Pov : Derek
Un, deux, trois, quatre, six, putain non ce n'est pas ça. Un, deux, trois, quatre, six. Va te faire foutre.
Je serre le corps endormi de cette petite blonde égocentrique dans mes bras, elle m'agace, tout chez elle a était crée pour monter mes nerfs à vif. Trois mois, trois putain de mois que je me la coltine entre les pieds, j'ai cru que j'allais craquer bien avant. Mais non, j'ai tenu bon, j'ai continué de jouer le jeu en la laissant me prendre pour un con, pourquoi ? Parce que ça m'amuse de la voir patauger dans des problèmes qu'elle a elle même crée.
Un, deux, trois, quatre, six, neuf, idiot.
Pourquoi est-ce qu'il a fallu qu'elle soit aussi idiote, elle et Sergeï son pareil, et je l'ai détesté tous les deux autant l'un qui ma forcée à venir ici que l'autre qui ma empêcher de partir. Elle se prend pour qui ? Un putain d'ange gardien ? Que dalle, c'est qu'une salope qui n'est pas foutue de tenir son ex-mari loin d'elle. Idiote, idiote, idiote.
Un, deux, cinq, huit, demeuré.
Je déteste les blondes, elles sont toutes conne. Et elle n'échappe pas à la règle, elle n'a aucun instinct de survie, elle se jette dans la gueule du loup la tête la première et crie à l'aide une fois qu'il a avalé la moitié de son cadavre, sombre idiote.
Des yeux noirs, des yeux plein de passion
Des yeux ravageurs, et sublimes
Comme je vous aime, comme j'ai peur de vous.
Je sais, je vous ai vus, pas au bon moment.Je continue d'enfoncer mes pieds dans la neige jusqu'à arriver à l'arrière de sa maison, même sa maison est idiote, tout chez elle représente l'idiotie pure. Je pousse la porte de la cuisine avec mon pied avant de la monter dans sa chambre en la déposant dans son lit. Qu'est-ce que je fais maintenant ? Elle vient de me voir décapiter la tête de son ex, soit, je la décapite, elle aussi, soit, je fais en sorte qu'elle ne parle plus jamais, couper sa langue ? Non, bien qu'elle soit demeurée, j'aime bien quand elle m'appelle mon ange.
— Derek...
Putain, mais je ne m'appelle pas Derek. Je la regarde ouvrir faiblement ses yeux en grimacent de douleur face à son état dont elle prend enfin conscience. J'aime bien son visage, mais pas assez pour l'épargner.
J'ouvre son placard et attrape de la corde que j'avais cachée à l'intérieur, il y a déjà une semaine, en même temps de voler sa petit clef USB. Je ne peux pas me retirer cette image d'elle traitée comme une moins-que-rien, et je pouvais pas non plus voir ce connard la toucher encore une fois. J'ai fait ce que j'avais à faire, et ça fait un bien fou. Je me sens dorénavant beaucoup plus léger.
Je reviens près du lit et prend sa première main avant de l'attacher correctement à la tête de celui-ci. Elle sera beaucoup moins agaçante quand j'en aurais terminé avec elle.
— Qu'est-ce que tu fais... Derek, ça me fait mal... Gémît-elle en s'entend son épaule salement amochée être tourner de l'autre sens.
— En Russie, on a un proverbe qui dit, quand la tête est coupée, on ne pleure pas les cheveux. Soufflais-je en prenant une mèche de ses cheveux blonds salis par le sang. Dans ton cas à toi, tu devrais n'y pleurer la tête du porc qui t'a violé n'y ses cheveux gras à moitié gris.
Elle me regarde ses yeux continuant de s'embuer de larme, j'aime la voir pleurer. Je ne serais pas expliqué pourquoi, mais j'aime énormément voir ses larmes couler sur ses joues les rendant rouges sur leur passage. Mais je n'ai pas beaucoup de temps, je ne peux pas me permettre de l'admirer perdre la vie en sachant que Sergeï ne tarderais pas à revenir.
VOUS LISEZ
Utopia
Romance╔ Quand une jeune femme décide de tout quitter pour une ville perdue. Des voisins qui disparaissent du jour au lendemain, remplacer par cinq frères presque identiques. Dont l'un d'entre eux, le plus jeune, le plus discret. Un homme qui s'introduit c...