Deux : Vengeance ?

3.9K 158 87
                                    

Avant de commencer je tiens a préciser que à chaque fois le "plus tard' signifie après le prologue et non après le chapitre d'avant.

Aussi je tiens a m'excuser pour les éventuelles faute d'orthographe parce que je me suis dépêché d'écrire le chapitre cet après-midi et je n'ai pas eu le temps de le relire.

Sur ce bonne lecture 😘.
---------------------------------------------------------

PDV Enola :

19/03/21 :

Je suis réveillée en sursaut par une porte qui claque, puis des pas qui semblent se rapprocher de plus en plus. Pour une fois en je ne sais combien de temps que je suis ici, je suis complètement réveillée et au maximum de mes capacités intellectuelle. Chose qui me fait plus que paniquer. La moindre parcelle de ma peau se couvre de frisson, mon estomac pourtant vide me parait peser une tonne et ma vue devient de plus en plus flou.

Lorsqu'une clé est insérée dans la porte, je ne suis plus maître de mon corps. Et quand elle s'ouvre dans un horrible grincement digne des plus grand film d'horreur, une lumière jaillit m'aveuglant durant d'interminable secondes. Et pourtant j'aurais préféré ne pas voir la personne qui me fait maintenant face.

C'est un homme d'une quarantaine d'année, à la barbe pas très entretenu et au corps pourtant assez en forme qui me surplombe. Le visage orné d'un sourire que je ne peux qualifier que de malsain, cet homme me détaille avec ce qui s'apparente être de l'appétit. Coupant cour à mon observation, l'homme s'approche encore plus près. Trop près, bien trop près. Et me souffle à quelques centimètres du visage :

- Alors, enfin réveillée salope ?

Il ne me laisse pas le temps d'intégrer sa phrase et encore moins d'y répondre qu'il se saisi de la quasi totalité de mes cheveux et me soulève du sol pas ces dernier. Un gémissement de douleur m'échappe aussitôt faisant redoubler d'intensité son affreux sourire. Au bout d'une bonne minute où je ne ressens que la douleur qui me tiraille le crane, l'homme me repousse comme dégouté. J'essaie de me redresser en position assise mais son pied vient se poser sur ma tête, m'obligeant à rester allonger à ses pieds.

- Voilà parfait, reste ici. A mes pieds là où est ta place. Je te la fait courte avant que tu ne commence à me poser dix mille questions, ou pire que tu te mette à hurler. Pour toi je serai "Monsieur", j'attends de toi une parfaite obéissance et en échange je ne te ferai pas trop de mal. Tu n'es pas autorisée à parler si on ne te l'autorise pas. Et bien sûr mes hommes ont autant d'autorité sur toi que moi donc tu as intérêt à leur obéir.

Lorsqu'il finit son monologue, je n'ai qu'une envie et c'est de me réveiller de cet affreux cauchemars. Je ne connais absolument pas cet homme qui me demande de lui obéir comme si je lui appartenait. Je ne suis pas sûre de ce qu'il entend exactement par ne pas trop me faire de mal. Mais je ne compte pas me laisser frapper pour son bon plaisir. Je voudrais lui dire que je ne vais pas me laisser gentiment faire mais mon corps affaiblit par la faim et son pied qui m'écrase le visage au sol à chaque fois que je fais mine de me redresser, me font comprendre que je suis impuissante face à lui.

Quand il m'autorise à enfin me redresser, je voudrais ne pas le faire simplement pour qu'il comprenne que je ne vais pas obéir comme un bon petit chien mais la porte qui s'ouvre avec un nouvel homme avec un plateau à la main oblige mon estomac à être sage. L'homme dépose le plateau devant moi et ressort aussi vite qu'il a fait interruption. J'attrape avec méfiance le plateau et observe son contenu. Il y a une espèce de purée jaunâtre et deux morceaux de pain qui me semblent aussi rance que les murs moisi de ma prison.

Voyant mon hésitation face à ce repas loin d'être gastronomique, monsieur le connard m'enjoint :

- Dépêche toi de manger ! Car ça risque d'être ton dernier repas avant un moment. En plus j'ai cru comprendre que tu possédais encore toute ton innocence, ce à quoi nous devons y remédier au plus tôt.

Lorsque je comprends qu'il parle de me violer, un haut-le-coeur me prends mais je m'attaque tout de même à mon "repas" de peur qu'il ne veuille passé à la suite maintenant. Cela semble lui plaire puisqu'il quitte la pièce sans un regard en arrière, me laissant tremblante de peur et d'appréhension. Je me force à manger l'intégralité du plateau repas car même si ce n'est plus m'a préoccupation principale, mon estomac est vide depuis bien trop longtemps. Et puis me forcer à avaler et ne pas tous vomir à peine la nourriture à telle atteins mon oesovage détourne un temps sois peu mon esprit.

A peine ai-je avalé la dernière bouchée que quatre hommes pénètrent la pièce en ricanant. J'essaie tant bien que mal de les fuir mais attaché comme je le suis ça m'est impossible. Alors quand deux d'entre eux m'attrape, me détache et me jette au milieu de la pièce avant de me maintenir au sol, je ne peux rien faire d'autre que de sangloter.

1 mois et demi plus tard :

Comme chaque nuit lorsque mon corps fini par tomber de fatigue, je me réveille en sursaut dû à un nouveau cauchemars ou plutôt devrais-je dire dû à un autre souvenir qui vient hanter mes nuits. Je suis encore une fois réveillée avant le passage des infirmières qui doivent me libérer. Je dois donc attendre leur passage avant de pouvoir fuir le lit.

Pour une fois elle ne tarde pas trop est à 8h30 l'une d'entre elle vient me défaire de mes liens pour la journée. N'oubliant bien évidemment pas de récupérer les différentes sangles qui me maintiennent chaque nuit sur le lit afin que je n'ai pas l'idée de m'en servir pour me faire du mal.

Chaque jour ressemble comme deux gouttes d'eau au précédent et mon état ne s'améliore pas. Je n'ai toujours pas articulé le moindre mots au plus grand dame de la psy qui désespère d'arriver un jour à me faire faire le moindre pas vers la guérison. Mais ce qu'elle n'a pas compris c'est qu'il ne reste rien en moi qui est possible de guérir. Trop de mauvais traitement, de violence et de trahison ont fait de moi un véritable mollusque qui n'est même pas capable de ne serait-ce que aller dans un lit ou parler.

La seule chose ou plutôt personne qui m'aider, peut-être même malgré elle, a préféré m'abandonner ici plutôt que de devoir continuer à s'occuper de moi et me protéger. Bien des personnes dans mon cas, se serait déjà relevé depuis longtemps et chercherai à se venger de la pire manière qui soit. Mais moi je me contente d'alimenter mon corps pour ne pas qu'il m'abandonne lui aussi définitivement.

De temps en temps, je pense à ce que je ferai si je me retrouvait face à Lamario. Et bien que ce soit désormais impossible, je me dis que je ne chercherais pas à me venger. Je ne suis pas une personne rancunière et préfère me rappeler que même si c'est un connard, il n'a jamais été obligé de me garder en vie et de me secourir. Peut-être que je suis bête ou bien faible de penser comme cela mais ça m'es égale et puis ne dit-on pas que la meilleure des vengeance est l'ignorance ?

---------------------------------------------------------

Vraiment désolé pour le retard mais pour les premiers chapitres de ce tome je ne sais pas quoi écrire donc ça me bloque surtout que je sais quoi faire pour la suite donc en vrai je suis impatiente et ça m'aide pas forcément.

J'espère que le chapitre vous a quand même plus. Pour en discuté venez sur insta : Cap-Caps

Alzarsi | T.2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant