CHAPITRE 17: Prendre le risque ou perdre ma chance

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POINT DE VUE: La Quica




Après avoir donné son repas à Alejandra hier soir, j'étais directement allée me coucher. Ce matin Elias m'avait demandé d'aller jeter un coup d'œil à un de nos laboratoires à Mazaltlan pour s'assurer que la production de cocaïne avançait. Il ne nous restait plus que quelques jours pour rembourser les Italiens. Une fois que je finis de compter les kilos de cocaïne qui étaient destinés à ces Italiens, je repartis à la villa.

De retour à la villa, je jetais un coup d'œil à ma montre, il était neuf heures quarante-trois. Je me dirigeais vers la terrasse pour déjeuner avec les autres, la table était déjà faite et Arturo et Elias y étaient déjà installés.

- Buenos dias, dis-je en m'asseyant en face d'Arturo qui était assis à droite d'Elias toujours en bout de table.

- Buenos dias, me répondirent-ils en même temps

- La marchandise est prête, me demanda Elias en croquant dans une pomme.

- Non. Il nous manque 20 tonnes de cocaïnes.

- Putin, jura-t-il en abattant violemment son poing sur la table.

Celui-ci regardait son verre vide d'un air pensif puis dit:

- J'ai un plan. Je sais comment faire pour avoir ces quelques tonnes de cocaïnes rapidement.

- C'est quoi le plan, lui demandais-je intéressé.

- Je te le dirais en même temps que les autres, plus tard.

Je m'apprêtais à lui sortir une blague lorsque mon téléphone se mit à vibrer dans ma poche, je me saisis de celui-ci et regardais l'écran. C'était Diente. Cela faisait déjà un bon bout de temps qu'il était parti à la recherche de Nacho, la dernière fois que je l'avais vu, c'était hier dans la soirée.

- Ouais Diente, dis-je après avoir décroché et porté l'appareil à mon oreille

Elias, qui discutait avec Arturo, me lança un regard furtif à l'entente de mes paroles.

- Je l'ai trouvé... j'ai retrouvé Nacho, s'exclama-t-il de joie à l'autre bout du fil.

- Super tu l'as retrouvé, dis-je en étirant un sourire ravi, où est-ce que vous êtes ?

Elias me regarda avant d'articuler :

- Passe le moi.

Je lui passais mon téléphone et Diente nous donna leur position.

- Dépêchez-vous, je veux vos culs dans mon bureau avant 16 heures. Je sais comment régler toute cette merde, dit Elias en étirant un sourire carnassier à la fin de sa phrase.

Puis il raccrocha et me rendit mon téléphone.

- Alors Diente t'a dit où ils sont, lui demandais-je.

- Ils sont dans un café à Altata.

J'aquiesçai d'un mouvement de tête.

Cartels RivauxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant