La route jusqu'à l'endroit où notre soirée se déroule ce fait long et froid, il ne me parle pas, je ne lui parle pas, et on se contente tous les deux d'ignorer la présence de l'autre dans la voiture. Il finit par s'arrêter devant, The Highlight Room. Un endroit où il est difficile d'accéder, et ou la nuit vous coûte bien plus cher que ce que vous auriez déboursé dans la boite de nuit brancher de la ville. Par moments, je remercie ma mère de m'avoir fait connaître ses endroits, même si j'ai toujours refusé d'y aller, je ne suis pas ignorante et je sais à quoi m'attendre ce qui me détend un peu plus.Je descends de la voiture tandis que le voiturier se charge de récupérer les clefs pour aller ranger la voiture sur le parking. Anton dépose sa main sur ma nuque après l'avoir glissé sous mes cheveux. Les hommes normaux se seraient contentés d'une main dans le bas du dos, lui non, il pousse les limites jusqu'à atteindre l'absurde.
— Comporte-toi normalement pour une fois. Soupirais-je en essayant de me dandiner pour retirer sa main.
Il ne répond rien et me guide jusqu'à l'ascenseur dont les portes sont ouverte. Les portes se referment sur nous et la seconde d'après je me retrouve plaquer contre la paroi d'une d'entre elle sont souffle près du mien. Son front qui se colle contre le mien avant que son doigt ne vienne lentement caresser la peau fine de mon cou décoré d'un simple petit collier sans aucun pendentif. Juste une chaîne argentée, une chaîne qui me donne l'impression de suffoquer maintenant qu'il tire dessus avec son doigt.
— Quand on sera en haut les règles sont simple. Ne regarde personne, ne parle à personne, ne souris à personne, me prévient-il en un murmure près de mes lèvres, parce que si ça arrive... je leur crève les yeux.
Un long frisson de dégoût et de peur s'introduit le long de ma colonne vertébrale.
— Ais-je le droit de te regarder toi ?
Il affiche un lent sourire qui me fait frémir avant de répondre la voix amusée est grave.
— Moi ? Il s'approche et colle tout son corps contre le mien, tu as le droit de me regarder, de me toucher, si ça t'amuse on pourra même baiser dans le coin d'une pièce.
— Tu es puceau Anton.
Il sourit encore plus et hoche la tête avant de venir prendre ma lèvre inférieure entre ses dents et y laisser une légère marque qui me fait grimacer de douleur quelques secondes.
— Je suis vierge, pas innocent Matriochka.
Sur ses dernières paroles, il me relâche brusquement s'éloignant de mon corps d'un bon mètre quand les portes de l'ascenseur s'ouvrent enfin. Il m'attrape la main cette fois et croise nos doigts ensemble de lui-même, avant de se mettre à avancer dans la pièce.
Il y a un long bar droit devant nous, des barmans, une décoration des plus chic. Des longs banc rembourrée, il n'y a que des hommes dans cette pièce, je ne vois aucune femme aux alentours. La vue est imprenable et je peux distinguer quelques personnes sirotant leur verre à l'extérieur profitant de la vue et des lumières.
Anton resserre sa main dans la mienne en traversant la pièce sous le regard de tous, je me sens d'un coup nu. Toute nu, et c'est presque le cas au vu de la robe que je porte à cet instant. Au loin assis sur une banquette juste devant une table, je peux repérer, Nikita que j'ai connue sous le nom de Laurent, Eric qui répond sous le prénom de Vadim, et Noah dont j'ai encore du mal à prononcer le prénom, Yury.
Aucune trace en vue de Sergeï.
Ils relèvent tous les trois la tête vers moi l'air surpris de me voir ici, tout comme moi d'ailleurs. Je m'étais attendue a tout sauf à atterrir dans un endroit pareil. Anton finis par arriver à leur hauteur, il s'installe à côté de Yury avant de me tirer sur ses genoux. Sa main se pose à plat sur mon ventre et la deuxième vient se glisser sur ma cuisse beaucoup trop nu à mon goût.
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Utopia
Romance╔ Quand une jeune femme décide de tout quitter pour une ville perdue. Des voisins qui disparaissent du jour au lendemain, remplacer par cinq frères presque identiques. Dont l'un d'entre eux, le plus jeune, le plus discret. Un homme qui s'introduit c...