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Rachel, août 2022.

Mon souffle faisaient danser les cheveux de Carlos, alors que son visage était enfoui dans mon cou.

« Bonjour, » j'ai murmuré doucement contre son oreille.

Un faible gémissement fatigué a quitté ses lèvres, et il s'est blotti plus près encore de moi.

« Est ce que t'aimerais visiter Liverpool aujourd'hui ?, » je lui ai proposé.
« On aura le temps ?, » il a demandé.
« Si on part pour l'aéroport à 18h, on peut essayer de voir les deux ou trois trucs les plus importants d'ici là, » j'ai confirmé.
« Alors je veux bien, » je l'ai senti sourire contre ma peau.

J'ai bougé pour me dégager de son emprise, mais ses bras se sont resserrés autour de ma taille.

« Allez, Carlos, viens, » je l'ai légèrement secoué.
« Un bisou, » il a négocié.

J'ai levé les yeux au ciel, avant de prendre son menton entre mon index et mon majeur pour poser mes lèvres sur les siennes.

« Satisfait ?, » j'ai souri en coin.
« Très, » il a sourit avant de se redresser sur ses coudes.

Je suis sortie du lit pour m'habiller, comme toujours sous le regard attentif de Carlos. J'avais arrêté de lui dire que c'était impoli de fixer les gens quand ils se changeaient, sachant qu'il n'allait certainement pas arrêter de le faire.

« Je vais déjeuner, tu me rejoins ?, » j'ai proposé en ouvrant la porte.

Il n'a même pas acquiescé, mais quelques minutes plus tard, il était à table avec mon père, Peter et moi. Si j'avais su, je serais allée déjeuner plus tard.

Il les a salué, avant d'étaler de la confiture sur ses tartines en silence, moi finissant tranquillement de manger à côté. Je ne pouvais pas partir et le laisser seul dans la gueule du loup.

« Qu'est ce que vous comptez faire aujourd'hui ?, » a commencé mon oncle.
« Je vais lui faire visiter Liverpool, » j'ai répondu.
« Ah oui ? Vous allez voir quoi ?, » mon père a continué.
« J'ai loué un bateau pour lui montrer la ville depuis la Mersey, et on ira au musée des Beatles, et si tu veux on fera une photo sur le fameux passage piéton de Abbey Road, » je me suis tournée vers Carlos.

Mon oncle a hoché la tête, et mon père n'a rien ajouté, bizarrement.

Carlos a vite quitté la table pour aller finir de se préparer.

« Il m'a l'air un peu plus équilibré que celui d'avant, » mon père a haussé les épaules.

Il m'a fallut un instant pour réaliser qu'il parlait de Carlos.

« Il l'est, » j'ai tenté d'éviter le sujet.
« Mais ça m'étonne de toi que tu te mettes avec un pilote de ton écurie, » il a continué.
« Et pourquoi ?, » j'ai haussé un sourcil.
« Je te pensais plus professionnelle, » mon père a répondu avec son flegme de lorsqu'il était dans un mauvais jour.
« Du moment que je n'entrave pas ses performances, et qu'il entrave pas mon travail, je vois pas le problème, » j'ai haussé les épaules.

Je savais bien que mon père n'avait pas complètement tort, la preuve, le travail était la raison principale pour laquelle j'avais fuit après la première nuit que j'avais partagée avec Carlos.

« Moi je trouve ça mignon, » mon oncle a finit par ouvrir sa bouche.
« Et si vous rompez ?, » mon père a insisté.
« Et bah on travaillera quand même ensemble, sauf si l'un de nous a envie de partir, » j'ai froncé les sourcils.

Des pas que je reconnaissais comme étant la démarche de ma mère sont entrés dans le salon, et effectivement, ma mère est apparue, l'air encore peu réveillé.

JEALOUSY | Carlos Sainz Jr.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant