II. Chapitre 40 - L'Arène

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Maxine

Parfois, quand je suis face à Taylor Blake, l'envie viscérale de lui envoyer un bon coup de pied dans les burnes me tord les nerfs. Juste histoire qu'il la ferme. Et pour me détendre aussi.

Ouais, le voir se rouler au sol pourrait me procurer un sentiment de satisfaction intense. Surtout quand il est si têtu et qu'il marche deux fois trop vite dans ce foutu couloir pour me semer.

— Ce n'est pas une idée de merde, m'énervé-je en tentant de suivre le rythme.

Depuis hier soir, nous sommes en pleine zone de guerre. Non, nous n'avons pas subi d'attaque, et non, les États-Unis n'ont pas déclaré de nouveau conflit. Du moins, pas que je sache. Les affrontements ont bien débuté au sein du complexe, dans un bain moussant entre un VP extrêmement colérique et une héritière, devenue reine, foutrement exceptionnelle aux idées lumineuses.

Non, je ne manque absolument pas d'objectivité.

Bien décidé à m'ignorer, ce con marche d'un pas décidé vers la salle d'entraînement en occultant totalement mon existence. Comme si je n'étais qu' un mini moucheron volant autour du cul d'une vache, ne valant même pas la peine d'un coup de queue pour le faire dégager.

Ai-je déjà stipulé que j'ai envie de lui éclater les noix quand il fait ça ?

— Oh, Blake ! m'emporté-je en hurlant, continue de m'ignorer de cette façon et je peux t'assurer que tu vas passer le restant de tes jours dans un fauteuil roulant, incapable de bander, à donner à bouffer aux alligators en te demandant ce qui a merdé dans ta vie pour en arriver là !

Ma diatribe à le mérite d'attirer l'attention de l'ensemble des SOA présents pour parfaire leur musculature de rêve. Brutalement, mon front percute le dos de mon démon.

Aïe.

Je le frotte vigoureusement en levant la tête vers un VP encore plus en colère.

C'est de la fumée que je vois sortir de ses narines ?

— T'es une emmerdeuse ! beugle-t-il comme un putois. Une calamité ! Et je suis persuadé qu'un ouragan porte déjà ton nom ! Tu fous le bordel partout où tu vas et en plus de ça, tu souffres de diarrhées mentales.

Les rires fusent. Quant à moi, je fais mine de m'offusquer en posant une main sur ma poitrine.

— Merde, c'est pas très gentil ça. Quoi que, c'est vachement classe qu'une tempête porte mon prénom. Tu crois que si on cherche sur Google on pourra le savoir ?

Oui, je suis sacrément en forme aujourd'hui. Jax vient de m'injecter une dose de sérum qui excite mon humour mordant.

Bon, visiblement je ne fais pas mouche chez Taylor, néanmoins, je peux toujours compter sur mon public préféré que sont les SOA. Les sifflements approbateurs et les rires galvanisent mon envie d'emmerder l'homme de ma vie.

L'éclair dans ses iris flamboie, et lorsqu'il approche d'un pas en me toisant comme si j'étais une gamine en pleine crise prépubère, mon désir de dégommer ses bijoux de famille s'embrase.

— C'est bon, t'as fini ton petit numéro de cirque ?

— À vrai dire...

Le grognement féroce qui vibre dans sa poitrine réveille mon instinct de survie. Moi, mon humour et mon pied chatouilleux, on remballe le matos illico presto pour reprendre un semblant de sérieux.

— OK, on peut discuter sans que tu décides de courir le marathon de New-York ? demandé-je avec un sourire que je veux angélique.

Mon démon m'avise de son air le plus blasé avant de hocher la tête, les bras croisés sur sa poitrine.

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⏰ Dernière mise à jour : Oct 30 ⏰

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The Sons of Death [Réécriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant