CHAPITRE 31: Retrouvaille

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Trois semaines plus tard


Point de vue : Emiliano


Tijuana, Basse Californie
14h12


- Elias est affaibli, c'est le moment idéal pour lui porter le coup de grâce, annonçais-je avec extase à l'autre bout de fil à Valverde mon allié de toujours.

Depuis que nous l'avions attaqué sur son propre territoire, ce petit nourrisson se terrait quelque part dans le Sinaloa. La dernière fois que l'on avait entendu parler de lui, c'est lorsque l'on avait découvert le corps sans tête d'Esteban García. Ce qui m'avait ravi, car bien qu'il ait été mon ami, je savais qu'après le coup que je lui avais fait, il allait finir par se venger. Depuis le massacre d'Esteban, nous n'avions plus entendu parler du petit Ortega.

- Non, au contraire Emiliano, ce silence n'annonce rien de bon. Tu as vu de quoi ce gamin est capable, tu as vu ce qu'il a fait à Javier et Esteban. Et à ce qu'il se dit, il a réussi à atteindre le marché européen.

À cette dernière information, je me redressais sur ma chaise de bureau. Il avait donc réussi à remplacer la marchandise que nous lui avions pris. Valverde n'avait pas tort, il ne fallait pas que je baisse la garde. Ce petit ne pesait pas des milliards à son jeune âge pour rien. Il fallait que je découvre ce qu'il trafiquait.

- Comment a-t-il fait, répondis-je toujours en réfléchissant.

Comment avait-il fait pour conclure quoique ce soit avec Nino Mancini ? Il était très réputé en Italie, car il était à la tête de l'une des plus grandes mafias italiennes.

- No lo sé, mais ce petit comme tu dis vient de prouver qu'il avait sa place dans ce monde. Après tout, c'est le chef du cartel de Sinaloa. ( Je ne sais pas )

- Dans mon monde. Il n'y a pas de place pour les Ortega, répondis-je fou de rage à ce lâche avant de lui raccrocher au nez.

Il fallait que je trouve une solution. Je devais en finir avec cet hijo de puta, et une bonne fois pour toute.


Point de vue: Alejandro Cristóbal


Après avoir passé la matinée à nous reposer avec Alejandra, nous avions décidé de faire un tour aux écuries afin de nous rappeler le bon vieux temps. Nous étions dans un box en face d'un magnifique étalon qui venait de captiver toute l'attention de ma sœur, qui se tenait debout vêtue d'une tenue d'équitation marron, ses gants accrochés à la ceinture de son pantalon et ses cheveux bouclés attachés dans une queue-de-cheval haute. Elle donnait une carotte à l'étalon. Alejandra et moi avions une passion pour les chevaux.

- Ce cheval est magnifique, commenta-t-elle en caressant le pelage du cheval noir en fasse d'elle.

Effectivement, il l'était. C'était l'une de nos dernières acquisition.

- Il s'appelle Zoro, dis-je en m'approchant d'elle. D'après ce que j'ai entendu dire, il est indomptable et ne se laisse pas monter facilement alors si tu arrives à l'approcher, c'est qu'il t'aime bien je suppose.

Elle sourit légèrement, ravie.

- Tu es magnifique Zorro, chuchota-t-elle gentiment avant de s'éloigner de l'animal.

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