CHAP 15♠️

2.1K 278 27
                                    



La route vers le château avait été silencieuse... si on peut le dire.

Les enfants s'étaient endormi et Azor au téléphone durant tout le trajet donnait furieusement des ordres. Il était très irritable !

Je n'avais pas pu lui donner de réponse cette nuit-là non seulement parce qu'il m'avait prise au dépourvu mais aussi parce que je ne savais pas si réellement je voulais rester. Au départ j'étais sensée n'être qu'une simple nurse, tout ce qu'il y avait de plus ordinaire mais je crois m'être un peu trop investie. C'était tout moi. Je ne faisais jamais rien sans y mettre du cœur, et dans ce cas précis j'avais oublié que mon séjour prendrait malheureusement fin.

L'atmosphère était chargée, je le sentais. Il se passait quelque chose de bizarre entre Azor et moi et je n'arrivais pas à savoir quoi. Tout ce que je savais c'est qu'il était de plus en plus distant, comme s'il me fuyait...

Je ferme les yeux pour que le sommeil m'emporte également, sans succès. Rien n'y faisait, Morphée de voulais pas de mois dans ses bras. Je m'agite un moment avant de m'arrêter nette quand je sentis son regard sur moi sur le rétroviseur. Il avait un de ces regard qui te transcende! Ses magnifiques yeux pénétrants m'intimidaient à un point. Et sa voix me fît trembler quand je l'entends demander d'un air curieux:

Azor- Tout va comme vous voulez Mademoiselle Von Daahir?

Si seulement!

Moi- Oh... oui, ne vous en faites pas.

Il ne semblait pas convaincu alors il se retourna pour vérifier que ses deux trésors se portaient bien. Cela le rassura et les traits sévères sur son visage s'apaisèrent un tout petit peu alors il reprît son portable.

Que Dieu soit avec celui qui subissait ses foudres à l'autre bout du fil.

...

Après notre arrivée, il installe lui-même les enfants avant de rapidement ressortir après quelques brèves instructions. Je me fais toute petite avant de voir arriver une superbe voiture d'un bleue. De là où je me tenais je distingue deux silhouettes familières. Il s'agissait de Fanny et Mirza Dunek.

Intéressant!

Il lui avait galamment ouvert la portière avant de prendre ses courses. Ils échangèrent quelques mots et immédiatement eût un rire très sensuel. Ensemble, il pénétrèrent dans la cuisine alors je me hisse rapidement sur un siège puis ouvre un magazine posé sur la paillasse mine de rien.

Fanny- J'aurais pu le faire, c'est très facile.

Mirza- Je ne vous aurez sûrement pas laissé faire. Dit-il d'une voix très protectrice en se rapprochant considérablement d'elle avant de remarquer ma présence. Un peu tard d'ailleurs!

Mirza- Oh, mademoiselle Von Daahir? Se ressaisît-il.

Fanny s'écarta considérablement de lui toute gênée. Mine de rien, je réagis comme si je les avaient entendu rentrer.

Moi- Fanny, Monsieur Dunek.

Mirza- Appelez-moi Mirza.

Moi - Alors dans ce cas Svetlana c'est largement mieux.

Il sourît en se grattant l'arrière du crâne signe qu'il était assez nerveux. Le silence devint soudain pesant et polluait l'atmosphère de la cuisine.

Dangereux Accord Où les histoires vivent. Découvrez maintenant