Chapitre 13

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Allongé à travers mon lit, le regard rivé sur là fenêtre ouverte qui laisse une légère brise de vent venir caresser la peau nue de mon dos. Anton m'a fait retirer mon t-shirt et mon soutien-gorge avant de me demander de m'allonger sur le ventre après avoir attaché mes cheveux au-dessus de ma tête. Celle-ci est posée sur un oreiller que je serre entre mes bras en me concentrant sur ma respiration ne sachant pas ce qu'il m'attend.

— En Russie, on aime énormément les saunas, les saunas et un bon whisky, murmure rêveur Anton dans mon dos, mais surtout les massages qui suivent juste après.

— Tu vas me faire un massage ? Je demande étonner en le sentant monter au-dessus de moi.

Ses cuisses de chaque côté des miennes, et ses fesses qui se posent sur l'arrière de mes cuisses, pile la ou il ne devrait pas être. Il est incapable de refréner son désir, je le sais, et je le sens surtout contre mes fesses.

— Je prends soin de ma femme, railla-t-il en commencent à faire couler un liquide dans le creux de mon dos qui me fait frissonner, ma femme à la langue bien pendue.

— Je ne suis pas ta femme, j'en ai ma claque des mariages, des petits copains, de tout ce qui va avec.

Ma femme, non, sûrement pas non. Ce petit mot me donnait des frissons de dégoût, pas parce que c'était lui qui le prononçait, mais parce que j'avais arrêté de croire en l'institution du mariage, il y a bien longtemps maintenant.

Les grandes mains d'Anton se posent dans mon dos et commencent lentement à vagabonder sur la peau lisse de mon dos, étalent l'huile qui se réchauffe sous ses doigts. Où est-ce qu'il a trouvé ça d'ailleurs ? Je ne me rappelle pas avoir de l'huile de massage dans ma salle de bain. Ses gestes sont précis, il sait exactement là où il doit aller, là où il doit utiliser un peu plus de force pour défaire les nœuds.

— Mmmh, soupirais-je de plaisir avant de murmurer les yeux fermé, t'es douée avec tes mains.

— J'ai certains talents cachés.

— Comme ?

Je ne suis pas vraiment concentré sur notre conversation des plus normale, c'est étrange de parler avec lui. Je ne sais pas, par moment, j'ai juste l'impression que tout pourrait fonctionner, et puis je me rappelle qui il est vraiment. Et combien il serait difficile de le ramener à la réalité du monde.

Ses mains glissent lentement du bas de mon dos avant de remonter lentement jusqu'à la base de ma nuque en faisant glisser ses pouces le long de ma colonne vertébrale. Je roule des yeux de pur plaisir face aux sensations qui m'attaque de part en part. Oui, il est doué, vraiment très doué.

— Tu connais déjà un de mes talents, je te fais jouir à la perfection. Tu veux ressayer ?

Sa voix n'est plus qu'un murmure dans le creux de mon oreille, son souffle chaud qui m'envoie des décharges de frisson que je ne suis même pas sure d'être capable de supporter. Je ne le vois pas, mais je vois l'ombre que nos deux corps laissent dans le reflet de la vitre grâce à la lune. Je vois son corps pencher au-dessus du mien, je sens ses grandes mains divaguer sur mes cotes m'arrachant un rire. Je suis chatouilleuse, pour mon plus grand malheur.

— Je ne crois pas que tu resteras vierge longtemps si tu continues comme ça mon ange. Soufflais-je en ferment les yeux quand ses lèvres rencontrent la bourde de ma nuque.

Épouse-moi dans ce cas.

Je souris et secoue la tête en me laissant aller à ses baisers et à ses caresses dans mon dos, sur mes côtés, ses doigts qui viennent effleurer lentement l'élastique de ma culotte.

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