Chapitre 26

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Le soir, lorsque le soleil commence à se coucher, je rejoins le feu de camp. Je vois Ela au loin, discuter avec Edouard. Ils rigolent. Je souris et cherche Simon du regard mais ne le trouve pas. Il n'est pas ici. Nino s'approche de moi et me sert dans ses bras.

- Merci. Ela nous a raconté ce qu'il s'est passé.

Je souris et m'écarte.

- Elle est comme ma sœur, une vie sans elle perd tout son sens.

Il sourit. Je vois Malik au loin.

- En tout cas, bel affront à nouveau, dit-il en souriant.

Je souris timidement.

- Le clan s'ennuierait si tu n'existais pas, rigole-t-il.

Ses parents s'approchent de moi. Amanda me sert dans ses bras.

- Talia, je suis si heureuse de voir que tu vas bien toi aussi. Merci infiniment pour Ela. Tu lui as sauvé la vie.

- Elle aurait fait de même.

Elle s'écarte et son père passe sa main dans mes cheveux en signe d'affection.

- Merci, dit-il.

- Tu n'as pas trop mal ? Me demande sa mère.

- C'est supportable.

- Tu connais ce garçon ? Me demande le père en parlant d'Edouard.

Je souris.

- C'est un ami, il est très gentil.

Il hoche la tête. Ils me laissent seule et Ela et Edouard me rejoignent.

- Ça va mieux ? je demande à Ela.

- Oui, je me suis reposée.

- Sûrement, je dis en fixant Edouard.

Il sourit et me sert dans ses bras

- Merci beaucoup, me souffle-t-il.

- Merci à toi d'être venu.

- Il voulait venir ce soir, mais il n'a pas osé, il ne voulait pas te mettre dans l'embarras, dit-il en parlant de Simon.

Je m'écarte et souris pour faire bonne figure même si je suis déçue. Malik s'approche de nous. Ela et Edouard s'éclipsent.

- Tu vas bien ? Me demande-t-il.

- J'allais bien avant que tu n'apparaisses.

Il me donne un verre.

- Merci, je réponds.

Je m'assois près du feu et il s'assoit près de moi.

- J'ai parlé à ton père et...

Je me lève pour couper court à la conversation et rejoins mon grand-père. Je m'assois avec lui.

- Tu as mal chérie ?

- Non, ça va papy. Je ne supporte plus les mauvaises ondes en revanche.

Il sourit.

- Malik est très protocolaire.

- Il est insupportable.

Il passe son bras derrière mes épaules et me ramène contre lui.

- Je suis fier de toi.

- Je regrette tellement. Papy je cherche, je lui cherche des qualités mais je ne trouve pas.

- Il est beau garçon.

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