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Point de vue : Elias
Culiacán, Sinaloa
Le regard posé sur mon jardin faiblement éclairé par quelques lampes d'extérieur, j'étais de plus en plus détendu grâce à la nicotine qui se frayait un chemin jusqu'à mon cerveau. J'avais pris la mauvaise habitude de fumer lorsque j'étais stressé et je n'étais pas prêt à renoncer aux effets apaisants de la cigarette. Je tirai une dernière taffe, avant d'écraser ma cigarette dans le cendrier situé sur le rebord de la fenêtre.
Je n'arrivai pas à dormir, alors j'étais venu admirer la vue à travers mon bureau comme je le faisais si souvent, simplement vêtu t-shirt noir et pantalon en jean de la même couleur. Mes pensées dérivèrent vers les douces lèvres de Cataleya. Ce baiser était encore plus bandant que ce à quoi je m'attendais. Il avait élevé un feu ardent en moi et j'en voulais plus, beaucoup plus. Arturo nous avait malheureusement interrompus m'obligeant à m'arracher à ses lèvres charnues. Il voulait me prévenir qu'il était venu avec les enfants passer le week-end.
Je lui avais pourtant toujours dit de me prévenir à l'avance lorsqu'il venait avec les enfants afin que je renforce la sécurité. Je reposais les yeux sur ces terres que mon père aimait tant, lorsque quelque chose attira mon attention dans le jardin, une ombre plus précisément. Je focalisai mon attention sur le jardin, plus rien. Quelque chose clochait.
Je me saisis de mon talkie-walkie posé sur la table de mon bureau. J'appelai une fois Juan Pablo, car il s'occupait de la surveillance de nuit. À l'autre bout du fil. Rien. Il répondait toujours immédiatement. Mon instinct me soufflait qu'il y avait un problème et pas des moindres. Et jusqu'ici, il ne m'avait jamais trompé. Nous étions attaqués. Je changeai alors rapidement de ligne, afin de pouvoir m'adresser à tous mes hommes.
- Code deux cent quarante et un, dis-je d'une voix ferme.
- Bien reçu jefe, répondirent-ils en chœur.
À l'autre bout de la communication, Nacho, Diente et La Quica comprirent. L'un de nos ennemis avait réussi à nous localiser. Aussitôt, le son des balles fendant l'air s'éleva brisant le calme paisible de cette nuit. Mes hommes venaient de repérer les assaillants. Mais je ne savais toujours pas quel était leur effectif, ni qui ils étaient. Je m'apprêtais à sortir de mon bureau lorsque j'aperçus distinctement une silhouette. Son frère. Alejandro Martínez. Son regard était le reflet de celui de sa sœur sauf que j'y percevais une haine amère.
Ma mâchoire se contracta, je m'apprêtai à dégainer mon arme, lorsque que je le vis sortir totalement de la pénombre ce qui me permit de voir ce qu'il avait entre les mains. Un putain de lance-roquettes. Sans réfléchir une seconde de plus, je poussai sur mes jambes à toute vitesse, m'élançant vers la sortie de mon bureau. L'instant d'après une violente déflagration déchira l'air et je fus propulsé quelques mètres plus loin, un sifflement strident me déchirant les oreilles. Cependant, je me relevai rapidement m'appuyant contre l'un des murs du couloir. Je contractai la mâchoire alors que mon ouï revenait à la normale. Mon bureau et tout le couloir qui y menait étaient complètement détruits. Des flammes jonchaient les débris de mur sur le sol et une épaisse fumée s'échappait par le trou béant que je distinguais au loin où se situait avant mon bureau.
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Cartels Rivaux
ActionAprès avoir passé cinq longues années loin de sa famille à s'entraîner durement afin de pouvoir survivre dans le monde terrifiant qu'est celui de la droga. Alejandra revient au Mexique et se retrouve mêler à une guerre de cartel. Elle devra subir la...