EPILOGUE

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Quelques semaines plus tard.

Mon ventre avait pris en volume depuis le temps, j'approchais un peu plus chaque jour de la date limite pour l'accouchement. Et savoir que j'aurais bientôt ma petite fille dans mes bras ne faisait que me ravir un peu plus à chaque fois. La seule chose dont j'étais moins ravie était bien mon retour forcé en Amérique. Vous vous doutez bien, Anton n'avait pas fléchi sur ce point même s'il m'assurait qu'on s'y rendrait trois mois dans l'année après la naissance de notre fille.

J'étais tout simplement tombez amoureuse de cette île qui continuait de m'enchanter à chaque photo que je défilais sur mon téléphone portable. Mais ce qui me rendait heureuse ici était le fait de pouvoir voir de nouveau mes parents, évidemment Anton et eux n'avait pas une bonne entente et ils ne s'étaient pas vu depuis mon retour ce qui me faisait appréhender le jour de mon accouchement quand ils seront tous réunis dans la même pièce avec aucune possibilité de s'échapper.

J'adorais définitivement être enceinte, c'était quelque chose d'unique et de complètement fantastique. J'aimais tellement ça que je commençais déjà à pleurer à l'idée de ne plus voir mon ventre tous les matins en me levant. Même si j'avouerais avoir hâte de pouvoir de nouveau dormir sur le ventre, et de pouvoir dormir également sans me réveiller à chaque heure parce que ma vessie serait trop compressée.

Sans parler que ces derniers temps, je n'arrêtais pas de cauchemarder sur ma future vie de maman, ce qui raccourcissait d'autant plus mes nuits qui n'étaient déjà pas bien longues. Anton lui continuait de travailler dans un je ne sais quoi qui était loin d'être légale sans surprise. Ses frères n'était plus autant à la maison et Sergeï n'avait pas hésité une seule seconde pour repartir en Corée du Sud avec son fils. Nous laissant avec le dernier en date que je ne connais pas, Sasha.

Il me terrifie. Sincèrement. Pourquoi ? Parce qu'il fait ça...

Je me réveille en sursaut dans notre lit en ouvrant grand les yeux avant de hurler de toutes mes forces en voyant Sasha la tête à l'envers accrocher à la poutre du plafond. Anton se réveille à son tour en grognant de colère et de frustration sans doute parce que ce n'est pas la première fois. Et je commence à en avoir marre !

— Stop, stop, stop ça suffit ! J'en peux plus. Je m'écris en dégagent le drap de mon corps.

Je descends du lit et enfile mon peignoir sur mon corps nu. Ce n'était pas comme si Sasha ne m'avait pas déjà vu nu étant donné qu'il se pointe même quand je suis sous la douche avec mon petit ami.

— Esmee attend, je vais...

— Non, stop, je ne veux rien savoir. Le coupais-je étant loin de la petite Esmee compréhensible et agréable.

Je ne sais plus quoi faire et je ne suis même pas sûr de vouloir faire quelque chose non plus. J'ai besoin d'une vraie nuit de sommeil sans interruption, et quand bien même j'adore m'endormir en s'entend les caresses d'Anton sur mes cheveux et me réveiller de la même manière, ce n'est plus vivable.

— Vous deux, dormez ensemble, je m'en fiche !

J'attrape mon coussin et claque des doigts pour que Syl me suit avant de quitter la chambre sous le regard d'Anton et de Sasha qui ne perd pas une seconde pour prendre ma place dans le lit comme toujours. Je traverse la maison et ouvre la porte de la bibliothèque avant de la refermer derrière moi, je m'allonge sur le canapé en cuir et tire le plaide contre moi avant de fermer les yeux en caressant la partie de mon ventre où se trouve une bosse, là ou ma petite fille pousse son pied. Son tout petit pied adorable...

Le lendemain matin, je me fais réveiller par Anton qui entre dans la bibliothèque avant de s'asseoir sur le sol à côté du canapé. Il passe sa main sur mon ventre avant de se pencher et d'embrasser celui-ci.

UtopiaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant