The Sons of Death [Réécriture]

Chapitre 66 - Et si on achetait une fille ? [Réécriture]

Maxine,

    L'eau chaude percute mon visage, je soupire de plaisir et laisse la chaleur de la douche apaiser mes légères courbatures. Je souris en repensant à cette nuit magique, durant laquelle Taylor a donné de sa personne tout autant que moi, pour finir par nous endormir.

Quand je me suis réveillée, il dormait encore. J'ai observé son visage détendu, ses lèvres gonflées et ses bras qui m'encerclaient, avant qu'une envie pressante ne me fasse sortir du lit. Je profite donc de cette douche salvatrice tout en étant sur mon petit nuage.

    Je le sens avant même qu'il ne rentre dans la douche. Ses mains se posent sur mon ventre, son torse contre mon dos et son souffle s'échoue sur ma nuque provoquant une nuée de papillons au creux de mon estomac.

    — Tu t'es enfuie. Chuchote Taylor à mon oreille, mutin.

    Je ricane et me retourne pour lui faire face. J'enroule mes bras autour de sa nuque et plonge mon regard dans le sien.

    — Tu dormais tellement bien que je n'ai pas voulu te réveiller. Il semblerait que tu aies dépensé toute ton énergie cette nuit. Le taquiné-je en déposant un baiser chaste sur ses lèvres.

    Sa main dans le creux de mes reins me rapproche de son corps brûlant, tandis que l'autre agrippe ma nuque. Un sourcil haussé, il me toise avec un air de défi que je connais trop bien.

    — Je rêve ou tu doutes de mon endurance ? Gronde-t-il, me pinçant une fesse en guise de punition.

    — Exactement, je te trouve un peu faiblard ce matin. Surenchéris-je.

    Tout en mordillant sa peau, je dépose mes lèvres sur son torse. Il se marre, m'accule contre la parois de la douche, une main au-dessus de ma tête, l'autre sur ma taille. Mon coeur palpite, mon âme s'étire et je souris comme une gamine le matin de Noël.

    — Bonjour vous. Soufflé-je, les joues rosies.

    — Bonjour Mademoiselle Callaghan, susurre-t-il contre mes lèvres.

    Je soupire, m'alanguis et parcours son corps de mes mains tout en ayant conscience de son érection contre mon bas-ventre. Pourtant, il se contente de m'offrir le baiser le plus doux que je n'ai jamais reçu sans aller plus loin.

    Attentive, je dessine les traits de ses tatouages sur son torse.

    — Pourquoi tu n'as pas de tatouage ici ? M'enquiers-je en touchant la partie vierge de sa poitrine et de son flanc.

    Taylor tressaille sous mes chatouilles avant de hausser les épaules.

— Je n'ai pas encore trouvé ce que je voulais faire. Dit-il sans plus de détail.

J'arque un sourcil mécontente et pince son flanc pour le punir d'être si mystérieux. Bien évidemment, il ricane tout en mordillant ma mâchoire.

Il essaie de me distraire, mais je suis bien trop curieuse pour me laisser faire.

— Oui mais pourquoi cette partie est totalement vide ? Je veux dire pourquoi le flanc gauche et pas le droit ? Insisté-je.

Il se redresse, m'offrant la vision de son visage humide par l'eau de la douche qui s'écoule doucement sur nous. Il pose une main sur son torse, près de son cœur.