Tales of their life

52.

Il devait plus de quinze heures quand Samuel leva les yeux pour regarder l'horloge sur le mur juste au dessus de lui.  Les aiguilles restant résolument fixes, prouvant qu'il était grand temps pour lui d'en changer les piles. Son meilleur ami avait passé son temps à lui rabattre les oreilles sur ce sujet. leçon apprise.
Son client était agréable et il passait véritablement un bon moment.

Cet homme n'avait pas bougé d'un iota et son sourire était resté intact malgré la douleur qui était tout simplement inévitable.

Samuel trempa encore un fois son aiguille dans l'encre avant de reprendre là où il en était.
il avait perdu conscience du temps qui passait mais il savait qu'il devait être tard.
il pouvait voir se fenêtre le ciel se colérer d'orange alors que le soleil commençait à disparaître.

il aimait ce moment de la journée. Si il était à la maison et que Cassandra n'était pas au travail, ils seraient sans doute posé dans leur jardin à discuter de tout et de rien en sirotant une boisson. il donnerait n'importe quoi pour boire une bière bien fraîche à cet instant précis.

Samuel sursauta lorsque son client bougea brusquement, manquant de lui faire rater la ligne qu'il était en train de tracer.

- C'était quoi ce bruit?
- Quel bruit, demanda le brun.

il n'eut même pas le temps de lever les yeux pour essayer d'identifier la source du bruit que, subitement, toutes les lumières du studio s'éteignirent en même temps. Les plongeant tous deux dans l'obscurité.

- C'est quoi ce bordel, poursuivit Samuel en appuyant sur la pédale de sa machine.

Rien, pas un bruit, l'électricité entière ne marchait plus.

- Sympa l'ambiance tamisée Samuel mais je t'avoue que c'est pas trop mon truc, chuchota presque son client, les yeux plisses. tentant sûrement d'apercevoir ce qui se tramait dans le studio.

Samuel se leva doucement mis la main à sa vie tire, la ou se trouvait son arme, dissimulée sous son T-shirt.

il pouvait lui aussi entendre du mouvement autour de lui. Des bruissements de tissus, Le craquement du cuir de chaussures foulant le sol.

Il n'était définitivement pas seul.

- Restes-là, dit doucement Samuel avant de se diriger doucement vers la porte vitrée donnant sur le salle d'attente.

Les sens en éveil , il porte une deuxième main à la base de son arme, se donnant plus d'appuis au cas où il devait se préparer à tirer.

Il entendit un bruit de métal s'échouant sur le carrelage provenant de l'arrière salle et d'un pas décidé, pénétra dans la pièce, defonçant la porte d'un coup de pied

- Salut toi!

- Putain! cria Samuel en laissant retomber son arme sur le côté de son corps.

Il connaissant parfaitement la personne devant lui. Une veste en cuir rouge sur le dos, et une mohawk sur la tête. le visage éclairé par la lampe de poche qu'il porta devant son visage. tel en enfant en camp de vacances essayant d'effrayer ses amis.

- Les gars, va falloir arrêter vos mises en scènes foireuses. on est adultes on peux avoir une conversation normale à sans avoir à rentrer pr effractions les uns chez les autres.