Tales of their life

45.

Alors qu'il laissait son crayon glisser sur la grande toile devant lui, Samuel laissa ses yeux dériver sur la baie vitré face à lui. Les arbres avaient pris leurs couleurs d'automne et même si le soleil commencer à disparaître, il pouvait voir les différentes couleurs des feuilles se mélangeant dans les branchages.

Il était arrivé ici il y a maintenant deux jours. Il avait dormis la plupart du temps, ne quittant son lit que pour manger ou fumer une cigarette.

Après être partie de la cérémonie, Samuel avait pris la route sans se retourner, ne retenant plus les larmes longtemps contenues. De colère, de frustration, mais aussi de douleur.

Il avait éteins son portable et c'était enfermé dans la maison, tentant de se couper du monde pour quelques jours.

Il avait besoin d'une pause. De s'assoir et de respirer. De tenter de ne pas perdre pied et de se recentrer sur son but principal.

Cette maison était l'endroit idéal pour cela. C'était plein de souvenir et emplis d'un sentiment de sécurité dont il avait grandement besoin.

Il se sentait lui-même quand il était ici. Il n'avait pas besoin de jouer un rôle, de mentir et il en avait besoin.

Il n'était plus que l'ombre de lui-même. Un petit garçon contrôlait par ses émotions, incapable de prendre ne serais-ce qu'une bonne décision.

Samuel prit une grande respiration, tentant de faire disparaître la pointe d'angoisse qu'il pouvait sentir apparaître dans sa poitrine.

Ses yeux émeraude perdu sur le spectacle s'étendant devant lui.

Il adorait l'automne et ses couleurs chaudes, regarder les feuilles tomber des arbres, regarder les changements de la nature.

Sa contemplation fut interrompu par deux grands coup frappés à la porte d'entrée.

Il en sursauta presque, le cœur s'accélérant légèrement sous la surprise.

- J'arrive, cria t'il depuis le salon en posant son crayon derrière son oreille.

Il espérait que ce n'étais pas le voisin, venant comme à son habitude, se mêler de ce qui ne le regardait pas. Ni un membre de la meute, venant le ramener à ses obligations.

Le voisin était une vraie commère. Il était déjà venu deux fois pour soit disant « être sûr qu'il allait bien », mais il savait pertinemment que ce dernier attendait juste la moindre information croustillante à se mettre sous la dent.

Toute la sérénité qu'il c'était efforcé de retrouver ces derniers jours fonda comme neige au soleil lorsqu'il aperçu qui se tenait sur le pas de la porte.

- qu'est-ce que tu fais la?
- Greg m'a dit oú je pouvais te trouver...j'avais besoin de te voir, continua t'elle avant de resserrer son grand manteau contre elle.

Cassandra était sur le perron, les yeux rougis signe qu'elle avait pleurée et les dents claquant sous la fraîcheur de la soirée.

Le soleil venait de disparaître derrière les branchages des arbres et la température venait de baisser de quelques degrés.

- Qu'est-ce-qui se passe, demanda doucement le jeune homme en se balançant nerveusement d'une jambe sur l'autre.

Il était mal à l'aise. Elle était bien la dernière personne avec qui il avait envie de parler aujourd'hui.

La jeune femme enleva une mèche de cheveux qui barrait son visage. Ses mains tremblant exagérément.

- On a eu une grosse dispute, répondit-elle dans un souffle, essuyant quelques larmes s'échappant de ses yeux à nouveau.
- Est-ce-que ça va ?
- Pas vraiment, répondit-elle en essayant tant bien que mal de ne pas s'effondrer en sanglot.