Alzarsi | T.2

Trente-neuf : Un chez soi

PDV Enola :

Il me laisse passer la première puisque de toute façon lui a déjà tout vu. L'entrée est séparée du reste de la maison par une alcôve. Elle est assez simple, juste un tapis, un porte mentaux et un meuble à chaussure. De toute façon il n'y a pas assez de place pour y mettre d'autre meuble. Peut-être juste un petit tabouret.

Un fois l'alcôve passée, nous tombons directement dans le salon qui n'est pas séparé de la salle à manger. Il y a de nombreux meuble, comme un canapé, des armoires, un meuble télé et même une grande table et pourtant la pièce ne fait pas trop chargé tellement elle est grande. Je pense qu'elle prend bien les trois quart du rez-de-chaussée.

La pièce principale est aussi très lumineuse grâce à ses grandes baies vitrées. L'une d'elle donne directement sur la terrasse devant la piscine. De cette pièce nous pouvons observer presque tout le jardin.

Il y a dans un coin un grand escalier moderne qui mène à l'étage avec en dessous des marches une petite pièce qui est enfaite des toilettes. Mais nous les emprunterons plus tard puisque pour l'instant nous traversons le salon pour rejoindre une nouvelle alcôve qui mène à la cuisine.

Elle est d'une taille assez conséquente et moderne mais tout en restant dans l'esprit méditerranéen de la maison. Elle possède même un passe plat en direction de la salle à manger qui fait aussi bar. Et bien sûr elle aussi possède une grande baie vitrée.

Une petite porte dans un coin m'interpelle alors je m'y dirige, mais je tombe dans une petite pièce vide qui est elle reliée au garage. Lamario qui m'avait suivi semble aussi dubitatif que moi et rebrousse chemin sans chercher à plus comprendre.

- On pourrait y mettre la machine à laver et le sèche linge non ?

- Tout ce que tu voudras Mocciosa.

Il m'embrasse sur le front puis nous reprenons notre visite en direction cette fois de l'étage. En haut, je découvre un grand couloir avec de nombreuse porte à droite et à gauche. Mais la plupart sont vide. Il n'y a que la salle de bain qui est meublée. Je commence alors à passer de pièce en pièce en imaginant ce que j'aimerais en faire.

- On pourrait faire une bibliothèque ici et une salle pour Raik là bas. Celle-ci ça pourrait être notre chambre comme ça on serait au milieu des autres chambres pour être à la même distance de tous nos enfants

Un rire heureux me coupe dans mes réflexions.

- Je vois qu'elle te plait cette petite maison.

- Petite n'est pas vraiment le terme que j'aurai employé mais oui, je l'aime déjà.

- Tant mieux alors. Parce que je m'imagine déjà entrain de te faire pleins de vilaine chose entre ses murs.

Je rougis et rigole face à cet énergumène qui ne peut s'empêcher de penser à ça à longueur de journée.

- Faudrait qu'on la fasse visiter à Maho avant de l'acheter, lui aussi doit donner son avis tu ne crois pas ? Repenai-je plus sérieusement.

- Si. Tout ce que tu voudras mon cœur.

Je lui souris gênée qu'il me donne des petits surnoms. Puis je continue d'imaginer les différentes pièces qu'il reste sous le regard attentif et doux de mon mafieux.

* * *

Alors que nous quittons la propriété des idées pleins la tête, il passe son bras autour de ma taille pour me serrer contre lui et m'embrasse le front. Avant de me questionner :

- Du coup on la prend ou tu veux d'abord en visiter d'autre ?

- Non je veux celle-là.

- Tu es sûre ? Tu sais ça ne goute rien d'en visiter d'autre.