Huit : De retour

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PDV Enola :

Lorsque je rouvre les yeux je tombe sur un paysage que j'ai rêvé de retrouver au réveil des milliers de fois pendants les derniers mois. Je suis dans un grand lit confortable, dans une pièce assez chaleureuse mais surtout je ne suis pas seule.

Une petite  bouille de bébé est assis sur une chaise à coté de moi, attendant probablement avec impatience mon réveil. Je bouge donc pour qu'il se rende compte que je viens de me  réveillée.

- Nono ? Me demande-t-il en hésitant.

- Mmmh Tigrou. Ma voix est plus qu'éraillée. Non seulement parce que je viens de me réveiller mais surtout parce que je ne l'ai pas utilisé depuis un bon moment.

Perdant toute hésitation suite à ma réponse, Maho me saute littéralement dessus. Et heureusement qu'il n'est pas lourd parce que sinon il m'aurait cassé une cote. Il me serre immédiatement aussi fort que ses petits bras lui permettent tout en me disant à quel point je lui ai manqué.

- Moi aussi tu m'as énormément manqué. Je n'ai pas arrêté de penser à toi. Le rassurai-je.

Il s'installe confortablement à coté de moi puis se lance dans une longue explication de tous ce qu'il s'est passé dans sa vie pendant que je vivais l'enfer.

Il me raconte que Lamario à lui aussi disparu pendant longtemps, tellement longtemps qu'il a fini par lui manqué. Et que lorsqu'il est enfin rentré il a fait que se disputer avec Lilio parce que Lilio faisait que lui répéter que c'était un lâche.

En parlant du loup ou plutôt des loups, à peine le petit a-t-il fini que les deux mafieux pénètre la pièce. Il sont tellement synchrone que c'est à se demander si il ne sont pas derrière la porte depuis un moment à attendre le bon moment pour rentrer.

Lilio tente une approche en faisant bien attention à la moindre de mes réactions tandis que Lamario, lui se contente de rester à l'encadrement de la porte en ne me lâchant pas une seule seconde du regard.

C'est lorsque Lilio s'assoit sur le lit à un mètre de moi que je ne peux empêcher mon corps de se tendre. Ça peut paraitre une grande distance mais quand on sait que je panique à peine une personne rentre dans la même pièce que moi et à la simple idée de voir un homme, on se rend compte que même si je ne préfèrerai pas j'ai une énorme confiance en ces deux mafieux. Et malheureusement pour moi ils s'en rendent bien compte au vu du sourire qui resplendi sur le visage de Lilio.

- Je me doute que tu m'en veux à moi aussi et c'est tout à fait normal au vu de comment je me suis comporté avec toi. C'est pourquoi je tiens à te présenter mes plus sincère excuses et te remercier pour la confiance que tu semble m'accorder. Je sais que je t'ai trahi mais j'espère que tu sais que jamais je ne te ferais du mal. Plaide le mafieux assis à mes cotés.

- Le grand couillon ne le dira pas devant moi ni devant le petit mais lui aussi est désolé et fera tout pour espérer retrouver ta confiance un jour et surtout pour que plus jamais tu ne sois en danger. Reprend-t-il lorsque je ne lui répond pas.

Je détourne le regard en direction de Lamario pour chercher si il est d'accord et ce dernier, qui ne m'a toujours pas lâcher des yeux, m'adresse un signe de tête me prouvant que Lilio dit juste. Quand à Lilio il me sourit gentiment comme pour me dire que ce n'est pas grave si je n'utilise pas ma voix pour eux.

- Pourquoi tu leur réponds pas à eux alors que tu me réponds à moi ? Intervient le petit monstre sincèrement curieux d'en savoir la raison.

- Parce qu'on ne le mérite pas. Lui répond son frère. Mais ce n'est pas grave on ne s'en formalise pas piccola farfalla, prends ton temps surtout. Reprend-t-il à mon intention.

- Bon laissez nous. Intervient enfin celui qui ne semble voir que moi.

Suite à son ordre, les deux frères quittent la pièces avant même que je n'ai le temps de protester bien que je sache cela inutile de toute façon.

Alors je me recule le plus loin possible dans le lit et me retourne de façon de lui tourné à moitié le dos pour bien lui faire comprendre que je ne veux pas de sa présence. Mais soit il ne saisi pas le message soit il n'en a rien a foutre puisqu'au lieu de me foutre la paix il avance jusqu'au pied du lit.

- Enola, regarde moi.

Je continue à faire comme si il n'existait pas jusqu'à ce que je sente sa main délicatement saisir mon menton pour que je me redresse et le regarde. Et bien sûr mon traitre de corps se tend à peine alors qu'il est si prêt de moi que je distingue le vert de ses yeux lorsque je le regarde enfin. Et puis contrairement à tous ce que je ressens de négatif le concernant, au moment au sa peau est entrée en contact avec la mienne, une partie de moi s'est immédiatement senti de retour à la maison.

- Tu as tout à fait raison de me haïr mais comme l'a dit l'autre con tout à l'heure, je vais tous faire pour me racheter. Déjà, même si je sais que ça ne pardonne rien je tiens à t'expliqué ce qu'il s'est passé ces dernier mois de mon point de vue.

Et il se lance dans une longue explication qui se termine par le barbecue du centre de réhabilitation dans lequel mes derniers tortionnaires ont brûlé vif.

Peut-être devrais-je être scandalisée par autant de barbarie et m'écrier qu'il est un monstre mais en vérité je me sens soulagée et rassurée de savoir que l'homme face à moi à tuer de sa main absolument toute les personnes qui ont participé à mon enfer.

Bien qu'il soit loin d'être pardonné, savoir qu'il m'a envoyé loin de lui dans l'unique but de me protéger, qu'il ait passé ces derniers mois à finir d'anéantir mes bourreaux et qu'il est accouru dès qu'il a su que j'étais en dangers m'apaise d'une étrange façon.

Je ne vais certainement pas lui dire mais en vrai il est déjà pardonner. Pas parce que je suis faible ou fatiguée de me battre mais parce que malgré ses erreurs et ses défauts, il est l'une des seules personnes à ce jour à se soucier de moi et surtout à toujours venir me secourir. Même lorsque tout espoir m'a quitté et que je le déteste.

Mais ce n'est pas pour autant que je vais me jeter dans ses bras. Je ne sais pas ce que je ressens pour lui et encore moins ce que lui ressens pour moi. Alors si il souhaite que je lui confie le peu qu'il me reste il devra le mériter.

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Si Enola arrive à pardonner le petit mafieux alors vous devriez en faire de même. Surtout qu'il a plus d'un tour dans son sac. 😉

Que pensez-vous de la décision d'Énola ?

Le grand retour du petit Tigrou vous a-t-il fait plaisir ?

J'espère que le chapitre vous a plus, n'hésitez surtout pas à venir en discuter sur insta.

A la prochaine, prenez soin de vous 😘.

Alzarsi | T.2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant