La semaine qui vient de passer à était longue, beaucoup trop longue pour mon mental et je vais finir par craquer s'il continue dans son délire.— Épouse-moi.
Je laisse tomber ma fourchette dans mon assiette avant de redresser la tête vers Anton assis à table face à moi avec un des plats qui nous a fait livrer. Il me regarde sans broncher, il me fait chier. J'attrape le couteau avant de lécher la sauce qu'il y a dessus et le pointer sur lui ce qui le fait sourire comme un idiot.
— N'ouvre plus ta bouche Anton, ne me propose plus de t'épouser. La réponse est toujours la même, et je t'assure que si tu continues, tu retournes coucher avec Yury dans sa chambre. Est-ce que tu m'as compris mon ange ? Je demande en continuant de le pointer avec le couteau.
Il penche la tête sur le côté et me prend le couteau des mains avant de le balancer derrière ma tête le laissant aller se planter dans une des portes de placard de ma cuisine. Ce n'est pas vrai...
— Épouse-moi, et je te laisserais tranquille après. Déclare Anton en recommencent à manger.
Il a ses deux mots dans la bouche depuis une semaine entière, il part le matin au travail à l'heure qu'il souhaite, en fait dès que son téléphone sonne. Et il rentre tard le soir, voir au pleins milieu de la nuit, comment je le sais ? Parce que je me réveille avec sa langue entre mes cuisses, et que ça reste sans aucun doute les réveilles les plus doux et excitant que j'ai pu expérimenter de toute ma vie.
Mais pour autant, il ne me lâche pas la grappe avec sa demande insensée est complètement absurde. Ce n'est pas ce que je veux, je n'en veux pas, il peut se la garder sa demande en mariage bon sang. Si j'ai le malheur d'annoncer à mes parents que je vais me marier, ils n'hésiteront pas cette fois à me faire enfermer dans un asile pour les fous.
— Anton, ce n'est pas ce que je t'ai demandé, soufflais-je en abandonnant mon assiette, ce dont je parlais dans le faite de me prouver certaines choses, j'étais plus dans l'optique de sortir ensemble, aller manger aux restaurants, faire un tour dans un musée, se promener sur le bord de la plage. Je ne te demande pas de me demander en mariage.
Il me regarde en froncent les sourcils l'air de ne pas comprendre ce que j'essaye de lui dire, et pendant une seconde, j'ai le sentiment de retrouver mon ancien Anton, ou plutôt mon ancien Derek qui est finalement mort avec moi dans l'incendie ce soir-là.
— Je ne vois pas pourquoi tu aurais envie de ça, c'est complètement stupide de marcher sans aucun but. Je sais que tu es idiote, mais pas à ce point-là, si ? Demande Anton, l'air vraiment de se questionner.
— Tu vois ça, ce que tu viens de faire. Me rabaisser en pensant que ce que tu dis est valable, je ne suis pas une idiote. M'énervais-je me retenant de lui planter ma fourchette dans sa main.
— J'ai du travail, je ne peux pas faire tout ça.
— Très bien, alors dans ce cas-là pourquoi est-ce que tu veux m'épousé ?
Il n'y avait que lui pour me mettre en colère constamment.
— Parce que je suis amoureux de toi. Sourit Anton en prenant ma main tremblante poser sur la table.
— Menteur.
Il lève les yeux au ciel en se retenant de rire, il relâche ma main et croise les bras sur son torse avant de reprendre la parole, son regard plonger dans le mien.
— Quoi ? Je ne serais jamais amoureux de toi, je ne peux pas faire plus que ce que je te donne déjà. Siffla-t-il en devenant tout de suite moins sympathique.
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Utopia
Romance╔ Quand une jeune femme décide de tout quitter pour une ville perdue. Des voisins qui disparaissent du jour au lendemain, remplacer par cinq frères presque identiques. Dont l'un d'entre eux, le plus jeune, le plus discret. Un homme qui s'introduit c...