Tales of their life

56.

"Kurt sera libéré demain matin, deal reporté à demain soir"

Voilà le message que Samuel avait reçu de son oncle hier soir très tard. Le rapport de police n'avait en aucun cas indiqué l'implication de Cassandra, ce qui lui permettais de s'acheter un peu de temps.

Il était assis sur le fauteuil de leur chambre. l'arme, toujours chargée, poser sur la table de chevet à quelques centimètres de lui.

Cassandra n'avait pas arrêté de pleurer et avait finis par finalement fermer l'œil aux alentours de 3 heures du matin.

Il était loin d'être un idiot, toutes ces attaques répétées envers lui, Greg, ou elle, étaient la preuve que leur temps ici était compté.

Quand Cassandra se réveillera, il lui demandera de faire ses valises, de prendre tout ce qui est important à ses yeux et de commencer à mettre en place son évacuation.

Il avait besoin d'être sur qu'elle allait être en sécurité, loin d'ici. Loin d'eux.

Il devait devenir cet être sans pitié, valeur ou moral, que ses ennemis connaissait. Et pour cela, Cassandra devait être loin.

Ce soir, était le soir où tout allait commencer, ou finir.

Il allait monter sur cette moto, aller à ce deal... et faire regretter à Kurt d'avoir osé, un jour, poser ses yeux sur sa femme.

Samuel pris une grosse inspiration avant de laisser sa tête tomber en arrière sur le dossier du fauteuil.

Toutes ces années l'avaient mener à ce moment précis. Le moment où il allait enfin prendre les actions pour réduire tout cela à néant. Il espérait seulement que Jake serai le seul à subir les conséquences.

Il était plus de onze heures du matin et dans sept petites heures, il allait prendre la route.

Il allait demander à Greg de rester ici et de garder un œil sur Cassandra. Puis, au moment opportun il allait les laisser partir ensemble pour pouvoir les rejoindre plus tard.

Il avait arraché cette fille de sa vie tranquille pour la traîner à nouveau dans la violence et maintenant, Il allait la traîner hors de cette ville qu'elle avait toujours aimé.

L'amour était une chose étrange. Les sacrifices qu'il nous fait faire sont parfois plus qu'on ne pourrais en supporter, mais, l'un après l'autre nous les faisons, comme si c'était la chose la plus naturel à faire.

Après un long soupire le jeune homme se leva doucement, attrapant le sac de sport vide à ses pieds. Il aimait cette maison pour tout ce qu'elle représentait mais sa véritable maison, là où il se sentait chez lui, c'était là ou elle était. Il pouvait être vulnérable, être lui, lorsqu'elle était là. il pouvait être fort, faible, drôle, en colère. Il avait le droit d'être lui, de ressentir ce qu'il ressens, de penser ce qu'il pense quand il était avec elle. Alors le matériel n'avait aucun importance. Cette maison n'avait aucune importance.

Il se leva et attrapa quelques cadres photos qu'il glissa dans le sac. Il se répéta en boucle que rien d'autre n'avait d'importance. Ce soir était le début d'un nouveau commencement... ou le début de la fin.

Samuel enleva son casque et le posa sur son guidon, jetant un regard autour de lui.
Il faisait frais ce soir, il pouvait voir la buée se former à chaque respiration et serrent quelques secondes ses mains ankylosé par le froid.

il pu entendre la dernière moto s'arrêter derrière lui et descendit finalement de son engin.
Les graviers grincèrent sous ses pieds alors qu'il se retourna pour regarder tout le monde.