Un, deux, trois, six, huit... putain.— Tu auras besoin d'un nouveau costume ? Me demande Yury en me sortant de mes pensées.
— Probablement, fait en sorte de tenir à l'écart la CIA.
— C'est ce que je fais, je te rappelle qu'aucun d'entre nous ne devrait être sur le territoire américain. Le président est déjà assez remonté, tu ne crois pas que tuer un de ses ministres va empirer la situation ? Plaisante mon grand-frère en arrêtant la voiture dans le sous-sol des bureaux des ministres.
Je détache ma ceinture avant de me retourner vers Vadim assis derrière, occupée à compter ses doigts. Il essaye de se calmer, on essaye tous. Mais sans Sergeï, les choses sont compliquées.
— Je viens avec toi.
— Reste dans la voiture.
— Non.
Je serre les dents et attrape sa main pour la refermer sur ses doigts le forçant à rencontrer mon regard. Vadim est aussi dérangé que nous tous, mais il reste celui qui a du mal à accepter sa vie de criminel. Il ressent du plaisir de tuer comme nous tous, mais il culpabilise très vite après ce qui diffère de mon comportement.
— Reste dans la voiture Vadim.
— Je n'ai pas d'ordre à recevoir d'un putain de gamin, s'énerve-t-il en retirant sa main de la mienne, et puis de toute façon, il me manque un cadavre pour finir ma cage. Tu as dit que j'aurais ce que je veux, t'es un menteur toi aussi.
Il m'énerve.
— Je te ramènerais un des cadavres dans ce cas, mais je te préviens. Si tu taches les sièges de ma voiture, tu les nettoieras avec ta langue.
Il me sourit et hoche la tête avant de se renfoncer dans son siège et de sortir son téléphone pour s'occuper. Je jette un coup d'œil à Yury lui faisant comprendre qu'il était hors de question que Vadim sorte de cette voiture. Je sors de la voiture et ferme la porte avant de me diriger vers l'ascenseur qui monte aux différents étages. Un coup d'œil à ma montre qui indique l'heure du midi, parfait. J'entre dans l'ascenseur seul et n'appuie sur aucun bouton le laissant monter quand quelqu'un l'appelle.
Quelques minutes, plus tard, l'ascenseur s'arrête à l'étage voulu laissant rentrée trois hommes. Je leur souris avec un léger signe de tête ce qu'ils me rendent chacun à leur tour avant que les portes de l'ascenseur ne se referment pour commencer sa descente. Je fais glisser la lame dans ma manche jusqu'à attraper le poignet en bois, que le carnage commence.
J'attrape le premier de ses gardes avant de lui planter ma lame dans sa gorge à plusieurs reprises le laissant s'étouffer avec son propre sang. Le deuxième sort son arme en projetant le ministre derrière son dos, pathétique. Il commence à me tirer dessus, je me protège avec le corps de son collègue qui est dorénavant plus un cadavre. Je pousse le corps sans vie sur lui le forçant à faire tomber son arme.
J'attrape sa cravate et la fait tourner autour de son cou avant de la serrer très fort le laissant se débattre entre mes mains plusieurs secondes avant qu'il ne finisse par manquer d'air. J'attrape sa tête et la tourne d'un mouvement brusque faisant craquer les os pour mon plus grand plaisir. Je laisse le cadavre tombé à mes pieds sous le regard apeurer du ministre de la Sécurité Intérieur, recroquevillée dans un des quatre coins de la cabine.
— Ne me fais pas de mal, je vous donnerais tout ce que vous voulez... Il supplie en rejoignant ses mains devant lui.
Pathétique. Ils sont tous pathétiques avants de mourir, c'est fatigant.
— Ça ne fera pas mal, je dois vous garder intact. Mon frère veut se servir de vos os pour sa cage, et si je les casse, je soupire en haussant les épaules, il risque de m'en vouloir... alors je serais comment on dit déjà ? Clément.
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Utopia
Romance╔ Quand une jeune femme décide de tout quitter pour une ville perdue. Des voisins qui disparaissent du jour au lendemain, remplacer par cinq frères presque identiques. Dont l'un d'entre eux, le plus jeune, le plus discret. Un homme qui s'introduit c...