L'espoir d'un amour interdit tome 3

Chapitre seize

Alexander ressert ses bras autour de la taille de son mari en grognant lorsque l'alarme de celui-ci retentis. L'ancien professeur sourit, étant encore embrumé par le sommeil. Alec frotte son nez contre la nuque de Magnus et y dépose un léger baiser tandis que l'homme d'affaire tend son bras, tâtonne sur la table de chevet et attrape son téléphone pour l'éteindre.

Le coeur des deux hommes est empreint d'une chaleur chatoyante face à ce réveil d'une douceur inespérée. Cependant, la raison de Magnus le rattrape tandis qu'un intense malaise enveloppe son corps, face à cette proximité qui lui a tant manqué mais qui lui ai impossible d'avoir aussi rapidement. A regret, il se détache de son mari et s'assoit au bord du lit.

— Bien dormis ? Demande l'avocat d'une voix rauque en s'asseyant également, posant son dos contre la tête de lit.

Magnus fredonne, baille, frotte ses yeux, s'étire et se lève. Il tourne le visage vers son mari.

— Et toi ? Comment tu te sens ?
— Bien. Très bien même.

Magnus plisse le nez et roule des yeux.

— Je parlais physiquement.
— Je sais. Je me sens bien, je t'assures.
— D'accord. Tant mieux. L'infirmière passe à quel heure ?

Magnus parle tout en se dirigeant vers la salle de bain pour se passer de l'eau froide sur le visage afin de se réveiller plus rapidement. Malheureusement, l'asthénie continue d'acculer son corps. Il n'est pas surpris étant donné les dernières semaine qu'il a passé. Il est seulement agacé et d'humeur fracassante. Alec se redresse et le suit. Il s'appuie sur le chambranle de la porte et croise les bras sur son tee shirt blanc tout en mordant ses lèvres afin de contrôler son envie d'enlacer Magnus, ayant compris que la proximité qu'il a réussit a avoir cette nuit avec son mari n'est pas réalisable lorsque celui-ci est entièrement réveillé. Celui lui comprime la poitrine douloureusement. Cependant, il essaie de ce concentrer sur le positif afin de ne pas laisser ses insécurités l'envahir de nouveau. Magnus l'aime comme il l'a toujours fait et lui a prouvé de différente manière, Alec doit seulement lui laisser le temps au temps.

— Dans la matinée. Elle ne m'a pas donné d'horaire exact.
— D'accord. Harvey à bien dit que tu reprenais la chimio demain si tout aller bien ?
— Oui. Il m'expliquera le nouveau protocole aussi.
— D'accord.

Magnus claque sa langue dans sa bouche, étant dépité de son apparence et de ses cernes creuses qui s'enfoncent sous ses yeux.

Putain. La journée s'annonce parfaite vu comme elle commence.

— Je vais finir de ré organiser mon planning de la journée pour pouvoir me libérer toute l'après midi demain. Je risque de rentrer plus tard que d'habitude. Vers dix-neuf heures. Je vais demander à Evelyne de récupérer les enfants.

L'ancien professeur se dirige vers la cuisine tandis que son mari le suit.

— Je peux les récupérer et m'en occuper.

Magnus rit doucement, attrape le sachet de café pour le faire mais Alec lui retire des mains et désigne le comptoir d'un mouvement de tête.

— Assis toi. Je m'en occupe.

C'est qu'il s'avère utile. Il étais temps. Magnus ! Tu peux pas penser comme ça ! Alec fais un effort là. C'est la moindre des choses après tout ce qu'il a fait. Arrête de t'énerver dans ta tête, ça va pas arranger ta journée. Oh putain, achevez moi et laissez moi dormir.

L'homme d'affaire se fige de stupeur à la proposition, inspire longuement pour éloigner son monologue intérieur qui secoue ses nerfs et soupire profondément.