Cartels Rivaux

CHAPITRE 12: Début de l'opération

Point de vue : Alejandra Cataleya  Martínez

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Lorsque je m'étais réveillé il faisait déjà jour, j'étais debout près de ma fenêtre ouverte, profitant des quelques rayons du soleil qui me réchauffait la peau.

J'étirais un grand sourire en repensant à ma soirée d'hier, ma mission avec Alejandro avait été un succès. Alejandro m'avait montré ses réelles capacités, il avait été impressionnant. Ce n'était plus un gamin et il était totalement dévoué au cartel. Il me faisait tellement penser à notre père.

- Si seulement tu étais là, soupirais-je en regardant le ciel.

Je me décidai à aller me préparer pour commencer la journée. Je pris une douche, me lavaient les cheveux et me séchai. J'enfilai ensuite un short en jeans ainsi qu'un top de couleur blanc. Je laissai mes cheveux humides afin de définir mes longues boucles noires, puis j'enfilai mes sandales et descendis pour le petit-déjeuner avec l'espoir de ne pas croiser tío Emiliano.

J'étais de bonne humeur et je comptais bien le rester.

En allant dans la salle à manger je croisai Maria dans le couloir, elle tenait un plateau avec une tasse de café dessus.

- Buenos días Maria, lui dis-je en lui adressant un sourire.

- Buenos días señorita, me répondît-elle toute souriante.

- Puedes decirme quién está en el comedor ?
( Peux-tu me dire qui est dans la salle à manger )

- Tu madre y tu hermano, señorita, me répondit-elle poliment.

- Gracias, dis-je en me dirigeant vers la pièce.

Lorsque j'arrivai dans la pièce, je trouvai mon frère et ma mère à table en pleine conversation.

Depuis mon arrivée, ma mère avait l'air d'aller beaucoup mieux, savoir qu'elle avait arrêté de boire me faisait le plus grand bien.

- Buenos días, leur adressais-je avec un grand sourire.

C'était une belle journée, le temps était magnifique et par-dessus tout, j'étais chez moi avec ceux que j'aimais et rien ne pouvait gâcher cela.

- Buenos días mi pichoncita, me repondit mon frère en avalant une gorgée de son café.

- Buenos días mi hija, m'adressa mi madre.

Elle se leva et me déposa un baiser sur le front puis nous nous installions à table. Ma mère était assise en bout de table, j'étais assise à sa droite et Alejandro juste en face de moi à sa gauche.

- Alors qu'est-ce que tu veux manger princesa, me demanda mi madré.

Cela faisait tellement longtemps qu'elle ne m'avait pas appelé comme ça, ses médicaments avaient l'air de fonctionner. J'avais l'impression de revenir à cette époque où mon père était là. Lorsque tout allait parfaitement bien.

- Quiero huevos rancheros por favor.
(Je pourrais avoir des huevos rancheros s'il te plaît)

- Tiens, me dit-elle en me tendant l'assiette.