Je rappelle qu'à chaque fois qu'il y a marqué une indication de temps ça signifie la différence de temps entre la scène et le prologue. Sur ce bonne lecture.
---------------------------------------------------------
Quelques minutes plus tôt :
PDV Lamario :
A travers mon écran je l'observe, je vois son petit corps recroquevillé sur le matelas, matelas sur lequel je l'ai délicatement déposé il y a un peu plus d'une heure. Elle ne devrait plus tarder à se réveiller puisque le sédatif dans son sang ne fait maintenant plus effet.
Je sais que c'est lâche de ma part de l'avoir droguée mais elle ne devait se rendre compte de rien sinon mon plan avait beaucoup moins de chance de fonctionner. Et puis je n'avais clairement pas le courage de l'affronter au moment où elle comprendrait la situation.
Mais je ne voulait pas non plus totalement l'abandonné d'un seul coup. Ce fut plus fort que moi, j'ai discrètement installé une caméra dans la pièce qui sera je l'espère le moins de temps possible sa chambre.
Alors me voilà à l'observer, à guetter son réveil comme un vieux pervers. J'ai conscience que ça ne va pas être facile pour elle alors je prend le risque de changer d'avis en voulant voir sa détresse future pour me punir de la lui infliger.
***
Ça y est elle vient de finir ma lettre, je lutte contre moi même pour m'empêcher d'aller immédiatement la chercher et la réconforter. Ce n'est pas facile mais je ne dois pas revenir en arrière, c'est pour son bien que je fais cela. Tout du moins je l'espère. Ma lettre vient de brisé toute sa confiance mais je n'avais pas vraiment le choix.
Il fallait qu'elle me déteste pour qu'elle tire de la haine a mon égard une force suffisante pour lui permettre de se relever complètement. Et puis savoir qu'elle me déteste et qu'elle ne veut plus jamais me voir devrait me tenir à distance d'elle jusqu'à ma mort.
Parce qu'il faudra bien ça pour me tenir loin de la femme pour laquelle mon cur bat. J'ai aussi voulu y missionner Lilio mais ce dernier n'accepte absolument pas mon choix et donc refuse de m'apporter toute aide.
Il est dans l'incapacité de comprendre que parce que je tiens à elle je dois justement la tenir le plus éloigné de moi et surtout de mes ennemies. Surtout qu'elle a bien trop souffert et qu'elle mérite amplement la petite vie paisible que je compte bien lui offrir.
Mais avant ça elle va devoir se remettre sur pied, c'est pourquoi j'ai pensé que la placer dans une enceinte spécialisée avant tout était la meilleure chose à faire.
Je me dit qu'entouré de professionnel elle arrivera à surmonter son passé. Et que dans quelques mois elle pourra emménager dans la belle maison de village que je lui ai acheté. Je lui ai aussi créé un compte en banque avec de quoi vivre tranquillement jusqu'à le fin de sa vie. Mais si toute fois elle souhaitait reprendre ses études j'ai déjà fait les démarches administrative pour.
Il ne me reste qu'une seule chose à faire avant qu'elle puisse enfin être débarrassée de tous ses persécuteur. Et c'est exterminer le dernier membre de sa famille encore vivant à ce jour. Ma chambre d'hôtel est déjà réservée dans la ville la plus proche d'où ce sale rat est sensé se cacher et mon jet privé n'attend plus que moi pour m'y rendre.
Mais je passe encore quelques minutes à la regarder se vider de ses larmes pour me remplir de haine et de vengeance avant d'éteindre la caméra à tout jamais. Parce qu'il serait vil de ma part de continuer à l'observer sans qu'elle n'en sache rien. Surtout que de trop nombreuse personne ont déjà bafoué son intimité et que je n'oserai jamais faire de même.
***
Un mois plus tard :
Ce fils de pute m'aura donné du mal mais j'ai enfin fini par y mettre la main dessus. Je n'ai pas arrêté de le chercher pendant le mois écoulé, passant de planque en planque pour chopper ses connaissances, les torturer et espérer en tirant sa localisation exacte.
J'ai bien du torturer une vingtaine de personne avant d'arriver à lui. Mais au moins ça m'a permis de ne pas trop penser à mia mocciosa. Bien que cela soit quasi impossible puisqu'elle vient même hanter mes nuits.
***
Presque trois mois plus tard :
Le temps que je m'étais accordé avant de reprendre mes affaires et mon business est presque écoulé alors avant de rentrer en Italie et après pratiquement deux mois de torture intensive je viens de mettre fin au jour de ce grand frère indigne.
Il ne m'a pas supplier de l'épargner, bien au contraire ça faisait déjà des semaines qu'il le faisait dans l'espoir que je le tue alors malheureusement pour moi il a vécu cela comme un cadeau.
Mon avion atterrit dans quelques minutes et dans moins d'une heure je dois être de nouveau opérationnel dans mon rôle de chef. Et ça ne sera si facile que ça puisque mon bras droit qui a dû tout gérer en mon absence m'en veut encore terriblement. Je pense même que comme lors de mon départ il essaiera de me tabasser et que cette fois je le laisserai faire volontiers.
Parce que la dernière fois bien que je le méritais probablement je ne l'ai pas laissé faire. Je venais juste d'avoir une nouvelle conversation avec lui au sujet d'Enola. C'était peu de temps après que j'ai arrêté de me mentir à moi même, que j'ai accepté que si je voulais éloigner Enola ce n'était pas parce qu'elle risquait d'être un frein à mes affaires mais bien parce que je tiens tant à elle que je sais qu'à mes coté elle n'aura jamais la vie paisible qu'elle mérite. Mais ce con n'était pas du même avis que moi.
***
Quatre mois et deux semaines plus tard :
J'y est pas échappé, il m'a pété le nez. Après avoir passé un mois comme un con avec un il au beurre noir et un pansement sur le nez de l'eau à coulé sous les ponts et Lilio à arrêté de m'ignorer. Maintenant il me rabâche à chaque repas, sois trois fois par jour que je suis un putain de lâche qui n'assume pas ses sentiments.
Sinon les affaires vont mieux que jamais et tout irait pour le mieux dans ma vie si les rapports que je reçois chaque mois de la part de Sophie, concernant l'évolution de la sauvageonne, n'était pas si défaitiste.
D'après elle c'est un cas désespéré et je devrais la faire interner dans un hôpital psy et ne plus m'en soucier. J'ai beau lui expliquer que jamais je ne l'abandonnerais de cette façon et que je ne pense pas qu'en tant qu'infirmière en chef, dans un centre de réhabilitation, tenir de tel propos soit autorisé mais mon amie d'enfance me trouve bien culoté de la juger.
En soit j'en ai rien à foutre de savoir comment elle parle de ses patients tant qu'elle tient sa réputation et utilise l'argent que je lui verse tous les mois pour aider mia mocciosa. Cette meuf est une connasse mais en plus d'avoir grandi avec moi elle est aussi l'une des meilleures de sa profession, c'est d'ailleurs bien pour ça que je lui ai confié Enola.
---------------------------------------------------------
Voilà maintenant que vous savez ce qu'a fait notre petit mafieux pendants ces presque 5 mois et que surtout vous êtes au courant de son état d'esprit le tome 2 va réellement pour voir commencer.
Aussi j'espère que ce chapitre vous aura adouci le concernant. Je ne dis pas qu'il a raison mais il est quand même loin d'avoir fait ce qu'il a fait avec de mauvaise intention. Pour les personnes encore dubitative je peux vous promettre que je vais le faire ramer.
Mon insta : _cap_caps_
Prenez soin de vous et à la prochaine. 😘

VOUS LISEZ
Alzarsi | T.2
Lãng mạnAttention ceci est le tome 2. *** Après plus de cinq mois en centre de réhabilitation Enola ne va toujours pas mieux. Elle ne supporte toujours pas les contactes physiques malgré les nombreuses tentatives du centre. Son mental est au plus bas, plus...