Magnus lève les mains en l'air, surpris
et observe son mari avec un œil suspicieux :— Pourquoi est ce que tu cris ? Questionne-t-il tout en ramassant l'ordinateur et le sac en papier contenant leur repas en se levant, pour laisser son mari ramasser les papiers.
— Pour rien. Je suis fatigué et tu m'a fait peur. Je ne t'ai pas entendu arrivé.La voix de l'avocat est précipité et anxiogène, faisant soupirer longuement son mari. Magnus dépose l'ordinateur sur la table à manger, l'ouvre, vérifie l'état puis se tourne et appuie ses fesses contre la table. Il se félicite d'avoir passer une bonne matinée jusqu'à maintenant, lui permettant d'être actuellement malgré le spectacle qu'il voit, sachant qu'il aurait été agacé si sa matinée au travail c'était passé autrement.
— L'écran n'est pas cassé. Lequel de tes collègues t'as demandé de l'aide ?
Se redressant du sol, tout en tenant une masse de papiers froissé, Alexander observe son compagnon s'éloigner vers la cuisine pour attraper des assiettes.
— Comment tu.. quoi ?
Jetant un regard par dessus son épaule, Magnus hausse un sourcil et demande gentiment :
— Est ce que tu vas me faire croire que tu n'étais pas en train de travaillé ?
Pourquoi il s'énerve pas ?
—Heu.. ce n'est pas .. argh, comment tu sais ?
Magnus rit doucement, sort des fourchettes du tiroir et avance de nouveau vers la table à manger ou Alexander dépose les papiers dans son ordinateur portable et pousse l'objet, afin de faire de la place aux couverts. Son coeur bat dans ses oreilles mais il l'ignore, essayant de se calmer puisque son mari réagit étonnant bien.
— Chéri, même sans ton ordinateur de travail et les nombreux papiers éparpillé au sol, j'aurais pu le dire juste à ton air et ton bégaiement. Tu as littéralement perdu le peu de couleur de ton visage quand tu m'as vu. Je te connais. Par contre je comprend pas pourquoi tu réagit comme ça. Tu me me fais passer pour un tyran.
L'homme d'affaire finit de parler avec un ton amusé malgré que son visage demeure soucieux.
— Tu.. tu ne comprend pas ?
— Je note que tu ne réagit pas au mot tyran.
— Tu n'as pas besoin de moi pour savoir que tu n'en ai pas un. Donc, tu.. tu ne comprend pas pourquoi je.. enfin ..Alexander reste figé, regardant son mari avec des yeux qui sortent de leur orbite malgré qu'il parle d'une voix las.
— Non.
Magnus ouvre le sac en papier et sort les nouilles aux légumes, riz cantonnais, crevettes tempura, bœuf aux oignons, poulet aux satés et nems qu'il a acheté.
— Tu agis comme si je m'attendais à ne plus jamais te voir travailler jusqu'à ta rémission. Mais j'ai conscience que tu es l'associé principal du cabinet, chéri. Tu ne peux pas tout arrête du jour au lendemain, sans assurer au moins un rôle de consultant et dirigeant.
— Hein ? Quoi ? Consultant ? Dirigeant ?Magnus sourit, trouvant l'air ahuri de son mari adorable. Il se penche en avant, agrippe sa nuque et attire son compagnon vers lui afin d'échanger un baiser auquel Alec demeure réticent. L'homme d'affaire s'éloigne et roule des yeux, tout en désignant la table.
— Mangeons. Je dois repartir dans quarante cinq minute. Je voulais seulement passé du temps seul avec toi et vérifie que tu ne m'en voulais pas pour ce matin.
— Ce matin ?Magnus sourit et pousse son mari avec délicatesse, l'incitant à s'assoir.
— Pour t'avoir dis que tu aurais du m'engueuler hier. Parce que c'est toi qui as raison, on doit se soutenir pas ..
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L'espoir d'un amour interdit tome 3
FanfictionAlexander et Magnus sont ensemble depuis une décennie mais leur couple est à la dérive lorsque la maladie s'impose à leur vie. Est-ce qu'un couple déjà proche de la séparation peut sortir vainqueur de cette nouvelle épreuve qui s 'impose à eux ? Qu...