Black Bikers, Tome 2 : La brebis égarée

Chapitre 20

Point de vue Cassie

Je ne regarde pas vraiment autour de moi alors que je fixe mon portable. Niles vient de m'envoyer une photo de Browkie pour son premier entraînement et je ne peux m'empêcher de sourire. Finalement, je suis contente qu'il soit resté chez lui.

En rentrant chez moi, après notre moment fort en émotion, nous avons convenu que Browkie pouvait vivre avec les chiens du club jusqu'à ce que je le récupère à la fin de mes études. Au début, je n'avais aucune envie de le laisser parce que je m'étais habituée à le voir en bas de chez moi quand je voulais et me balader avec lui, mais finalement, je me suis rendu compte qu'il serait en sécurité, nourri, soigné et dressé. Il deviendra un chien de sécurité d'ici la fin de son dressage et ça me rend heureuse.

Lui qui a toujours eu tellement d'énergie, ça sera enfin mis à bon escient.

Malgré tout, ça me fait toujours plaisir quand Niles m'envoie des photos de lui. Depuis qu'il l'a amené au Bâtiment, il m'envoie une petite photo. Jusqu'à présent, c'était pour me montrer ses nouveaux compagnons, mais aujourd'hui je le découvre avec un nouvel équipement en plein entraînement... Il me rassure grâce à ça et je peux me reposer sur lui.

Alors je pianote sur mon portable pour répondre à son message :

Moi : Il est trop beau comme ça. Y a intérêt que tu t'occupes bien de lui !

Niles : Mes mains ne savent faire que du bien, mon cœur. Tu le sais.

Je souris et sens mes joues brûler alors que je secoue la tête.

Moi : J'espère que tu ne fais rien de bizarre avec mon chien...

Niles : Ne t'inquiète pas, tu as la mainmise sur moi.

Niles : En parlant de ça, quand est-ce que tu es chez toi ? Tu as fait tes devoirs aujourd'hui ?

Ce n'est plus une surprise pour Niles, il sait à quel point mon rapport au sexe est biaisé. Quand je lui ai avoué que je ne me suis jamais doigtée seule, il a tellement halluciné qu'il m'a demandé de le faire tous les jours, comme des devoirs. Honnêtement, j'étais d'abord sceptique, parce que je n'arrivais pas à comprendre comment je pouvais éprouver du plaisir sans homme... déjà que je n'en éprouve pas beaucoup avec eux.

J'ai pourtant été agréablement surprise de découvrir le plaisir solitaire. Quand je rentre du travail, quand je me réveille, quand je sors de cours, avant de dormir... Je découvre mon propre corps avec attention. Ce n'est qu'hier qu'il a eu l'intelligente idée de m'offrir des jouets.

Un vibromasseur, un plug anal, un chapelet et un stimulateur clitoridien. Il a passé la soirée à me montrer comment m'en servir correctement, me faisant jouir tellement de fois que je me suis endormie comme une masse dès qu'il a dépassé le pas de la porte. Dès mon réveil ce matin, je me suis amusée avec aussi.

Je découvre les désirs de mon propre corps. Jusqu'à présent, je pensais n'être qu'un objet pour les hommes, mais je réalise petit à petit à quel point je peux être un plaisir pour moi-même. C'est fascinant.

Moi : Déjà deux exercices : un au réveil, un autre à la pause de midi.

Niles : Tu es rentrée chez toi à midi ?

Moi : Non.

Niles : À l'université.

Moi : Affirmatif sergent.

Niles : Tu me fascines.

Niles : Dis-moi quand tu es chez toi et que tu commences. Appelle-moi après pour me raconter.