CHAPITRE 43 - L'intervention

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Un mois plus tôt.

Jackson alluma la douche et m'invita à y entrer. Il avait lancé une playlist avec des sonorités lentes et lascives. Je le rejoignis dans l'habitacle et fermai les portes derrière moi. Il ne me quittait pas des yeux et ceux-ci me dévoraient.

Je posai mes mains sur son torse luisant et chaud et nous commençâmes à nous embrasser langoureusement. Sa langue glissait sur la mienne et ses paumes parcouraient ma peau, tout en douceur.

Il m'embrassait dans le cou, la nuque, le long de mes bras, avant de passer ses mains pleines de savon sur mon corps. Il massait chaque partie de mon corps lentement, sensuellement, et je me sentais bien, en paix.

J'avais l'impression que mon esprit était incroyablement vide, exempt de toute inquiétude, et de toute émotion. Jackson massait mon crâne, faisait mousser le shampoing, m'embrassant inlassablement. Il mettait de la passion dans ses baisers et mon cœur était incroyablement calme. C'était comme si tous mes doutes et mes peurs n'avaient jamais existé et que j'étais sur un nuage.

Quand il me rinça, il fit passer le jet d'eau sur moi, de haut en bas, puis de bas en haut, me détaillant en se mordant les lèvres. Son érection montrait à quel point il avait envie de moi et cela me flattait toujours autant. Je ne pouvais m'empêcher de rougir sous ses regards de braise.

Ce fut ensuite à mon tour de le savonner. Je procédai méticuleusement, frottant avec ardeur, et utilisant une tonne de savon sur mon gant de toilette, car je savais qu'il adorait ça. Nous rîmes quand il se fit une crête avec le shampoing avant de nous embrasser de nouveau.

Je sentis la température grimper, et cela n'avait rien à voir avec l'eau qui glissait sur nos corps. Notre embrassade se fit plus intense et je nouai mes mains derrière sa nuque tandis qu'il attrapait d'un geste ferme mes fesses pour les malaxer. Puis, ses paumes glissèrent sur ma croupe et il inséra un doigt en moi. Je poussai automatiquement un gémissement contre sa bouche.

Je n'étais pas assez lubrifiée, la douche ayant tout rincé, alors il éteignit l'eau, et me porta jusqu'à notre chambre à coucher. Là, il me coucha sur le lit et s'allongea entre mes jambes. Il parcourut mon ventre, mes épaules, de baisers aussi légers qu'un battement d'ailes. Il lécha certaines parties de mon anatomie, avant que sa bouche ne pose juste au-dessus de mon pubis. Là, il me dévisagea, tandis que je retrouvai peu à peu mon souffle. Je savais qu'il me donnait juste du temps pour m'habituer à sa présence.

Tout cela était bien agréable, mais je ne ressentais pas l'habituelle fièvre qui me prenait parfois, quand je buvais un verre de whisky et que nous faisions l'amour comme si la survie du monde en dépendait. Ses yeux brillaient, ses paumes étaient chaudes et je sentais son cœur battre à toute vitesse contre ma cuisse quand il apposa sa langue chaude et humide contre mon clitoris. Je lâchai un gémissement involontaire alors qu'il commençait à jouer avec mon sexe. Je mouillai aussitôt, à moins que ce ne fut un autre effet de sa bouche salivante contre moi.

Je sentis l'excitation monter en moi quand il introduisit son index entre mes chairs fondantes, avant d'entamer des mouvements de va-et-vient. Il m'administra une dernière caresse, avant de revenir à mon niveau et de m'embrasser, longtemps, doucement, tout en malaxant mes seins. Je caressai ses cheveux mouillés, qui gouttaient dans ma nuque et sur mes paupières.

Il frotta sur sexe dur contre le mien, trempé, et je me mis à bouger mon bassin en rythme, recherchant le contact. Il me pénétra lentement, sans me quitter du regard et chuchota à mon oreille qu'il m'aimait. Je fermai les yeux et m'envolai au paradis, l'espace d'une seconde.

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