Les bras chargés et dorénavant poster devant la porte de chez eux, j'attendais que quelqu'un vienne m'ouvrir après que j'y aie frappé. Eric fait son entrée en ouvrant la porte une clope coincer entre ses lèvres, les sourcils relevés de surprise en me voyant ici.
— Salut...
— Salut Esmée, rentre.
Il se décala de la porte me laissant entrer avant de voir a quel point je suis chargée et venir m'aider en me retirant le plateau d'entre les mains. Je retire ma veste ainsi que mes bottes qui avec seulement quelques mètres de parcourue dans la neige, c'était retrouver remplie de boue.
— C'est pour nous tout ça ?
— Oui, je tenais à m'excuser pour ce qui c'était passé la semaine dernière alors... je me suis dit que j'allais, vous apportez à manger et puis le dessert.
Il reste surprit pendant plusieurs secondes ne s'attendant sûrement pas à ce que je vienne m'excuser visiblement, j'avais du vraiment les vexer en leur criant dessus comme j'avais pu le faire. Gabriel met quelques secondes avant de m'inviter au salon ou se retrouve les trois autres frères assis dans le grand canapé le regard fixer sur l'écran plat. Et avec toute la stupeur que je pourrais mettre sur mon visage, je me rends compte que je n'ai jamais vu une maison aussi propre de toute ma vie.
Le parquet est luisant et brille de mille feux, la cheminée est propre et aucune poussière ne dépasse du bac. Les fenêtres ont été lustrées jusqu'à que notre reflet face apparition, la table ne présente aucune miette de nourriture. Le tapis est parfaitement aspiré et le plaide posée sur le canapé est tellement bien plier que je n'oserais jamais m'y asseoir dessus. Même l'odeur qui flotte dans l'air respire le propre et les produits chimiques, on peut le dire. Pour cinq hommes tout seul à la maison, ils s'en sortent plutôt bien et c'est agréable à voir. Je dirais même qu'il m'arrive d'être bien plus bordélique qu'eux par moment.
— Esmée ? Qu'est-ce qui t'amène chez nous ?
Je tourne la tête vers Laurent commençant à devenir de plus en plus rouge ne sachant pas véritablement par où commencer. J'allais devoir m'excuser en premier lieu et ensuite essayer de régler la chose avec Derek qui n'était pas dans le salon avec eux.
— Je vous ai préparé le dîner, et je tenais à m'excuser pour mon attitude de ses derniers jours. J'espère qu'on pourra repartir sur de bonnes bases ?
— C'était déjà oublié pour nous ma belle, mais je ne refuse pas pour autant le dîner. S'amuse Noah en se redressant pour rejoindre Eric dans la cuisine.
Il ne reste plus que Gabriel et Laurent qui attende la suite de ma phrase voyant sûrement que je n'avais pas terminée de leur parler. Mais au moment où je suis prête à ouvrir la bouche, Gabriel me devance en éteignant la télé signe que la conversation n'était absolument pas terminé et qu'elle ne faisait que commencer.
— Installe-toi sur le canapé, je t'en prie. M'invite Gabriel en désignant le fauteuil libre à quelques mètres d'eux.
J'y prends place en regrettant de devoir écraser le chef d'œuvre de ce plaid tellement bien plier.
— Derek a passé la journée ainsi que la nuit chez toi hier pas vrai ? Me demande Gabriel en croisant les bras derrière sa tête d'un air nonchalant ce qui était le contraire de sa voix sérieuse et dure.
— Oui, il s'est occupé de mon chaton pendant que je révisais. Et ensuite, on s'est endormis dans le canapé jusqu'à ce matin. Je pensais que vous étiez au courant qu'il était venu me voir, j'aurais dû, vous appelez pour m'en assurer.
Je retenais un soupire me rendant compte que j'avais été complètement stupide sur le coup.
— Là n'est pas le problème, Derek est très spécial comme tu as pu le voir. Et aussi séduisant qu'il peut être de manière physique, on s'entend, il n'est pas en mesure de peser ses actions et la façon dont il se comporte.
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Utopia
Romance╔ Quand une jeune femme décide de tout quitter pour une ville perdue. Des voisins qui disparaissent du jour au lendemain, remplacer par cinq frères presque identiques. Dont l'un d'entre eux, le plus jeune, le plus discret. Un homme qui s'introduit c...