Tales of their life

51.

Samuel se laissa tomber sur le capot de la voiture, une cigarette entre les doigts.

il pouvait apercevoir du coin de l'œil Cassandra rentrer et sortir de la maison des cartons entre les mains.

il voulait l'aider, il l'avait proposé, mais l'autre idiot était présent et Cassandra lui avait fait promettre de rester à l'écart. 

Il aimait cette femme mais il ne savait pas si il allait résister à l'envie d'écraser son poing contre le visage parfait de cet enfoiré.

Cette Maison était gigantesque, immaculée. Le genre de maison qu'il ne pourrait sûrement jamais s'offrir mais qui de toute façon ne calquerait jamais à sa personnalité.

Il se demandait parfois ce que Cassandra voyait en lui, et son mode de vie qui pouvait lui donner envie de rester auprès de lui.

Si il était elle, il aurait déjà pris ses jambes à son cou depuis une éternité. Même si son départ l'avait dévasté, tout au fond de lui, il le comprenait.

Il tira paresseusement sur sa cigarette, laissant la nicotine détendre la boule logée au creux de son estomac.

Il avait tellement envie de faire disparaître le petit sourire arrogant que cet idiot arborait depuis leur arrivée.

Une heure... une très longue heure qu'il se concentrait pour ne pas exploser

il n'avait pas arrêté une seconde de suivre Cassandra de partout autour de la maison, beaucoup trop galant pour être de confiance en la présence de la brune.

Samuel pris une grande inspiration, tentant de se contenir lorsqu'il aida la jeune femme à ramasser un carton, se penchant légèrement sur elle. Il regarda au ralentis les mains du jeune homme se poser sur sa taille et senti tout self control fondre comme neige au soleil en moins de temps qu'il ne fut pour le dire.

un seau d'eau glacé coulant le long de son dos et le propulsant en leur direction.

Il ne se rendit compte de la force qu'il mît dans son geste, qu'a la grimace de douleur se peignant sur le visage du blond.

Samuel avait ses mains enroulées dans le tissus du col de son T-shirt. Il l'avait plaqué contre la carrosserie de la voiture son visage a quelques centimètres du sien.

Il pouvait entendre le sang battre à ses oreilles, se mêlant à la voix de Cassandra.

Il ne comprenait pas tout mais il était persuadé qu'elle lui demandait d'arrêter.

- La prochaine fois que tu poses tes mains sur elle, je te brise les doigts un à un, articula Samuel la mâchoire contractée par une fureur surhumaine.

- Sam', la voie suppliante de Cassandra parvient à se frayer un chemin à ses oreilles, lui permettant de remettre un pieds dans la réalité.

- Oh, tu sais, je ne t'ai pas attendu pour le faire.

D'un mouvement fluide et rapide, Samuel écrasa son front sur le nez du jeune homme. Entendant avec satisfaction l'os se briser sous le choc.

- C'est ma femme bordel... T'es juste l'idiot qui se la tape  à l'heure actuelle, gémissant le jeune médecin les yeux encore clos par la peine.

- Elle n'a jamais été ta femme... C'est mon nom à moi qu'elle porte, et le connard qui s'est tapé une femme mariée c'est toi... toi et personne d'autre. Touche la encore une fois, manque moi de respect encore une fois et je te jure que tu es mort... Tu entends de que je te dis?