Chapitre 1

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Point de vue Cassie.

Les yeux dans le vague, le cœur battant, je pose mes mains sur son torse pour me stabiliser alors que je le chevauche. Je ne sais pas s'il s'agit de la drogue ou alors de l'alcool, mais je me sens flotter dans un entre-deux qui me permet de lâcher absolument toute la pression.

Il attrape mes seins en main et tire sur mes tétons. Il les pince jusqu'à ce que ça devienne douloureux, mais je ne fais que serrer des dents. J'entends ses grognements et accélère la cadence jusqu'à ce que mes cuisses brûlent.

Je pense à beaucoup de chose en même temps, à la sensation de son corps contre le mien, à ses mains sur mes seins, au frôlement de mes cheveux dans mon dos, à son souffle fort et au bruit des claquements de nos peaux... Je dois me concentrer pour ne pas perdre la tête.

Il y a trop d'informations pour mon corps. J'ai du mal à le supporter. J'ai envie de me retirer et partir en courant, mais je n'en fais rien. Je ne fais qu'obéir à ses ordres implicites en ondulant sur lui.

Après quelques secondes, je le sens perdre patience. Il en a marre de mes seins et de ma chatte. Il en veut davantage. Je le sens perdre son intérêt dans la façon qu'il a de malmener mes tétons. Il s'ennuie.

Tout mon corps se crispe d'appréhension tandis qu'il donne une claque sur ma cuisse et y enfonce les ongles.

— Termine.

Il ne dit rien de plus, mais je sais.

Alors je me redresse, descends sur mes genoux devant le fauteuil, retire la capote et commence à le sucer. Ses mains s'enfoncent dans mes cheveux alors que je l'engloutis jusqu'au fond de ma gorge, le laissant tirer sur mes racines pour me donner le rythme.

Mon esprit cherche à émerger des tréfonds de mon subconscient, mais je le retiens barricadée. Je ne dois pas encore réaliser les choses. Je ne dois pas encore voir ce que mon corps a fait.

Je n'ai aucun souvenir de mon arrivée dans cette chambre, ni même de ma rencontre avec cet homme. Comme d'habitude, mon corps a agi sans ma conscience. C'est tellement plus simple d'agir comme toujours.

Alors je ferme l'accès mon esprit et accélère la cadence jusqu'à ce que je sente les doigts de l'homme se tendre dans mes cheveux. Puis, enfin, quand il grogne, je me retire et dirige son gland vers ma main.

Il ne m'a pas prévenu, mais j'ai l'habitude.

— Lèche.

Je déteste le goût du sperme dans ma bouche, ça me paraît trop intime, comme si en plus de prendre possession de mon corps, il cherchait à m'envahir de l'intérieur... Alors je secoue la tête quand il pointe ma main pleine.

— Tu n'as pas avalé, alors lèche.

Quand je me redresse et le fusille du regard, il n'a pas l'air d'avoir envie de changer d'avis. Au contraire. Le fait que je refuse semble l'agacer et il finit par attraper mon poignet et approcher ma main de ma bouche.

— Allez, tu sais que tu en meurs d'envie, ma petite chienne.

Le regard enfoncé dans le sien, je sens la douleur de ses doigts autour de mon poignet alors qu'il appuie dessus et je finis par tirer la langue pour recueillir une seule goûte. Le dégoût sur mon visage semble visible, mais il ne le prend pas personnellement. Fier de lui, il me lâche enfin et se lève.

Sa bite molle pend aussitôt devant mon regard et je me demande combien de verre j'ai bu pour avoir eu envie de lui, ne serait-ce qu'une seconde.

Quand il caresse mon crâne, je serre les dents. On dirait qu'il félicite un chien d'avoir ramené la balle et je déteste ça. Mon esprit reprend enfin le contrôle et je tape dans son poignet en me redressant. Une fois debout, je remonte mon string et remets correctement ma robe.

Black Bikers, Tome 2 : La brebis égaréeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant