CHAP 24♠️

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Fanny entra avec un petit bouquet mais resta un long moment sur le pas de la porte.

J'entendais des voix et je savais qu'elle était avec Mirza mais malgré ma curiosité maladive, je ne pouvais me lever pour espionner à cause de ma jambe. Ça faisait des jours que j'avais arrêté de prendre mes antidouleurs et j'espérais vraiment m'y habituer mais j'avais sous-estimé le pouvoir de la dépendance, une force attractive!

Je souffrais comme il n'était pas supportable mais resta sans rien dire.

Azor était rentré plus tôt aujourd'hui alors il avait décidé de faire une petite balade avec ses petits anges. Il était le père qu'il fallait. Malgré ses occupations, il trouvait toujours le temps de s'occuper de ses enfants et pas qu'un peu alors que je remerciais le ciel de cet imprévu car moi je n'avais même plus la force de mettre mes chaussures.

Les petits murmures prirent enfin fin et Fanny m'apparut avec un énorme sourire. Je devinais bien pourquoi. Elle était resplendissante et paraissait plus détendue. Détendue car au début, elle avait beaucoup d'appréhension et là, tous les doutes s'étaient dissipés pour laissez place à une vraie romance passionnante.

Je prends une position plus adaptée pour tromper ma douleur puis lui sourît :

Moi - Alors? Fructueuse soirée à ce que je vois. Dis-je d'un ton plus gai pour tromper mon calvaire.

Elle rougît de plus belle puis vînt s'asseoir juste à côté.

Moi- Plus de doutes tenaces on dirait.

Fanny- Non.

Moi- Si vite?

Fanny- C'est incroyable je sais mais... toute notre histoire est incroyable. Commença t'elle toute rêveuse; J'avais peur c'est vrai mais Monsieur Dunek... je veux dire Mirza a réussi a tout dissiper.

Moi- Tu es heureuse?

Fanny - Maintenant, oui. Lui et moi on a appris à mieux se connaître et à se faire mutuellement confiance. Mirza est très attentionné et très attentif à moi. Il connaît déjà les grandes lignes de mon passé et moi les siennes... il est très drôle. Rajouta t'elle.

Moi- Je suis contente pour toi. Dis-je en tentant de paraître la plus normale possible.

Fanny- Tout va bien Svetlana? Tu as l'air crispée.

Moi- Oh, c'est rien ça va. Mentis-je; raconte-moi plutôt ta soirée.

Elle ne parut pas très convaincue mais se mît à parler passionnément de son amoureux. Que c'était beau l'amour... chez les autres. J'avais l'impression que l'amour c'était pour les autres, ils vivaient des moments passionnés collé l'un à l'autre, il n'y avait rien qui interférait dans leur histoire contrairement à moi qui avais eu droit à la totale : une belle-mère détestable, des anciennes copines de mon mari trop collantes, un travail qui ne me permettait pas de rester surplace... et la liste est longue.

Je repense à mon mariage et soudain j'eus l'impression de faire quelques pas en arrière. Rudra était sans aucun doute l'homme avec qui j'aurais passé ma vie sans me plaindre. On rigolait bien, ensemble on était des vrais gamins et je n'avais pas le souvenir d'une quelconque dispute à ses côtés. C'était un homme droit et protecteur, il savait prendre soin des autres. Il était propre sur lui et avait toujours une manière rassurante de parler. Et bien que je ne m'étais jamais sentis acceptée par sa mère, lui tout ce qui lui importait était de me voir réussir ma carrière, il voulait que je m'épanouisse de et qu'en aucune façon je me sente prisonnière.

C'était l'homme le plus compréhensif de la planète, respectueux et responsable. Il me défendait toujours quand sa mère faisait des siennes sans pour autant lui manquer de respect. C'était un as du boulot et pourtant quand il s'agissait de moi, il trouvait toujours un moyen de se libérer. Il ne manquait aucun de mes spectacles mêmes si rien de l'y obligeait. Il passait son temps à planifier notre avenir et jusqu'à présent je me demande comment était-ce possible que je ne soit jamais tombée amoureuse de lui.

Dangereux Accord Où les histoires vivent. Découvrez maintenant