me suis longtemps occupé des enfants que j'enseignais. Les parents qui travaillaient rentraient parfois très tard et j'étais obligée de jouer la baby-sitter et ça ne m'a jamais déplu. Alors c'est vrai j'ai conscience que je ne suis pas la plus qualifiée pour tenir ce rôle mais je comptais sur mon expérience et mes capacités pour m'occuper de Auréa et Oram. Je m'y suis sûrement prise avec beaucoup de maladresse mais je suis prête à réessayer et me plier entièrement à vos règles.

Dangereux Accord Où les histoires vivent. Découvrez maintenant