CHAPITRE 30: Se declara la guerra

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Hello tout le monde ! Comme promis voici le chapitre. On espère qu'il vous plaira. N'oubliez pas de commenter et de voter !
Bonne lecture🖤












Point de vue : Alejandra Cataleya




Flashback

Trois ans plus tôt
Moscou, Russie

J'enfonçai ma lame dans le ventre de l'homme en face de moi avant de la retirer lentement. La chemise blanche de son costume trois pièces vira lentement au rouge. Il s'écroula lentement, le regard stupéfait.

- Allez dépêche toi Alejandra, il ne faut pas qu'on traîne ici !

J'acquiesçais d'un mouvement de tête et rangeai mon poignard dans le fourreau accroché à ma cuisse que j'avais dissimulé sous une longue robe rouge. Je détournais ensuite les yeux vers Antonia.

- C'est bon, on peut y aller, lui répondis-je froidement.

Elle portait une robe couleur or qui mettait en valeur ses yeux gris et qui allait parfaitement avec ses longs cheveux blonds. C'était l'une des seules amies que j'avais réussi à me faire, nous étions inséparables depuis le début de cette rude épreuve. Nous sortions de cette grande suite d'hôtel prenant le soin de refermer la porte derrière nous. L'on venait d'achever le ministre de l'Intérieur russe alors qu'il nous avait invitées dans sa chambre après une réception.

Notre démarche était assurée et détendu, mais alors que nous avions presque atteint la sortie de l'hôtel, une voix hurla :

- Elles sont là !!

Nous nous élancions alors vers les portes coulissantes, mais une détonation retentit. Antonia s'arrêta, je me retournai pour savoir ce qu'elle foutait. Mais je vis une épaisse tache rouge se propager sur sa robe dorée. Son regard triste se plongea dans le mien. Mais je m'élançais de nouveau vers la sortie.

« Ne regarde jamais derrière, toujours penser à sauver sa peau »

Je disparus ensuite à travers les ruelles. Ils n'avaient plus aucune chance de me retrouver. Mon cœur se serra et je pris quelques secondes pour respirer. J'avais abandonné mon amie. Je l'avais abandonnée au gouvernement russe. Elle n'avait jamais voulu de cette vie-là tout comme moi. Elle avait été enlevée et traînée dans cette organisation de force. Elle me parlait chaque jour de son envie de liberté, de quitter la Russie, de partir à l'aventure. J'approchai mon doigt du micro que j'avais dans les oreilles, avant d'articuler froidement :

- Extraction.

- Bien reçu agent, on vous envoie quelqu'un.

Je collai ma tête contre le béton de ce mur froid réfléchissant en boucle. Comment cela avait-il pu arriver. Cela faisait des mois que nous étions en Russie pour préparer ce jour. Je sentis soudain une présence.

- Tu vas bien, demanda-t-il sur un ton légèrement soucieux.

Je détournai les yeux vers lui, ses cheveux toujours aussi bien coupés. Son regard sombre ne me réconforta pas. Il était toujours si strict quand il s'agissait des règles de l'organisation. Je tentai vainement de retenir mes larmes.

Cartels RivauxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant