CHAPITRE 23: l'Infiernio

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POINT DE VUE: Elias Ruiz Ortega

Assis derrière mon bureau, je buvais un verre de whisky en repensant à tout ce qui s'était déroulé en seulement quatre semaines. La mercancia, les Italiens, Bogotá et Cataleya.

Depuis que les Italiens avaient reçu leur mercancia, les affaires étaient fleurissantes. La réputation du cartel n'avait fait qu'augmenter tandis que j'avais complètement guéri de ma blessure par balle et de tous le reste.

- Nino voudrait refaire affaires avec nous Elias, m'informa Nacho assit en face de moi.

- Excellent, dis-je satisfait en finissant mon verre.

Je me levai et me dirigeai vers ma baie vitrée tournant le dos à Nacho, Diente et La Quica. Cela faisait désormais un mois que esa chica était là. D'ailleurs, elle avait bien récupéré elle aussi, elle me l'avait démontré pendant son combat avec Rodrigo. Et maintenant, je l'autorisais à prendre l'air uniquement accompagné de cinq hommes pour la surveiller ou de mes sicarios.

- Je pense qu'on devrait aller faire la fête ce soir proposa La Quica qui se tenait debout derrière Nacho.

- Oui, c'est vrai qu'on ne s'est pas amusé depuis longtemps, surenchéris Nacho.

Je réfléchis un instant à leur proposition tandis que Diente debout près de La Quica protesta :

- Non on devrait plutôt aller choper ces Martinez et les buter un à un.

- Non, lui répondis-je. La Quica a raison, ce soir tout le monde au club.

Il était temps de relâcher un peu la pression. Depuis l'explosion de mi mercancia je n'avais plus reposé un pied dans l'un de mes clubs.

Diente détourna la tête visblement mécontent vers La Quica qui lui fit un clin d'œil.

- Et Alejandra, qu'est ce qu'on fait d'elle, demanda Nacho.

- Elle vient avec nous. Je ne veux pas qu'elle tente de s'échapper une seconde fois.

La Quica rit légèrement avant de commenter :

- Eh bien, cette soirée ne sera pas de tout repos alors. J'ai hâte.

- Pourquoi est-ce qu'on ne l'enferme tout simplement pas dans une cellule, c'est là où elle devrait se trouver et tu le sais Elias, dit Diente.

- Parce que j'ai besoin de garder un œil sur elle en permanence, maintenant arrête de discuter et va prévenir tout le monde.

Sur ces mots, il sortit de la pièce.

- Il la déteste tant que ça, demanda Nacho d'un air amusé.

- Oui, la première fois qu'ils se sont rencontrés
Alejandra la mit à genoux et Diente l'a encore en travers de la gorge, dit La Quica d'un air moqueur.

Diente avait toujours été quelqu'un de très fier et de très macho, il ne se faisait pas à l'idée qu'une femme ait pu le mettre à terre. Cela me fit rire intérieurement, cette femme était une véritable tigresse.

- Il devrait passer à autre chose, regardez moi. C'est comme si elle ne m'avait jamais cassé le nez, continua La Quica.

Nacho pouffa de rire :

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