Chapitre 68

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Kery et moi sommes tous les deux réveillé par la lumière du jour. Je m'allonge sur le ventre et l'observe en souriant. Il replace une mèche derrière mon oreille.

- Tu es belle.

- Non, je rigole.  

- Si.

- J'ai de la chance, tu n'as pas encore fui.

- J'ai de la chance tu ne t'ennuies pas encore

Je souris.

- Comment s'ennuyer, tu es hyper intelligent ? Je ne connais personne qui sache autant de choses que moi.  

Il sourit et glisse ses doigts dans mes cheveux.

- Il y a tellement de choses que j'aimerai faire avec toi, je dis.  

- Moi aussi.

- Faire fonctionner cet objet trouvé dans la forêt noire, t'emmener au bunker de mon grand-père et au nord. Et il faut que je te montre les plans de ma montgolfière.

- On fera tout ça, quand ta maison sera construite et que tu seras libre

J'hoche la tête.

- Pourquoi hier tu m'as demandé de ne pas partir ? Demande-t-il doucement. 

Je détourne le regard.

- Pour rien

- Talia ?

- J'ai rencontré quelqu'un il y a quatre mois. On est... tombé amoureux, on passait beaucoup de temps ensemble, je lui ai fait découvrir beaucoup de choses. Et il a disparu du jour au lendemain. Je ne l'ai jamais revu. Je ne pense plus à lui, ne t'inquiète pas, j'ai tourné la page. C'est juste que j'ai été... blessée et je ne veux pas te perdre toi aussi.

Il se redresse sur ses coudes.

- Je ne partirai pas, je ne disparaîtrai pas.

Il passe sa main sur ma joue.

- Tu es beaucoup trop unique pour être abandonné Talia.

J'esquisse un demi sourire.

- Ce garçon a eu bien tort de te laisser.

Il se redresse et m'embrasse. Je pose ma main dans le creux de son cou. Il m'attire contre lui et me sert dans ses bras.

Une semaine plus tard, ma maison est totalement terminée, il ne reste plus qu'à aménager l'intérieur. Je suis vraiment super contente. Mon père est venu voir l'avancée des travaux et a été agréablement surpris par l'envergure de la cabane. Celle d'Ela et Edouard a bien avancé. Kery et moi passons beaucoup de temps ensemble. Avec lui j'ai l'impression d'être totalement comprise. Seule Ela est au courant de notre relation. Nous ne souhaitons pour l'instant pas qu'elle soit exposée. Je ne veux pas entendre les remarques de mon père, de Malik ou d'autres personnes malintentionnées. Mon épaule et ma jambe se sont rétablit, je garde juste une cicatrice. Ce matin, je m'occupe du linge de mon père et de mon grand-père avec Ela. Deux hommes, habillés chaudement viennent vers nous. Ela me fixe surprise. Se sont sans aucun doute des hommes du Nord. Je me lève et sors mes deux épées calmement. Ela fait de même.

- Talia, tu n'es plus sous la protection de ton père ? Demande l'un d'eux.

Je m'avance vers eux.

- Je n'ai besoin de la protection de personne.

- Quand on est fille de chef...

- On n'est pas plus fragile qu'une autre, je le coupe.

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