Trente : Escapade

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PDV Enola :

Hier soir, je n'ai pas entendu Lamario rentrer mais lorsque je me suis réveillée j'étais enfermée dans l'étau solid de ses bras. Raikan a dû lui céder sa place parce que je me suis endormie contre lui et qu'à mon réveil il était couché à nos pied.

À peine étions nous levé que Lamario a reçu un appel et a déserté l'appartement. Non sans m'avertir qu'il n'en avait pas pour longtemps et que j'avais cas me préparer tranquillement en attendant son retour.

Chose que j'ai faite.

J'ai pris mon petit déjeuner, un bol de salade de fruit et du pain grillé. Puis je me suis préparé. Mais au bout d'une heure quarante, il n'était toujours pas de retour et encore personne n'était venue pour faire la balade du matin au canidé. Alors je me suis mis en tête de le sortir moi même.

Dans son tiroir, à l'entrée, j'ai débusqué sa laisse et son collier. Il y avait aussi sa muselière mais je n'ai pas voulu l'embêter avec ça. À ce que je sache, il n'est pas agressif juste protecteur donc si personne ne vient m'embêter, il ne devrait pas y avoir de problème.

Quand nous somme passé devant les gardes de l'entrée de l'immeuble ils ont paru surpris de me voir sortir mais ne se sont pas approché. Probablement en grande parti parce que Raik a grogner à peine l'un deux avait il fait un pas dans notre direction.

Une fois dehors ne connaissant pas le quartier, ni même la ville et même le pays, j'ai laissé le chien me guider. Il nous a amener jusque dans un grand parc, où je l'ai détaché pour qu'il puisse faire ses besoins et se dépenser.

Après avoir couru dans tous les sens pendant une dizaine de minute il m'a apporté un bâton pour que je lui lance. Et j'ai eu beau le jeter le plus loin possible, il a atterri à seulement quelques mètres. Heureusement, loin de tenir compte de ma nullité il est parti le chercher pour que je recommence.

Quinze essaies plus tard je ne m'étais pas vraiment améliorée alors j'ai eu une nouvelle idée de jeu. Je voulais partir me cacher et que Raik doivent me retrouver mais impossible de m'écarter de lui sans qu'il ne me suive. À croire que j'allais disparaître pour de bon s'il avait le malheur de me perdre de vue.

- Raik assis. Allez assis toi. Mais pourquoi tu ne m'écoutes pas ?

Je dois ressembler à une folle à parler à un chien, surtout qu'il ne m'écoute absolument pas.

- Si tu t'assois, je t'offrirai un gros nonos. Si gros que tu pourras même pas le souler.

Je ne sais pas si ma proposition lui a plus où si il en a juste eu marre de me voir parler toute seule mais il a fini par s'assoir et même s'allonger.

- Super ! Maintenant tu bouges plus, je vais partir me cacher et toi tu devras me retrouver. Mais tu dois pas tricher en me suivant ok ?

Il penche sa tête de droit à gauche alors je prends ça pour un oui et commence à reculer. Sauf que je n'ai même pas fait dix mètres qu'il me rejoint en trottinant.

- Non ! Raik non. Tu dois pas bouger. Pas bouger ! Lui ordonnai-je en articulant exagérément dans l'espoir qu'il me comprenne.

Je retente l'exercice mais c'est encore une fois échec.

- Mais Raik... M'agaçai-je.

- Tu peux même taper du pied qu'il ne t'écoutera toujours pas.

Je sursaute et me retourne précipitamment pour tomber nez à nez avec un Lamario qui tente de cacher un sourire moqueur derrière un masque de colère. Je recule si rapidement que j'en perds l'équilibre et manque de tomber. S'il ne m'avait pas rattrapé à temps je me serai cassée la tête sur le sol.

- Il ne comprend que les ordres en italien. Raik ! Siediti. Non muoverti.

A peine s'est-il exprimé que le chien s'est assis.

- Fini la démonstration. Dis moi plutôt ce que vous faite là alors que vous êtes sensé être en sécurité dans l'appartement.

- Euh... Tu revenais pas et personne est monté pour sortir Raik alors euh je me suis dit que ça serait une bonne idée pour faire passer le temps.

Avant de me répondre il souffle et se passe une main dans les cheveux pour garder son calme.

- Certes tu n'es pas prisonnière mais ce n'est pas pour autant que tu peux partir comme ça quand ça te chante. Et encore moins sans m'en avertir. Heureusement que Raikan a un puce de géolocalisation. Ne m'oblige pas à t'attacher à chaque fois que je quitte l'immeuble.

- Tu ferais pas ça ?!

- Crois moi c'est pas l'envie qui m'en manque alors tient toi à carreau.

Je ne dis rien quand il remet la laisse au chien et me prend la main, comme si j'étais une gamine, pour nous ramener à la maison.

- En plus tu ne lui a même pas mis de muselière, ça se voit que ce n'est pas toi qu'on vient faire chier quand il croque malencontreusement un passant. Marmonne-t-il mais je ne lui fait pas le plaisir de lui répondre.

* * *

Je devais avoir la tête dans la lune à l'aller parce que le chemin que nous empruntons ne me dis absolument rien et en plus j'ai l'impression qu'il dure beaucoup plus longtemps. Quand il s'arrête devant un restaurant et nous y fais rentrer. Je comprends finalement que c'est parce qu'il ne nous a pas du tout ramené à l'immeuble.

Immédiatement un serveur vient s'occuper de nous, il nous mène à une table à l'abris des regards et repart en nous prenant nos vestes. Lamario me tire une chaise pour que je puisse m'assoir. Raikan lui se couche sous la table sans demander son reste.

Voyant que je le fixe sans osé lui demander ce que nous faisions ici, la brute prend la parole de lui même :

- J'avais déjà prévu de t'emmener au restaurant et vu qu'il était déjà midi bien passé, je nous y ais fait aller à pied pour ne pas perdre plus de temps en faisant un détour par l'immeuble pour prendre une voiture.

- D'accord. Je laisse quelques secondes s'écouler dans le silence puis reprends. Merci de m'inviter au restaurant alors que tu es en colère contre moi.

- C'est pas parce que je prends sur moi pour qu'on passe tout de même un bon moment, que tu ne vas pas être punis en rentrant.

Je me cache derrière mon menu pour ne pas qu'il puisse continuer à me fusiller du regard. Et sentant ma soudaine nervosité, Raik vient poser sa tête sur mes genoux pour me rassurer.

- Ça ne sert à rien de faire semblant de lire le menu, c'est moi qui choisi pour toi.

- Quoi ?! Mais pourquoi ?

- Parce que c'est comme ça. Habitues-y toi vite parce que ça ne risque pas de changer.

Je ne rajoute rien, sachant la bataille perdue d'avance. Et ne prononce toujours pas un mot lorsque le serveur revient prendre nos commandes. Trop occupé à l'insulter en pensé, je n'ai même pas écouté ce qu'il m'a pris. Ça sera donc une total surprise.

Quand le serveur réapparait, il dépose devant moi une assiette avec un steak et des frittes. Trop heureuse je me jette littéralement dessus. Le steak est juste parfait, il est saignant comme j'aime mais très facile à macher. Les frittes quand à elles, elles sont faites maison. Croustillantes à l'extérieure et fondante à l'intérieure.

Quand je relève le regard je vois que la brute me couvre d'un regard très doux et qu'il a le sourire au lèvres. Gênée, je zieute son assiette et y découvre des crevettes. Me voyant lorgner sur son plat, il m'en tend une bouchée et je m'empresse d'ouvrir la bouche pour qu'il me fasse gouter.

- Profite de ton repas qu'après nous aurons une grande discussion.

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Salut, salut. Je sais je sais il ne se passe encore pas grand chose durant ce chapitre mais promis le prochain sera décisif.

Bon parcontre je ne sais pas quand il sortira parce qu'habituellement j'écris le jeudi pendant mon heure de trou hors cette semaine je n'en ai pas. Et je ne suis pas la du week-end.

A plus 😘.

Alzarsi | T.2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant