Clans

Chapitre 19

Le soleil brille dehors alors que Simon et moi discutons dans ma chambre. J'entends alors siffler le clan. Nous sommes attaqués. Je me lève rapidement, enfile un sweat.

- Attends-moi là, je dis rapidement à Simon.

Je récupère mes armes dans la cuisine et descends dans le village par mon voltigeur. Je repère rapidement les hommes du nord en train d'attaquer le village, pillant, brulant des cabanes et tuant des civils. Alors que je m'apprête à attaquer, mon père apparait près de moi.

- Rentre.

- Mais papa...

- Talia, il s'agit de politique, rentre chez toi.

Je le fixe.

- C'est un ordre !

Je lance mon fil et disparais dans les arbres. Je rentre chez moi mais garde mes épées à ma ceinture. Simon attend dans la salle-à-manger.

- Mon père m'a renvoyé, j'explique.

- Le clan du Nord ?

J'hoche la tête. Ela rentre. Elle est surprise de voir Simon.

- Oh, alors c'est avec lui que tu voulais passer ta journée déprime..., sourit-elle.

- Ela, je la reprends.

- Ton père m'a renvoyé.

- Moi aussi.

- Tu crois qu'ils se vengent que ton père ne les ait pas choisis ?

- Sûrement.

- Ils sont nombreux, d'autres des leurs les ont rejoints, on va vite être dépassé.

Je tourne en rond anxieuse.

- Mon père va siffler d'autres clans en soutiens.

- Mais le contrat ne prend effet que dans deux mois ce qui veut dire...

- Que le clan de Malik n'est pas obligé de venir aider, je termine.

J'entends mon père le siffler.

- Ils viendront, dit Ela. Se serait stupide de ne pas intervenir.

- Le père de Malik a été clair, s'il nous laissait ce délai on devait l'assumer entièrement.

J'observe les combats par la fenêtre, ils sont difficiles, nous avons l'avantage du terrain mais eux sont plus nombreux et plus agressif. Je vois alors Malik arriver, d'abord seul puis suivit de leurs gardes. Je ne peux m'empêcher de souffler, soulager.

- Il est là ? Me demande Ela.

- Oui, ils sont là.

Nous observons les combats pendant un long moment, jusqu'à ce que le clan du nord se retire et déclare forfait. Mon regard croise celui de Malik qui discute avec mon père mais je m'empresse de fermer la fenêtre.