Chapitre 46

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Cela fait deux jours que je n'ai pas de nouvelles de Simon. Je me rends au lac laver du linge. Je vois Malik venir vers moi

- Salut, dit-il

- Salut

- Je peux t'aider ?

Je lui fais signe de me rejoindre.

- J'ai appris que tu étais à l'attaque du clan Grignoit

- Oui

- Ça va ?

- C'était dur.

- J'imagine

- En plus ça m'a fait écho avec ce qu'il s'est passé il y a peu de temps ici

Il hoche la tête.

- Je m'excuse pour toute l'histoire autours du contrat. C'était vraiment injuste envers toi

- Merci

J'entends du bruit dans la forêt, nous sommes observés.

- Ton père a vraiment été indulgent.

- Tu as eu peur qu'il supprime le premier contrat ? Je demande en souriant.

- Un peu.

- Il a trop d'honneur pour ça.

- Tu me manques.

Je souris.

- Je suis sûre que tu as d'autres amies à qui parler.

Il me fixe surpris.

- Arrête Malik, je sais comment ça se passe.

- Quoi ?

- Les hommes font tous ça avant le mariage dans les clans.

Il me regarde.

- Ok, c'est vrai, je vois quelques filles.

Je souris.

- Malik, le tombeur.

Il sourit.

- Ne sois pas jalouse.

- Absolument pas. Tu as raison de profiter. Mais mon Dieu, ne le fais pas savoir à mon père, il te tuerait, je souris.

- J'avoue, il ne faut pas toucher à sa petite fille. Je l'ai bien compris.

- Il a dit que tu devais me respecter, je souris.

- Je ne te manquerai plus de respect Talia.

- Moi non plus.

- Même si j'ai l'impression qu'on est né pour se disputer.

Je souris.

- Je vais aider au clan Grignoit cet après-midi. Tu veux m'accompagner ? propose-t-il.

- Oui, bien sûr.

- Super.

Nous terminons de laver le linge. Je me relève. Il prend la caisse de linge.

- Je vais la porter jusque chez ton père, elle est trop lourde.

- ça va, je peux la porter.

- Talia, laisse-moi me faire pardonner.

- OK, mais on va chez moi, je le trie chez moi avant de leur rapporter.

- OK

Nous rentrons tous les deux au camp et rentrons chez moi. Il pose la caisse sur la table.

- Merci.

- Je passe te prendre cette après-midi.

- Très bien.

Il s'en va et je trie le linge.


Je retrouve la garde en fin de matinée et m'entraine avec eux. Je réalise le parcours test face à Benjamin et le bat. Je me fais siffler par les garçons, impressionnés. Benjamin me fusille du regard. Edouard me tape dans la main.

- Impressionnant.

- Merci, je réponds essoufflée.

Je m'entraine aux combats avec eux et ils m'invitent à déjeuner.


L'après-midi, je rejoins Malik aux portes du clan. J'attache mes cheveux dans une queue de cheval. Il arrive. Je lui tends deux voltigeurs.

- Je te les prête, on ira plus vite.

- Tu sais qu'on sait grimper aux arbres.

- Les voltigeurs sont plus rapides, j'aimerai qu'on arrive avant la tombée de la nuit, je souris.

Il sourit. Nous commençons à marcher pendant qu'il s'équipe. Je regarde ces grands arbres autours de nous.

- La nature est belle, dit-il.

- Oui, elle est magnifique. J'aimerai que tout le monde la voie comme nous la voyons.

Je sens à nouveau la présence de Simon, tout près.

- Ce ne sont pas les mêmes, dit-il en parlant des voltigeurs.

- Non, je les ai revus, ils sont un peu plus lourd, fais attention.

- Mais tu as revu tes armes, dit-il en me fixant.

- Un peu, j'étais à m'entrainer avec la garde tout à l'heure.

- Montre.

- J'ai toujours, mes deux épées à ma ceinture, un poignard, trois lames. Un deuxième poignard dans mon dos. Ma hachette à ma cheville ainsi qu'un poignard et deux lames sous les voltigeurs. Mon arc et mes flèches.

- Impressionnant. Je me suis toujours dit qu'un jour ton short glisserait avec tout ça.

- Très marrant Malik. Et toi, tu as toujours ta veste super lourde ?

Il la retire et me la tend. Je la prends et constate sa lourdeur.

- En effet.

Il me l'ouvre

- J'ai une épée, un sabre, deux poignards. Deux lames aux chevilles, une à l'épaule et au poignet.

Je souris. Il se rhabille et nous nous envolons. 

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